Chapitre 26

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Petit chapitre tout mimi, tout moelleux sur la relation Natsu - Lucy, pour la suite de cette fiction.
Je pense d'ailleurs avoir atteint la moitié ce celle-ci, voir un peu plus.
Sur ce bonne lecture !

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- Tu penses que tu risques d'avoir des ennuies avec ce Luxus lundi ? Demandait Lucy, son regard résolument tourné vers le dôme de notre piscine pendant qu'elle faisait la planche.

- Hum... Malheureusement, il y a de grande chance. Soupirais-je, me rapprochant d'elle.

- Vraiment désolée, si je t'ai mis encore plus dans l'embarras. Tournait-elle enfin son regard vers moi.

- Ne t'excuse pas, rien que pour voir sa tête ça valait le coup. A vrai dire, je m'inquiète plus de ce qu'il risque de dire sur toi. Lui avouais-je.

- Il peut dire ce qu'il veut je m'en fiche, tout ce qu'il dira ne pourra jamais être pire que ce qu'on m'a déjà dit. Disait-elle calmement, levant un de ses bras, contemplant ses cicatrices de scarification.

- Je ne sais pas si ça doit me rassurer ou pas. Me moquais-je, sachant qu'elle préférait désormais en rire, quand bien même ça me fichait toujours des frissons son passé.

Ma réplique la fit rire pour une raison que j'ignorais et je souriais bêtement en la voyant quitter sa position pour venir vers moi. Son corps s'accrochant au miens afin de ne pas couler, j'enroulais mes bras autour de sa taille, souriant de fierté de pouvoir la porter et l'empêcher de se noyer grâce à ma taille plus grande que la sienne ; c'était bien le seul endroit où je pourrais la porter, dans l'eau. Ce constat, m'arrachait toujours une grimace et je me lamentais intérieurement de ne pas pouvoir faire cela en dehors de cette piscine, ça et d'autre chose.

Son corps pressait contre ma combinaison de plongé, j'avais une vue parfaite sur son corps mit à nu par son maillot de bain deux pièces et je laissais mes yeux vagabonder sur sa peau de lait, notant la moindre petite cicatrice, y passant parfois un doigt, caressant les marques de sa vie, souhaitant y laisser une trace d'amour. Ma tendresse la faisait sourire et elle s'agrippait à moi pour venir m'embrasser. D'abord lent et doux, le baiser devenait vite passionné. Je laissais mes mains parcourir la peau de son dos, lui arrachant un faible soupir de plaisir et je grognais en réponse en la sentant abaisser la fermeture éclair de ma combinaison, l'ouvrant juste assez pour avoir accès à mon torse. Je frissonnais en sentant ses mains délicates parcourir ma peau et je la sentis sourire tout contre mes lèvres en voyant l'effet qu'elle me faisait, vengeur je lui mordillais sa lèvre inférieure, laissant une de mes mains effleurer la courbe de ses fesses. Sa réponse à mes sollicitations fut immédiate et elle se pressait encore plus si ce n'est possible contre moi, sa généreuse poitrine s'écrasant contre mon torse.

Voyant qu'on s'emballait un peu trop tous les deux, je rompais le baiser, plongeant mes yeux verts dans ses prunelles brunes rempli de désir. La passion régnant dans ses iris, m'arrachait un déglutissement et je commençais à stresser. Lucy et moi étions deux jeunes sexuellement actifs, chacun d'entre nous ayant déjà eu un ou plusieurs copains avant l'autre, cependant, je n'arrivais pas à ne pas paniquer à l'idée d'aller plus loin avec elle. Oh bien sûr, j'en mourrais d'envie, après tout Lucy était une femme magnifique et il aurait fallu être un saint pour ne pas la désirer, c'était d'ailleurs encore plus dur de résister à la tentation quand elle me regardait avec ses yeux là et son corps presque nu tout contre le miens, mais je ne pouvais pas. Je me sentais bloqué par mes jambes et leur aspect. Personne hormis mon père et mon frère ne savaient à quoi mes jambes ressemblaient et je ne voulais pas qu'elle les voit. Je refusais d'affronter leur vision et son regard face à elle, j'avais peur de la dégouter au même titre que je me dégoutais. Alors quand elle me demandait ce qui n'allait pas je mentais, je lui disais simplement qu'on ne pouvait pas faire ça dans ma piscine, lui arrachant un violent rougissement de honte et des excuses bafouillées à moitié et sa réaction enfantine me fit rire.

Tu m'as redonné espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant