Chapitre 23

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Arrivée au royaume de Djolof
Bien habillés comme des monarques, Paroliss et Conficiss  arrivèrent au royaume de Djolof, ils rencontrèrent en premier les gardes royaux qui les posèrent des questions sur la raison de leur arrivée :

_Nous venons de Djilor, plus précisément au royaume du Sine ; nous voulons voir le roi, c’est important. Disait Conficiss.
L’un des gardes avisa la main du roi, qui avisa à son tour le roi de cette étonnante visite, si surprise. La nouvelle se répandit dans tout le palais royal, le roi fit appel à sa famille et toute la noblesse royale dans sa cour royale pour mieux accueillir ces étrangers.

La nouvelle tomba :

_Entrez messieurs, le roi veut vous recevoir. Disait l’un des gardes.

Ils entrèrent…Dès que leurs pieds se pointèrent dans la cour royale wolof, leurs courages disparurent car ils furent frapper par la beauté de l’architecture de la cour royale ainsi que la singularité des beautés rayonnantes qui y faisaient état-major.

Le roi, Cherif le grand ouvrit le dialogue :

_Que me vaut l’honneur de votre visite jeunes gens ?

Paroliss

_Nous venons de Djilor au royaume du Sine. Je suis là pour demander la main de votre fille Diarra.

Tout le monde fut surpris. Il continua :

_Depuis notre royaume, son prénom raisonnait, sa beauté faisait éclat à travers les bouches de griots en griots et de bergers en bergers. Et ceci stimulait de jour en jour mon courage pour venir demander sa main.

La foule s’étonna : waouh !il est courageux !

_Et qui êtes-vous ? Demanda le roi.

_Je suis Paroliss et voici mon petit frère Conficiss.

Le roi Cherif le grand

_Paroliss, êtes-vous un roi ?

Paroliss

_Non, je ne suis pas un roi.

Le roi

_Etes-vous un patriarche ?

_Pas dit tout !répondit Paroliss
Le roi

_Vous œuvrez dans quel domaine ?

Paroliss

_J’œuvre au service de mon oncle : Sagehill, le roi du Sine.

Le roi

_D’accord, donc tu es le neveu de Sagehill, roi du Sine.

_Oui, tout  à fait, répondit Paroliss.

Le roi

_Est-il au courant de votre présence ici dans mon royaume ?

Paroliss

_Sans doute, non.

Le roi

_Et qu’as-tu à offrir à ma fille comme dot ?

Paroliss

_J’ai quinze mille livres, trois pièces d’or et deux brebis !

Toute la noblesse royale se mit à rire : Ah, ah, ah ! 

_ Mais elle a entendu des villages, trois caisses d’or et douze troupeaux mixtes Dit Nder la main du roi.

Le roi repris ses interrogations :

_Qui est ta mère ?

_Coumba Ndofène de Guill.

Le roi

_Je comprends maintenant d’où vient ton courage .Ta mère était la responsable de tout ce qui lié au troc des marchandises venant de votre royaume vers d’autre royaumes y compris dans notre royaume. C’était une brave femme, très dévouée dans ses taches et très fidèle à ses caractères royaux, qui ne se laisser jamais ridiculiser car son physique imposait le respect dès le premier regard. Je respectais l’incarnation qu’a été ta mère.

Et l’autre, Conficiss, qui est ta mère ?

Conficiss

_Naficill était mère.

Le roi

_Je connaissais aussi Naficill, elle était la petite sœur de Coumba Ndofène de guill. Elle était morte noyée  d’après ce qu’on avait rapporté à son sujet. Ta mère aussi Conficiss était une bonne personne, tu hérites de ses yeux, Conficiss. Vous êtes issus tous les deux d’une bonne famille.
Mais il fallait en parler avec votre roi : Sagehill qui me connait bien.
Ecoutez-moi les jeunes : je n’aime pas bruler les étapes ni de désordre dans les ambitions, les grandes décisions ne se prennent pas à la hâte ni dans le désordre de nos pensées car la vie est un examen et le mariage reste un lien sacré qui dur toute une vie. Il ne s’agit pas de vouloir une beauté en rêve, ni de penser bien correspondre à la fille du roi, mais il faut détenir la capacité d’une méthode vouée, d’un caractère digne, d’un homme conscient et responsable dans tous ses actes pour pouvoir s’occuper d’une princesse.

Il posa ainsi cette interrogation à sa fille :

_Ma fille ce prétendant te convient-il ?

Diarra répondit :

_Non, pas dit tout, mais je le remercie de m’avoir fait savoir que  j’étais si célèbre, que mon prénom raisonnait tant à travers les royaumes…Toute la foule se mettait à rire.

Paroliss baissa sa tête après les mots de Diarra

Le roi

_Jeune homme lève ta tête haute, avec honneur, un homme ne se porte honte jamais devant une femme.

_Dans notre culture wolof ce sont nos filles qui choisissent leurs époux. C’est dommage que ce choix ne profite pas à ton jeune être.

Paroliss

_Ce n’est pas grave grand roi, je ne parlais qu’au nom de mon cœur.

Toute la foule se terrassa de rire…

Le roi

_Parfois il faut écouter son esprit au lieu son cœur. Tu as quel âge ?
Paroliss

_ J’ai dix-neuf ans.

La noblesse royale se mit encore à rigoler des dires de ce jeune prétendant qui venait chez eux pour défendre ses idées. Conficiss lui restait bouche bée car étant dépassé par les évènements  et la noblesse du roi : Cherif le grand.

Le roi

_Ma fille à vingt ans. Et il n’est pas aussi dans notre coutume de célébrer ces genres d’union avec cette différence d’âge moins favorable à l’homme.
En conclusion, Paroliss fils de Coumba Ndofène de Guill, la main de ma fille Diarra ne peut pas t’être accordée.
Donnez les à boire, à manger. Il faut aussi les offrir de l’argent d’une valeur de vingt mille livres et six pièces d’or.
Et accompagnez les jusqu’au sein de leur royaume.

_ Je m’en charge. Dit la main du roi : Samba Nder.

Ainsi, escortaient par trois gardes, Samba Nder était en route pour exaucer les vœux de son roi.

Mon Amour détruit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant