🇦🇺 Chapitre 24 🇦🇺

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Essence of Us - Emilie Adams
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Dès l'instant où je claque la porte d'entrée de la maison et retire mon pull, le  regard noir de mon père me suit

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Dès l'instant où je claque la porte d'entrée de la maison et retire mon pull, le regard noir de mon père me suit. Ma mère ne peut pas s'empêcher de me dire à quel point c'est idiot de gâcher mon corps comme ça et que c'est bien loin d'être bon pour la santé à cause de l'encre. Je ne leur laisse pas le temps de m'embrouiller que je m'enferme dans ma chambre, allongée sur mon estomac, et appelle Daisy en FaceTime. Elle répond quelques sonneries plus tard, dans son lit et les cheveux en bataille. Elle n'a pas l'air très réveillée. Je n'ai pas fait attention au décalage horaire, c'est de ma faute.

— Hey ! Je te réveille ?

Elle bâille et grimace en secouant la tête.

— Non, à peine ! plaisante-t-elle, le sourire aux lèvres. Comment est-ce que tu vas Daph' ?

— Bien ! J'ai tellement de choses à te raconter que je ne sais pas par où commencer !

Je la vois hausser les sourcils, piquée à vif par la curiosité.

— Dis-moi tout !

Comment lui dire que je revois Andrew, que je le laisse m'embrasser et que, à cause de lui, j'ai un tatouage... ? Et que Peter, le mec avec qui elle s'est envoyée en l'air, se trouve être un connard fini ? Je me racle la gorge et serre fermement mon téléphone entre mes doigts.

— Alors euh... Tu me tapes si je t'avoue que je revois Andrew ?

Ses yeux s'agrandissent, sa bouche s'entrouvre et elle prend une expression ébahie qui me fait redouter sa réponse.

— Pardon ? Est-ce que j'ai bien entendu ? Tu parles de nouveau à ce cabrón alors qu'il t'a fait souffrir ? s'emporte ma meilleure amie.

Je ne peux pas m'empêcher de glousser malgré son expression blasée en m'entendant.

— On s'est plus ou moins expliqué, c'est compliqué.

Et je lui raconte tout dans les moindres détails en voyant son expression passer du mécontentement à la perplexité et de la perplexité à l'étonnement. Je lui parle des moments de révélations, les instants d'hésitation et les larmes versées. Du dessin, de la course, de ces soirs où il se pointe le soir devant ma fenêtre, des moments où nous nous sommes embrassés sans vraiment savoir dans quelle direction nous allions. Et nous ne le savons toujours pas. Nous discutons de tout et de rien, Daisy me râle un peu dessus pour essayer quelque chose de nouveau avec Andrew et je tente de la convaincre de ne pas venir à Melbourne pour transformer cet idiot en véritables Nachos. Et lorsque je lui montre le tatouage, elle manque de faire tomber son téléphone avant de hurler et de me dire qu'il est trop beau.

— Tu as eu l'idée toute seule ?

Je me gratte l'arrière du crâne en prenant un air innocent. Je fais une réponse évasive :

Bitter LoversOù les histoires vivent. Découvrez maintenant