eighteen.

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«La haine empoisonne l'amour».
eighteenth.
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—...cinq ans auparavant, je suis sortis de taule après y avoir passé plus de deux ans..loin de ma famille, loin de mes gars et loin de la femme que j'ai tant aimé..une femme dont j'étais vraiment amoureux.

— Elle et moi, on a vécu une histoire de fou. Entre les hauts et les bas, elle était toujours là pour moi, comme moi j'étais là pour elle. Mais c'était aussi une histoire qui m'a tellement détruit..puis je suis devenu l'homme que je suis..Sans te mentir, je suis pas fière de l'homme que je suis devenu. Le petit Anthony d'avant ma rencontre avec Jovanah était bien meilleur.

Elle m'écoutait attentivement.

—..si je te raconte mon histoire avec elle, puis ce qu'il s'est passé. Tu vas sûrement être déçu de savoir que je ne suis pas celui que tu penses, mais au moins, tu vas connaître l'histoire de Tanasi.

Ornella - Je sais que tu n'es pas parfait Anthony, alors, je suis prête à t'entendre et malgré ce que tu vas me dire, je m'en fou. Mon avis sur toi ne va pas changer.

Je l'espère bien.

—..à l'âge de douze ans, je traînais souvent dans ma cité avec mes potes comme tout les jeunes qui s'ennuyaient chez eux. Je passais mes journées à jouer au foot avec mes potes puis tard le soir, dans les alentours de 3 heures, je rentrais chez moi.

— J'en profitais beaucoup comme mon père travaillait de 23 heures à 6 heures du sbah. Et puis les petits restaient avec la nounou donc je pouvais faire ce que bon me semblait. Puis un bon jour, j'étais dans mon city stade, en train de jouer comme à mon habitude. Puis trois filles font leurs entrées dans le city. Elles étaient toutes belles hein, mais seule, une seule, avait attirée mon attention. Une belle asiatique, plutôt petite de taille en dirait une bouteille de Muscador.

Rien quand en repensant à ce jour là, un petit sourire s'affiche sur mes lèvres.

— Je l'ai pas vraiment porté d'intention, comme les histoires des nanas m'intéressaient pas vraiment. Mais tous les jours, à la même heure, elles venaient avec ses copines dans le city pour me regarder jouer avec mes potes. Alors un bon jour, je me suis enfin décidé d'aller l'aborder. Au début, elle faisait la nana en mode : «*voix aiguë* dégage tu m'intéresses pas». Mais à l'instant où je voulais retourner jouer, elle m'a donnée rendez-vous dans une rue abandonnée. Une rue, où personne n'osait passer après 19 heures.

—..l'heure du rendez-vous arrive, je suis venu avec un peu de retard, pendant qu'elle m'attendait tranquillement sur un banc au bout de la rue. Bref nous avons fait très vite connaissance, elle s'appelait Jovanah Moreno, elle avait deux ans de plus que moi donc elle avait 14 ans. Elle est d'origine Coréenne et Marocaine. Elle m'a expliquée que ses frères ils sont tous en taules, parce que ils étaient dans les bails du trafics. Donc pendant leurs absences, c'est-elle qui s'occupe du gang. Une vraie meuf de cité. Mais cela ne m'avait pas dérangé, je continuais de la fréquenter. Sauf que..je n'aurais jamais dû. Il fallait que je coupe les ponts dès l'instant où elle m'avait dit aç.

«Peur d'aimer».Où les histoires vivent. Découvrez maintenant