Nabil.
L'amour de ma vie est une grosse folle. Même mes parents ne lui font plus peur. Elle a passé le début de soirée collée à Clémence, profitant d'avoir retrouvé sa meilleure amie puisqu'elles ne se voient plus autant qu'avant maintenant que Lila et moi sommes en ménage, puis a rapidement dévié avec Lucas. Mes parents sont rentrés chez Yanis il y a deux bonnes heures et depuis, c'est un sacré bordel. Elle a, comme à chaque fois, fait un concours de shots contre Lucas, qu'elle a bien évidemment gagné, et ne se gêne pas pour danser comme une Déesse depuis trois-quarts d'heure. Et trois-quarts d'heure, avec le corps de ma copine, c'est de la torture.
– Soraya, je lance avec un regard noir, arrête ça. Tout de suite.
Elle hausse les sourcils en signe de provocation et me montre son majeur. Yeux dans les yeux, elle tire la main de Naya et roule des hanches. Je me pince l'arête du nez, ne pouvant pas détourner mon regard d'elle. Ma femme est extraordinaire, Lucas passe un bête d'anniversaire et je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie. Yanis et Salomé ne se sont pas décollés de la soirée, cette jeune femme d'une année plus jeune que mon petit frère est très timide mais n'a pas hésité à venir nous voir et nous parler. Je fais une confiance aveugle à Lila, je sais qu'elle a déjà parler avec elle et même si ce n'est que la première fois qu'elle la voit, elle adore assez Yanis pour me dire si elle avait senti quelque chose de bizarre.
– Mais t'es malade ! hurle ma brune.
– Vomis pas ! préviens Lucas.
Mon cousin balance Lila sur son épaule et se met à tourner sur lui-même, mort de rire. Je peux mourir pour la voir sourire, elle ne l'a pas assez fait au long de sa vie et aujourd'hui, je suis fier d'être celui qui lui permets de le faire autant.
– C'est un des meilleurs anniversaires de ma vie, s'écrit-il.
Lila et ma mère avaient tapées dans le mille. En résumé, on partait tous en voyage, mais il allait surtout chez Clémence, en Italie. Quand la musique se termine, ma brune plante un bisou sur la joue de Naya et me retrouve. Cette femme va me tuer un jour et je ne cesse de le répéter depuis notre première rencontre. Je vois Jasmine se lever pour rejoindre la chambre dans laquelle Tarik a mis les petites à dormir et Lila me tire le bras pour m'emmener avec elle en plein milieu du salon.
– Tu m'aimes à quel point ? demande-t-elle soudainement.
– C'est même pas possible de te l'expliquer.
– Alors... danses avec moi.
– Dans tes rêves.
Elle se plante devant moi, sourcils froncés, et son regard ne démord pas de sa demande. Danser, et puis quoi encore ? Elle veut déjà m'embarquer dans une valse lorsqu'on se mariera, faut pas non plus déconner.
– Tu veux encore dormir seul ce soir, toi.
– C'est du chantage ?
– Tu m'interdis de bouger mes fesses depuis tout à l'heure devant les gens et quand je viens te chercher, ça ne te va pas non plus ?
– Effectivement, je préférerais que tu me twerkes dessus plutôt que sur tes copines, c'est...
– Te twerker dessus ? Parce que ça finirai bien, peut-être ?
– Oh, mon amour... je souffle, si tu veux que ça finisse comme la dernière fois, fais-toi plaisir.
Elle roule des yeux et je souris en la voyant rougir. Les mains fermement posées sur le dessus de ses hanches, je me penche pour l'embrasser. Malgré le fait qu'elle soit à l'aise avec la famille, elle a souvent tendance à oublier qu'elle n'est pas capable d'assumer un quart des conneries qu'elle me dit quand nous ne sommes pas que tous les deux. Putain. Le sourire qu'elle arbore depuis le début de cette soirée me fait tellement de bien au cœur qu'il est hors de question que je lui dise non, mais je ne danserais pas pour autant. Je la fais pivoter sur elle-même afin qu'elle me tourne le dos et passe mes bras autour de sa poitrine quand elle m'embrasse la joue. Rapidement, elle se remet à bouger, ce n'était peut-être pas une bonne idée mais au moins, cette malade ne se trémousse plus sur les filles.
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IL PLEURE DANS MON CŒUR | N.O.S. (PNL)
Fanfiction" Perdre son premier amour, c'est comme si le monde s'écroulait. C'est avoir l'impression que le cœur est condamné à une souffrance éternelle, que la blessure ne guérira jamais. C'est enchaîner les longues nuits sans sommeil, les longs jours sans so...