Le lendemain matin, Remus se réveilla vers 10h, il descendit prendre son petit déjeuner en cuisine, le sac confisqué la veille dans les poches. Après avoir mangé il alla directement voir Snape dans son laboratoire de potion. Il toqua prudemment, et attendit que Snape ouvre la porte.
« Que veux-tu Lupin ? » Demanda celui-ci d'un ton mauvais.
De toute manière il a toujours ce ton là...
« Je suis venu te voir car j'ai confisqué des potions et autres trucs illégaux. Or c'est ton domaine Snape. »
« Entre. » Il claqua violemment la porte. « Montre-moi ça. »
Remus déballa les affaires et les étala sur la table.
« En effet, ils montent un laboratoire de drogues ? »
« Je leur ai posé la même question... C'est des ingrédients qu'ils t'ont volé ? »
« Possible. »
Remus s'étonna de la cordialité de leur conversation, mais malheureusement celle-ci fut de courte durée. Snape lui lança un sort de Jambencoton en grognant que c'était pour les cheveux roses de la dernière fois. Remus se releva rageusement en invectivant Snape – qu'il traita de tous les noms – de lui enlever ce sort, ce dernier se contentant de sourire sarcastiquement. Remus soupira et tenta de se relever en s'appuyant sur la table, cependant sa main riposta et il envoya balader l'élixir d'euphorie qui alla se fracasser sur le sol. Snape eut un regard paniqué, cet élixir était hyper volatile, les effets se feraient ressentir rapidement. Il sauta par-dessus Remus pour s'enfuir, mais le loup-garou eut suffisamment de réflexe pour attraper Snape à la cheville et le faire tomber.
« Si on doit être défoncés, on le sera tous les deux ! » Grogna Remus.
Snape essayait de se dégager et de ramper jusqu'à la porte, mais la poigne de Remus était trop forte. J'aurai du lui paralyser tout le corps ! Ça m'apprendra à être trop gentil ! Snape cessa de se débattre en même temps que Remus cessa de le tenir, les deux riaient trop forts pour faire autre chose. Ils rirent comme des bananes pendant plus de 20min, ils en pleuraient tellement ils riaient. Finalement Severus fut le premier à se relever et fut surpris de sentir encore les effets de la potion. Ce n'était pas normal, ces élèves avaient dû trafiquer cette potion. Le sortilège qu'il avait lancé à Remus s'était lui arrêté par contre. Il se releva en chancelant.
« Normlemnt pas effet encor ? »
Snape explosa de rire en voyant l'air hébété de Lupin, qui lui aussi se remit à rire.
« Cttepossssion plas normal. »
Cette fois-ci ce fut au tour de Remus de se foutre de la gueule de Snape. Et les deux repartirent dans des grands éclats de rire.
« N'est bourrééééé ! » S'écria Remus en passant son bras derrière la nuque de Severus.
« Tla dit boufffiii. » S'exclama Severus d'une voix suraigüe en mettant lui aussi sa main derrière la nuque du loup-garou.
Ils sortirent côte à côte en titubant et slalomant, toujours en train de rire comme des baleines. Des baleines paranoïaques qui regardaient partout autour d'eux comme des souris pris au piège. En entendant des pas et des voix ils se mirent à courir comme des dératés, ils ne virent même pas McGonagall qui se transforma rapidement en chat pour sauter et les éviter.
« WAAA ! Un chat volant ! Tavu ! » S'écria Severus.
Au bout d'un moment ils arrêtèrent de courir, et se laissaient le temps de reprendre leur souffle. La course ne les avait absolument pas dessoulés. Ils continuèrent de déambuler dans le château sans jamais cesser de rire. Ils s'arrêtaient pour se battre contre les armures ou pour insulter les tableaux. Ils en profitèrent aussi pour mettre des coups de pieds à Miss Teigne mais durent de nouveau courir pour échapper à Rusard. Finalement celui-ci tomba sur deux élèves qu'il prit pour coupables et auxquels il donna des retenues. Les fautifs n'eurent aucun scrupules à se moquer des élèves et aucun regret. Ils continuèrent leur voyage et leurs divagations. Ils firent une pause à la Cuisine qu'ils pillèrent allégrement et maltraitant verbalement, juste un petit peu, quelques elfes au passage. Ça donne faim de courir. En sortant de la Cuisine ils reprirent leur course en entendant la voix de Dumbledore, mais ils n'étaient pas aussi efficaces, avec tout ce qu'ils avaient mangé, ils étaient bien trop lourds. Ils décidèrent donc de se cacher derrière des armures, en pouffant doucement. Ils y restèrent pas mal de temps avant de se décider à sortir, apparemment Dumbledore ne comptait pas passer par là. Alors qu'ils se retournaient pour revenir sur leurs pas, ils sursautèrent en hurlant en voyant Flitwick.
« Aaaah ! Un gobelin ! C'est immonde ! » S'écrièrent-ils avant de se remettre à courir, sans se retourner. Remus se prit les pieds dans la cape de Snape et tomba, entraînant l'autre à sa suite.
« Viiite ! Il va nous rattraper et nous mangeerrr ! » Ils se relevèrent précipitamment et continuèrent de courir. Ils ne s'arrêtèrent que quand ils n'arrivaient plus à respirer, ils paniquèrent en se disant que quelqu'un avait empoisonné l'air, ils coururent alors jusqu'au parc en rasant les murs, pour que personne ne les voit. Une fois dans le parc ils respirèrent un grand coup, pour chasser l'air empoisonné de leurs poumons. Et là ils continuèrent à déambuler dans le parc. Ils allèrent jusqu'au hangar à bateaux, et décidèrent de faire un tour de barque sur le lac. Ravis de leur bonne idée ils sautèrent dans le bateau et attendirent. Ils mirent dix bonnes minutes à comprendre pourquoi ils n'avançaient pas, ce qui les fit rire. Après encore dix minutes de fou rire Remus se décida à sortir de la barque et, alors que Snape était debout dedans, il la secoua violemment, Snape essayait de résister le plus longtemps possible, mais au bout d'un moment il s'effondra pour se relever immédiatement en riant.
« A ton tour ! Celui qui tient le plus longtemps ! »
Remus sauta en riant dans le bateau, alors que Snape n'en était pas encore descendu. Sans qu'ils ne comprirent trop pourquoi, la barque glissa et ils se retrouvèrent en quelques minutes sur le lac. Ils éclatèrent à nouveau de rire, se tenant mutuellement pour ne pas tomber. Finalement après trois quarts d'heure de sortilèges lancés un peu n'importe comment ils réussirent à ramener la barque sur le bord du lac. Ils en descendirent rapidement en maudissant cet objet de malheur et en l'insultant de tous les noms. Pour finir le travail ils y mirent le feu et repartirent satisfaits, après tout, elle le méritait. Alors qu'ils étaient cachés dans le parc, pour qu'ils puissent fumer une cigarette, ils virent une bagarre entre deux élèves de sixième année. Ils n'intervinrent pas et se contentèrent de prendre les paris.
« Je parie sur le Gryffondor ! »
« Sur le Serpentard ! »
Ils restèrent tranquillement assis à attendre de voir qui gagnerait. Finalement personne ne gagna, Minerva avait interrompu la bagarre sous les soupirs exaspérés des deux adultes. Croyant que Minerva avait repéré leur cachette ils s'allongèrent par terre sans respirer. Après un rapide coup d'œil pour s'assurer que la voie était libre ils se relevèrent et continuèrent leur promenade, quand ils revinrent de leur promenade il était plus de onze heures de soir et ils avaient des têtes épouvantables. Ils avaient été dans la forêt interdite et avaient faits de mauvaises rencontres, ils ne s'en souvenaient pas très bien, mais alors qu'ils se sauvaient la vie à tour de rôle, ils se déclaraient leur grande amitié. Mais de toute manière personne n'y croirait. Ils avaient loupé le dîner et sauver sa vie et celle d'un autre ça ouvrait l'appétit. Ils se dirigèrent donc en direction de la Cuisine, non sans avoir ris pendant dix minutes sur la poire qu'il faut chatouiller. Ils retournèrent dans le laboratoire de Snape pour reprendre de l'élixir. Mais comme ils n'en trouvaient pas, ils se contentèrent de l'herbe magique qui avait été confisqué un peu plus tôt. Vers 4h du maton ils s'endormirent lamentablement là où ils étaient, c'est-à-dire allongés par terre, et firent de très beaux rêves.
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Remus et son prisonnier d'Azkaban
Fanfiction12 ans après la mort de James et Lily remus se voit proposer le poste de professeur de défense contre les forces du mal a Poudlard . Malheureusement cette année va lui faire remonté des milliers de souvenirs heureux comme douloureux. La cause de tou...