Chapitre 6

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La rencontre

Addiliss est une femme qui aime nager et admirer la nature et ses beaux comportements.

Entre les deux communautés seul un fleuve les sépare appelé le delta du Saloum. Petit fleuve côtier d'environ 130 kilomètres situé au nord de Gambie, est constitué d'un chapelet d'iles basses séparées par des bras de mer appelés bolongs, domaine des premières mangroves de la côte sénégalaise. En rive droite, l'embouchure du Saloum se trouve décalée vers le sud par un mince cordon littoral, ou s'accrochent les villages de Palmarin et Djiffer.
En rive gauche, face à Djiffer et autrefois protégée de l'océan par le cordon littoral aujourd'hui rompu, les deux iles jumelles qui portent les villages de Dionewar et niodior.

Le delta du Saloum est aujourd l'un des plus beaux sites du Sénégal...en outre les deux communautés partagent le même Djilor.

Dadhill se solidarisait souvent au fleuve pour parler à son esprit et parfois pour admirer son reflet tout en repoussant son univers à ces mots :

_ Tu as de la chance d'être un fleuve, presque toutes les choses merveilleuses de la vie te côtoient. Les animaux, les plantes. Même le vent te porte secours pour t'aider à apporter confort aux hommes. Regarde même moi, je te parle et ça je conviens que c'est de la chance...
Tu sais eau douce parfois la nature est généreuse envers les uns et malheureuse envers les autres. Mais, tu sais, cela ne traduit pas une malédiction car la nature nous laisse toujours le choix et une portée de pouvoir à notre guise c'est à dire de l'espoir. Et avec ce dernier on peut bâtir un royaume en or au milieu de l'impossible, ahhhhh !

Tandis que sa pirogue dépassait les bornes de sa communauté, le jeune prince naviguait vers le sud de Djilor chez les calabasais. Sans s'en rendre compte, le vent l'emportait vers son destin.

Arrivé dans la zone littorale, Dadhill fut surpris par la beauté des plantes aquatiques, il descendit pour admirait le paysage, il avança vers la riveraine pour mieux savourer l'atmosphère étrangère.

Addiliss comme toujours faisait témoin de sa routine, elle était déjà dans la zone littorale en chantant :

_ OH ! la nature,
Ma belle nature,
Je t'adore belle nature,
Bonjour eau douce,
Mon eau douce,
Berce-moi de ta douceur, de ta douceur.
Je t'aime eau douce ...

Elle répétait ses mots en se déshabillant pour baisser la température de son corps avec son eau douce .Elle enleva toute sa tenue et retrouva sa nudité, l'eau l'accueille avec douceur pour charmer ses bienfaits sur le corps de cette jeune Calabasaise.

Durant toute la scène Dadhill était derrière lui environ cent vingt-trois pas et observait toute la séquence.

Etant témoin d'une illustre beauté parfaite jamais contemplée auparavant, il avança davantage vers la zone littorale pour rassasier sa curiosité.

A l'arrivée, il était derrière la fille qui nageait dans l'eau comme un iceberg dans une conscience car seule sa tête faisait effort de vue malgré toute sa nudité .

Le jeune prince minutieusement était spectateur derrière la fille qui était en train de jouer dans l'eau .

_ j'ai jamais su qu'une telle beauté existait dans ce monde. Oh ! elle est tellement pure, regardez-moi ses cheveux, la densité de son corps et le parfum que sent ses habits :
c'est ce qu'on appelle une bénédiction. Merci merveilleux fleuve. Disait le prince.

Ainsi, il remua les habits de la femme, en admirant davantage la tenue de la jeune femme, il avança encore une fois de plus, dorlota l'accoutrement finalement il tomba dans l'eau.

Mon Amour détruit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant