Chapitre 20

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De retour enfin ! Hallejuia j'en pouvais plus du mémoire et du rapport de stage ! Mais ça y est c'est fini ! Je vais donc enfin pouvoir continuer à écrire mes histoires et pour fêter ça, la suite de cette fiction avec le chapitre 20 tant attendu... Ou pas xD

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- Tu pense que Lucky pourrait me conseiller un bon psy ? Demandais-je à Lucy qui cherchait son maillot dans son sac à côté de moi.

- Hein ? S'écriait-elle.

Visiblement surprise par mon intervention imprévue, elle cessait brusquement tout mouvement, me regardant comme si j'étais un OVNI. Si la situation n'était pas aussi dramatique pour moi, j'aurais ri à ses yeux ronds et ses mains figées en l'air, un morceau de son maillot suspendu dans le vide.

- Tu veux aller voir un psy ? Demandait-elle confirmation, visiblement peu sûr de ce qu'elle avait entendu.

- Ouai... Je pense que ça ne me ferait pas de mal. Haussais-je les épaules, détournant le regard.

Honteux, de ressentir le besoin d'y aller, je ne pouvais plus nier à quel point mon cerveau était malade, après avoir lu les mots de mon père. Presque une semaine s'était écoulée depuis cette nuit-là, où j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps en réalisant à quel point je m'étais fourvoyé en beauté. Et depuis c'est à peine si je pouvais regarder mon père en face tellement la culpabilité me rongeait les entrailles. Je savais que j'avais besoin d'aide. Jamais je n'arriverais à sortir de cette spirale infernale tout seul ou avec seulement l'aide de mes amis. Jura avait eu raison... J'étais malade. Perdu dans mes pensées dérivant encore une fois sur ma situation minable, je ne sentis pas Lucy s'approchait jusqu'à ce qu'elle pose sa main sur mon épaule. Sursautant, revenant à la réalité, je posais mes yeux sur elle pour y voir un doux sourire.

- Je poserai la question à Lucky dès ce soir. Et ne t'en fait pas je ne te juge pas. Au contraire je trouve ça bien que tu prennes conscience de ton mal être et que tu veuilles de l'aide. Ça veut dire que tu avances, que tu veux guérir, même si tu ne le ressens pas comme ça. Me souriait-elle toute fier et heureuse.

- Merci Luce. Soufflais-je posant ma main sur la sienne, lui arrachant un frisson.

- Sinon où est ce que je peux me changer ? Questionnait-elle.

- La petite cabane à ta droite, il y a des affaires de piscine dedans mais tu devrais avoir suffisamment de place. Lui indiquais-je.

Maillot en main, elle partit se changer, pendant que moi je regardais dépiter ma tenue de plonger. Comme prévu Lucy était revenue à la maison un weekend pour qu'on puise nager ensemble, afin que j'aie enfin le courage de me jeter à l'eau. Je ne savais pas si elle croyait réellement à l'excuse bidon que je lui avais donné la dernière fois, ou si elle comprenait réellement pourquoi je n'osais pas me baigner seul, mais je lui étais reconnaissant de m'accompagner dans ce moment.

Enfilant ma combinaison, me trouvant effroyablement ridicule, je me glissais dans l'eau chaude du bassin, laissant l'eau me porter. Inquiet au départ, de retrouver à nouveau mes pensées noires et d'avoir envie de me laisser couler telle une pierre au fond d'une rivière, je me figeais de stupeur fasse à la sensation de mon corps dans l'eau. Trop surpris pour penser à me suicider une nouvelle fois, je me laissais flotter, réalisant peu à peu à quel point mes jambes ne me faisait pas mal quand je les bougeais. Certes je sentais l'eau qui forçait contre elles dès que j'esquissais un mouvement mais je me sentais tellement léger que je ne cessais de tourner sur moi-même, marchant sur le fond de la piscine, redécouvrant des sensations que j'avais presque perdu.

Tu m'as redonné espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant