Chapitre 24

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Tada ! Oui j'ai fait rapide cette fois-ci pour sortir le prochain chapitre xD
J'essaie de bomber un peu niveau écriture avant de commencer les révisions du concours de commissaire de justice >_>
Bien que j'aurais toujours le temps d'écrire, ça serra un peu moins que maintenant et j'ai peur de perdre toute l'inspiration que j'ai en ce moment si j'écris pas ^^

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Lorsque j'ouvrais les yeux, je fus surpris de me retrouver dans une chambre entièrement blanche, allongé dans un lit peu confortable, avec en bruit de fond le bip incessant d'une machine. Reconnaissant avec amertume une chambre d'hôpital, je grognais de mécontentement, me demandant ce que je foutais là, avant de me souvenir. Je m'étais évanoui suite à ma crise d'angoisse et mes amis n'ayant surement pas su quoi faire avaient dû appeler les pompiers, l'infirmerie du lycée étant fermé pour cause de travaux. Honteux de me retrouver de nouveau ici, pour une stupide crise d'angoisse, j'avalais difficilement ma salive en repensant au spectacle lamentable que j'avais dû donner aux autres et notamment à Luxus. Maugréant, je me relevais lentement afin de me mettre en position assisse, appuyant sur le bouton d'appel des infirmiers.

A peine appelais-je, que deux infirmières accompagnées d'un médecin débarquaient dans la chambre. Visiblement heureux de me voir réveillé, ils vérifiaient mes constantes, m'informant au passage de ce qu'il s'était passé. Apparemment mon cœur était parti en tachycardie suite à ma crise d'angoisse, ce qui aurait provoqué la perte de conscience. Cependant, je n'avais aucune séquelle à déplorer et je pouvais tout à fait rentrer chez moi maintenant que j'étais de nouveau conscient, le médecin ne manquant pas de me conseiller de prendre connaissance de ce qui avait causé la crise, pour en éviter une nouvelle. Son conseil me fit rire et je dû puiser dans les tréfonds de ma patiente pour ne pas l'envoyer chier. Je me raisonnais en me disant que ce pauvre gars ne faisait que son boulot et n'était pas au courant de mon passé, je me contentais donc de le saluer brièvement avant de sortir de cette maudite pièce, retrouvant mon père et mon frère m'attendant dehors, mon frère mangeant des bonbons, surement acheté au distributeur de l'hôpital.

Lorsqu'ils me virent, leurs yeux s'illuminaient de soulagement et Roméo ne put s'empêcher d'accourir vers moi pour me prendre dans ses bras. Faisant malgré tout attention à ne pas trop me bosculer, il s'accrochait à ma taille, pleurant ton son soul. Déconcerté par sa réaction, j'enroulais mes bras autour de ses épaules, le rassurant du mieux que je pouvais en lui disant que j'allais bien, que ce n'était rien. Incapable de prononcer quoique ce soit à travers ses larmes, il se contentait d'hocher la tête à mes mots et on restait ainsi pendant plusieurs minutes avant qu'il ne se calme et me lâche. Je lui souriais alors gauchement, lui grattant la tête, m'en voulant de l'avoir autant inquiété pour une stupide crise d'angoisse. Néanmoins, je n'eu pas le temps de souffler, à peine Roméo se détachait de moi que mon père venait me prendre dans ses bras à son tour. Ma tête heurtant son cou, je sentais bien qu'il se retenait de pleurer lui aussi et je n'hésitais pas une seule seconde à lui rendre son étreinte. Depuis qu'avec mon père on avait mis en place le carnet comme mode de communication, les choses allaient un peu mieux entre nous et je ne le repoussais plus systématiquement, croyant qu'il ne voyait en moi plus que l'ombre de moi-même.

- Si tu savais comment tu nous a fait peur. J'ai cru que mon cœur allait s'arrêter quand Grey m'a dit qu'on t'amenait à l'hôpital, je pensais encore qu'on allait me dire que tu étais entre la vie et la mort. Sanglotait mon père, de légères larmes roulant sur ses joues, celles qu'il ne pouvait pas retenir.

- Je suis désolé, pardon de vous avoir fait peur une nouvelle fois. Resserrais-je mon étreinte autour de son corps qui avait maigri au cours des derniers mois.

Etonnamment, je crois que je prenais enfin pleinement conscience du traumatise qu'avait aussi subi ma famille lors de mon accident. La simple évocation de l'hôpital réussissant à les faire paniquer. Le fait d'avoir failli me perdre une fois, les marquant au fer rouge et désormais je comprenais véritablement pourquoi mon père était devenu aussi protecteur.

Tu m'as redonné espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant