DEUXIEME PARTIE
MON AMOUR DETRUIT
Sagehill marchait lentement dans le couloir principal de son palais royal , la tête pleine d'idées mélangées de doutes qui font appel à ses préoccupations de roi .Ses bras souples derrière son dos, tête baissée, il marchait sans prononcer de mot ni détourner son regard. Dans cette atmosphère triste qui présageait la mauvaise grâce, Sagehill poursuivait ses pas vers sa cour royale. Il entra, admira le décor intérieur jeta un coup d'œil à travers la baie, l'air naturel lui souffla le visage, il inspira et expira de l'air que lui soufflait le vent.
Il croisa ses bras, se retourna, marcha encore vers la porte de la grande pièce et rejoignit encore le couloir principal. Il prolongea une nouvelle fois ses pas, ses mains au repos, sa tête soulevée toujours calme et en silence. Le roi continua sa balade. Après cent mètres de marche, il freina ses pas, coupa sa trajectoire et se refugia dans la cour d'honneur.
Là, il voyait déjà sur une table beaucoup d'objets. Les uns servaient de décor, les autres rappelaient les figures emblématiques de l'histoire de son royaume. Il décidait de poursuivre ses pas vers cette table où logeait une figurine de son père qui témoignait sa résistance et son amour pour sa patrie. Ainsi, il la toucha, réduisit la poussière qui gouverna ce petit personnage en statue avec sa main droite, et dit :_ Tu avais raison père, la vie nous réserve des surprises qui peuvent obscurer notre avenir à court terme et emporter ses séquelles dans le long terme. J'aimerais encore une dernière fois sentir ta présence, écouter tes conseils, boire de ta sagesse et m'armer de ta bravoure.
Oui homme fort tu m'as baptisé Sagehill pour que l'esprit des anciens puissent demeurer en moi et en mon couronnement pour me permettre d'opter et de trancher en faveur de la paix.
Hélas ! vaillant roi, aujourd'hui j'ai peur de perdre cette lumière venant des anciens qui maintenait l'équilibre de mes choix. Oui père ! certes mon roi, j'ai perdu ce dynamisme. Dans quelques heures, tous vos combats, vos croyances, vos histoires, notre histoire père vont être remises en question. Donc je vous appelle au nom des descendants de Guélowar de me prêter ton courage, ta force, ton esprit compétitif ainsi que la grâce de tes anciens pour que je puisse m'imposer en faveur du Sine, et, défendre ton héritage, moi ton fils : Sagehill.Il déposa la figurine et s'arma de courage.
Au moment de se retourner, il entendit déjà la résonnance des pas enjambés dans sa direction :c'était Dadhill.
Sagehill
_ Je t'attendais fils, figure toi que je viens de rompre une palabre avec les anciens.
Dadhill
_ Que t-ont-ils suggéré dans tout ce qui nous arrive en ce moment ?
Sagehill
_ Ils m'ont appris que :
« les tams-tams ne pourront plus résonner pendant quelque temps en faveur des cérémonies, que les arbres revendiqueront leurs feuillages qui n'étaient pas en fane, que le Sine de Djilor pleurera ses enfants, que la vie nous surprendra et que ton choix déséquilibrera notre bonne gouvernance ».
Dadhill était en sueur après les paroles de son père, il balbutia ainsi en tentant de lui répondre. Malgré sa vive émotion, il lui rétorqua de manière précipitée :
_ Les anciens ont tort ; il n'y aura pas de bataille. J'irai moi-même voir le roi Mountagiss pour lui demander la main de sa fille et assumer mon amour.
Sagehill
_ Tu as raison fils, il n'y aura pas de bataille mais il y'aura de la guerre. Mountagiss préfère mourir plutôt que de te voir à côté de sa fille. Tu penses qu'il est venu jusqu'ici pour me mettre en garde contre ta relation avec sa fille. Bien sûr que non. Il est venu parce qu'il nous considère comme ses esclaves, comme des sous-hommes, il nous considère mon fils comme une communauté dépourvue de noblesse.
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Mon Amour détruit
FantasyJe suis Addiliss fille de mountagiss, roi du saloum de Djilor. Ma vie préageait simple dans l'obéissance de nos costumes et de nos traditions tout en acceptant la main de mon cousin jacqliss fidèle aux envies de mon père. Du côté de l'impossible par...