Chapitre 21

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L'amour dans la cabane.

Addiliss

_Tu as une adorable sœur, très mignonne qui t’aime très fort.

Dadhill

_Si nous montons dans ma cabane.

_Allons y. Répondit Addiliss.

_Tu as raison, ma petite sœur est très adorable, elle n’a que seize ans et je l’aime très fort.

Addiliss

_C’est bien d’avoir le sens de la responsabilité dans une famille où la fratrie reste solide.

A leur arrivée dans la cabane,
Dadhill lui répondit :

_Oui, la solidarité demeure chez nous un héritage légué par nos aïeuls.

Addiliss

_C’est dommage que cet atout échappe à ma famille, à mon propre frère qui devait me soutenir dans mes choix et dans mes peines…C’est dommage !

Dadhill

_Eh ! Moi, je suis là, je soutiendrai tes choix et je bannirai tes peines dans n’importe quelle circonstance de la vie.

Addiliss

_Je ne doute point de ta loyauté. C’est pour cela que je suis là. Ils veulent me marier à un homme que je n’aime pas.

Dadhill

_Cela n’arrivera guère tant que je respire !
Dit : qui souhaite prendre ta main, je vais tout de suite  lui régler son compte.
Dis-moi c’est quel prince ?

Addiliss

_Non, il n’est pas prince. C’est mon cousin.

Dadhill

_Ton cousin !

Addiliss

_Ce sont les vœux de bonheur de mon père, de faire valoir cette tradition pour mieux sacraliser nos valeurs ancestrales et nos coutumes tout en conservant notre race.

Dadhill

_Chez nous, c’est diffèrent : le roi doit choisir pour son prince et la reine pour sa princesse. D’habitude le roi choisi pour son prince en portant son choix sur les caractéristiques suivantes : il faut d’abord avoir un père digne d’une bonne considération et une mère fidèle à son mari et à ses services. Mon père vise sur la politesse et la bonté des parents pour pouvoir choisir leur fille.

Addiliss

_Donc, vous ne vous mariez pas entre cousin et cousine.

Dadhill

_Non, non, notre culture bannit cette pratique. Nos ancêtres considéraient que les princesses portent les véritables gènes d’une race, d’une culture et elles doivent embrasser d’autres cultures pour étendre leurs espèces et fortifier les liens d’un royaume.

Addiliss

_ C’est intéressant votre culture. Chez nous, seul l’homme ou le prince possède une liberté de choisir en tenant compte de la grandeur des familles à laquelle  autorise notre culture d’y choisir.

Dadhill

_Votre culture reste particulière et un peu complexe.

_Oui, dit Addiliss avec un sourire désolant.

Dadhill

_ Mais on s’en occupe pas, vivons notre Amour c’est tout. Partageons le moment présent.

Addiliss

_Tu penses que  nous allons réussir à décroitre toutes ces mœurs et gagner notre liberté.

Dadhill

_J’y crois l’amour est plus fort que tout. Prête-moi ta main.

Elle s’approcha de lui et lui donna sa main droite.

_Passe-moi l’autre main.

Elle obéissait, lui passa l’autre main. Face à face, il lui dit :

_Ferme tes yeux.

Elle ferma ses yeux

_Concentre toi une minute dans un silence absolu. Elle obéissait en se concentrant une minute dans un calme rythmé de silence.

_Que ressens-tu ? Demanda Dadhill.

_La paix. Dit Addiliss.

_Tu vois, tout Amour sincère œuvre pour le triomphe de la paix. Dit Dadhill en l’embrassant tendrement.

Ce baisé leur plongea dans une autre dimension et transforme leurs passions en action car le désir était au rendez-vous. Et les caresses intenses et sensuelles faisaient vibrer leurs âmes. Et l’amour parlait au nom du sexe de la sorte :

Chacun aidait son partenaire à rendre vain l’importance de sa tenue. Ainsi, ils retrouvaient leur nudité, petit à petit, les caresses devenaient plus fréquentes et plus intenses leur monde devenait qu’un. Dadhill appréciait la silhouette de sa bien-aimée en savourant la rondeur de ses seins, la douceur de sa chaleur corporelle et le plaisir que jaillissait l’apparence de son corps. Avant de terminer dans la phase la plus ultime qui faisait appelle à l’union de leurs deux corps par l’acte sexuel, Addiliss lui confia un secret de cette nature :

_je suis vierge.

_Et moi j’ai jamais connu la femme. Dit Dadhill

_Donc je suis toute à toi, fondons nos désirs. Dit Addiliss. Et le désir témoignait au nom de l’amour dans la cabane.

L’espion de sana bien rassasié par ce grenier d’informations, il partit pour aviser son chef Sana.

Mon Amour détruit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant