Mon Amour détruit

Chapitre 20

Paroliss

_Conficiss, prépare nos affaires, nous partons tout suite.

Conficiss

_ Mais il est presque dix-huit heures, nous pourrons attendre jusqu'à demain.

Paroliss

_Non, nous partons maintenant.

_Ok, comme tu veux. Répondit Conficiss.

En sortant de leur royaume, ils croisèrent une belle femme qui demandait après Dadhill :

_Bonjour, je cherche Dadhill.

_Oui. Répondit conficiss.

Aussitôt Freiss la belle apparait avec une interrogation très solide :

_Qu'est-ce que tu lui veux ?

Demanda la petite sœur de Dadhill.

Conficiss voulait ouvrir une discussion avec cette femme étrangère qui vint de se pointer dans leur sol mais Paroliss ne lui laissa pas le temps :

_Il est parti en direction des champs. Freiss conduit la, nous, nous avons des choses à faire. Répliqua Paroliss. Il tira la main de conficiss en lui disant partons.

Conficiss

_Doucement, doucement, Paroliss. Ainsi, ils partirent.

Freiss la belle

_Mais qu'est-ce qu'ils ont en tête ces deux-là ?

_Ils ont l'air pressé. Dit Addiliss.

Freiss la belle

_Et toi, tu as l'air frustrée. Qui es-tu et que veux-tu à mon frère ?

_Je suis Addiliss, princesse du Saloum, fille du roi Mountagiss, cadette de Ramaniss et petite sœur de Braviss.

Freiss la belle

_Comment tu es l'héritière du Saloum et tu cherches mon grand frère.

Addiliss

_Aide moi s'il te plait, il faut que je lui parle.

Freiss la belle

_Bon, vient, je vais te conduire à lui.

Dadhill se trouvait au milieu des champs dans sa cabane entrain de tranquilliser son esprit.

Soudain, il entendit des sons qui harmonisèrent à son nom : Dadhill, Dadhill, Dadhill...

_Putain personne ne peut se reposer dans ce royaume.

Mure mura ces mots dans sa cabane. Et se leva, il ouvrit ainsi la petite porte de sa maisonnette et fut surprit par la présence de sa bien-aimée :

_Addiliss que fais-tu là ?

Il se précipita à la descente, ainsi, il la serra dans ses bras, l'embrassa, ils échangèrent leur vœux de nostalgie devant Freiss la belle qui était tellement surprise qu'elle resta bouche bée face à cette idyllique que vivait son frère.

_Donc vous deux vous êtes des amants. Affirma Freiss la belle.

_Non, on vit l'un pour l'autre. Dit
Dadhill

Freiss la belle

_Ça traduit quoi ?

_Nous nous aimons profondément. Répondit Addiliss

Freiss la belle

_Ah ! vive l'amour donc ! Tu es une princesse, lui c'est un prince et vous vous aimez profondément, vous vivez l'un pour l'autre. Quel tourbillon de passion !
Mais je t'en veux mon frère de m'avoir caché cette partie de ta vie. Moi, je te raconte tout ce qui m'arrive et voilà tu me caches ton amante.

Dadhill

_Mais non, ne dit pas ces genres de chose.

Il vint ainsi vers elle, lui tint ses deux mains et lui dit :

_Comme tu viens de le dire, c'est un tourbillon de passion qui a surpris l'indice de mon âme et qui a bafoué mes nobles caractères, tuant ainsi mes expressions. En me rendant aveugle, il tenait en otage mes sens et l'ordre de ma pensée tout en dominant ma morale. Mais tout comme Addiliss, tu restes et resteras ma petite sœur adorée et ma meilleure confidente.

Aussitôt Freiss la belle sourit et lui dit :

_ Pardonne moi et lui donnant une accolade.

Dadhill

_Ça va, t'inquiète pas je te comprends.

_Désormais, je veux savoir tout de vous deux, du début à la fin. Dit Freiss la belle.

Dadhill

_D'accord sœurette...Mais dit : je veux que notre relation soit plus secrète possible avant que je trouve un moyen de la rendre publique.

Freiss

_Ne vous n'inquiétez pas, je vous couvre.

Elle met quelque pas en avant pour les laisser seuls. Elle tourna son dos et dit :

_Soyez sages !

Les deux amoureux souriaient. Et la petite s'en alla .