IL PLEURE DANS MON CŒUR | N.O.S. (PNL)

𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓-𝐍𝐄𝐔𝐅

[ le chapitre 30 a été posté ce matin par erreur avant même celui-ci, je viens donc de le dépublier pour vous poster le chapitre 29 et que vous ayez ce qu'il faut dans l'ordre ! faites donc attention à avoir bien lu le 29 avant le 30 !
that's my bad, enjoy ♡ ]

Lila.

– Non, Lucas, non ! T'es bête ou quoi ?

– C'est une question comme une autre, il hausse les épaules.

– Ma parole que si t'existais pas, il aurait fallu t'inventer, Clémence essuie une petite larme qui coule sur sa joue.

– Mais frère, arrête de te foutre de ma gueule !

– Casper, j'essaie de retenir un rire, c'est ma meilleure amie depuis des années ! T'as déjà couché avec Kemil ?

– Mais t'es folle ou quoi ? il crie presque.

– Bah c'est pareil pour nous !

Lucas avait dormi à l'appartement hier soir et on s'était fait une petite journée tranquille tous les trois. Depuis quelques jours, Clémence et lui étaient officiellement ensemble mais ils restaient très réservés, ils ne s'approchaient pas physiquement si quelqu'un était avec eux dans la même pièce. Lucas était une des seules personnes que je supportais pendant des jours entiers sans avoir besoin d'un moment seule pour recharger les batteries, et Dieu sait comme Lucas peut prendre de l'énergie tellement il en a. Comme en ce moment. Il nous a fallu dix minutes pour qu'il comprenne que Clémence et moi n'avions jamais couché ensemble.

– Mais vous avez déjà pris votre douche ensemble !

– Et tu crois qu'on se touche les seins ?

– Allez, ça y est. On stoppe la discussion.

– Ah ! Quand je parle de toucher ta meuf, c'est plus la même, hein ?

– Toi si je t'attrape, t'es morte !

J'explose de rire et je n'ai pas le temps de faire le tour complet de la table qu'il m'attrape en moins de cinq secondes. Ce bâtard rate mon pull d'un millimètre alors il me tire vers lui par les cheveux et je hurle de rire en lui frappant le torse.

– Meuf, t'as plusieurs appels en absence de Nabil, annonce Clémence.

Je fronce les sourcils en redescendant de mon petit nuage. Que Nabil m'appelle, c'est une chose, mais m'appeler plusieurs fois de suite alors que je ne réponds pas – comme d'habitude – ce n'est pas normal : il se passe quelque chose.

– Allô ?

– Putain ! Enfin, bordel de merde ! Passe-moi Lucas, vite.

– Bonjour à toi aussi, tu...

– Lila, s'il te plaît. On a pas le temps, là !

Mon sixième sens avait raison et mon corps s'emplit de stress en une seconde face à sa voix à l'autre bout du fil. Sans chercher à comprendre, je tends mon téléphone à Lucas qui fronce les sourcils à son tour en le plaçant à son oreille.

– Je crois qu'il est éteint, j'ai plus de batterie. Putain. Paris, quatorzième. Ouais, on arrive !

– Qu'est-ce qui se passe ? je demande de suite.

– Jasmine a eu un problème, elle est à l'hôpital.

– Je reste ici, allez-y en famille, sourit doucement Clémence.

– Je reste là aussi, alors.

– Toi tu viens avec moi, Nabil a besoin de toi.

Clémence me fait un signe de tête et je me précipite pour attraper une veste et une paire de baskets et suivre Lucas jusqu'à la voiture. Même si je sais que j'ai ma place entre eux ne se discute plus, j'ai l'impression que je n'ai pas ma place là-bas mais si Nabil a besoin de moi, je ne me pose pas de questions et je serai à ses côtés.