Chapitre 32

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Hello ! Ca commençait à faire un moment ici. Faut dire que j'ai pas mal galéré à l'écrire celui là, je n'arrivais à retranscrire ce que je voulais, c'est d'ailleurs un des chapitres que j'aime le moins. Mais bon la phase transitoire vers la dernière partie de l'histoire est rarement simple à écrire donc bon. J'espère que ce petit chapitre vous plaira malgré tout, sur ce la bise.

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Vêtu d'un jean bleu pétrole et d'un sweat rouge à capuche, j'attendais patiemment Lucy à l'adresse indiquée. Assis à l'arrêt de bus, je jouais à un jeu sur mon téléphone, ignorant les messages impatients de mes amis. Depuis que je leur avais proposé d'amener Lucy à la soirée, ils étaient comme fous, excités comme des puces à l'idée d'enfin la rencontrer. J'avais proposé à mes amis mon idée de venir accompagné de Lucy directement après notre échange SMS et bien évidemment ils avaient accepté avec entrain. Si au départ, je me disais que peut être la présence des filles les feraient repousser l'idée de la rencontrer dans de tel circonstance, il n'en fut rien et honnêtement j'aurais dû m'en douter. Ils rêvaient trop de la rencontrer - hormis Grey bien entendu – et ils devaient tous se douter qu'elle me serait d'un soutien précieux pour passer la soirée.

Voilà donc la raison pour laquelle j'attendais ma copine à un arrêt du bus situé juste à côté de la maison de Jellal un samedi soir. Mon père m'ayant déposé il y a quelques minutes, son regard oscillant entre joie de me voir reprendre une vie normale et inquiétude en sachant qui il y aurait de présent et ce que cela risquait de réveiller en moi. Mes idées noires étant toujours là malgré mon combat incessant contre elles. Mais en présence de Lucy et de mes amis, je pouvais tout surmonter j'en étais sûr, puis j'avais fait trop de progrès pour tout laisser tomber maintenant. Alors quand je vis enfin le bus de Lucy arriver, je me relevais le plus fièrement possible, me répétant une fois de plus que tout allait bien se passer, comme une litanie incessante que je me répétais depuis que j'avais accepté de participer à cette fête, et je me dirigeais vers ma blonde préférait que je venais d'entrapercevoir.

Rayonnante, Lucy portait une petite robe rouge lui arrivant à mi-cuisse, avec une veste noire, des collants opaques noirs et des derbys noirs, ses long cheveux blonds relevé en une queue de cheval haute, laissant s'échapper quelques mèches folles sur le devant. La trouvant magnifique, je ne pus résister à la tentation de la prendre dans mes bras et de l'embrasser à peine arriver à sa hauteur, lui arrachant un petit rire affectueux. Le baiser durait une fraction de seconde avant que je me décolle, lui offrant un sourire tendre qu'elle me rendit, avant de saisir ma nuque de ses mains pour me ramener à elle.

- Prêt ? Me demandait-elle après notre baiser, ses yeux cherchant la moindre trace d'angoisse dans mes yeux.

- Prêt ! Affirmais-je, lui prenant la main, la guidant vers l'immense maison de Jellal.

La maison de Jellal se trouvait être une vieille maison du centre-ville, ce genre de baraque immense qui finissait souvent découper en plusieurs appartements. Sauf que lui ses parents avaient conservé l'entièreté de la maison, ce qui faisais qu'il possédait suffisamment de pièce pour abriter tout un régiment, surement était-ce pour cela que les gars avaient décidé de faire la soirée chez lui, ainsi tout le monde pouvait rester dormir si besoin.

Resserrant ma prise sur la main de Lucy, je soufflais un grand coup, avant de toquer à la porte m'apprêtant à faire un pas de plus vers ma guérison. Lucy, m'offrant un regard d'encouragement, ses yeux brillants malgré tout de ses propres doutes. Décidemment, on formait véritablement une belle brochette de bras cassés à nous deux, mais qu'importe on était heureux ensemble et on allait tout traverser, je le savais. Alors quand Jellal nous ouvrit tout content de nous voir enfin arrivé, je lui offrais un de mes vieux sourire, la foi que Lucy m'offrait et que je mettais dans notre couple me rassurant, faisant fuir mes démons pour l'instant.

Tu m'as redonné espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant