Entre Amour et Vengeance Tome II

♥️Chapitre 31♥️

  Sur le regard stupéfait des gens présents, Coralie sortit de la véhicule.
  Marc a envie de la secouer pour la faire retourner dans la voiture illico  mais hélas, il y a trop de témoins qui assistent à la scène, il ne peut rien faire.
  Il est sûr que sa femme est en train de jouer la comédie d'une personne droguée. Ou du moins est-ce l'injection qui la fasse agir ainsi? Non ça ne peut pas être la cause.
  Cassie et Cassandra sont les premières à réagir en courant vers leur mère pour la soutenir.
Marc est furieux.
-Maman, comment te sens-tu? demandèrent-elles cœur.
-L'esprit un peu brouillé, mais ça va.
  Marc choisit cet instant pour intervenir à son tour.
-Mon amour, pourquoi tu n'es pas restée te reposer dans la voiture? Tu viens à peine de quitter l'hôpital.
-Si maman a la mine aussi fatiguée c'est à cause de toi, lui accusa Cassandra. Elle a été forcée de quitter l'hôpital par ta faute.
-Tu vois comment elle est agressive envers moi inspecteur. Ma belle fille me déteste de toutes ses forces. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter toutes ces haines.
-Assez papa, s'écria Cassie. Tu as un tel toupet que personne n'a pu soupçonné à quel point tu es mesquin. Viens maman, on part maintenant.
  Marc s'interposa entre sa fille et sa mère.
-Ma femme reste avec moi.
-Pas question. On ne va pas laisser maman avec toi.
-Victoria, répéta à nouveau Coralie.
-Qui est Victoria? demanda l'inspecteur.
-Contentez-vous de faire votre travail Inspecteur. Mais bien sûr, que je suis bête, vous êtes incapable de le faire correctement. Vous n'êtes même pas capable d'arriver à arrêter cette femme qui a tenté de me poignarder avec ce couteau, cracha Marc d'une voix furieuse.
-Ma femme n'a rien fait, intervint Steeve. C'est toi qui passe ta vie à menacer les gens.
-Moi, je suis toujours curieux de savoir qui est cette mystérieuse Victoria que Madame Jordanni a fait référence toute à l'heure. Je l'ai bien entendu dire que sa fille ne va pas finir comme elle.
-Ecoutez... , commença Marc.
-Non, c'est vous qui allez m'écouter Monsieur Jordanni. Je suis un inspecteur de police et c'est moi qui représente la loi ici. Les questions c'est moi qui les pose. J'ai été appelé par un témoin qui m'a averti que vos hommes et vous menacent deux femmes et quand je suis arrivé ici, je vous trouve blesser.
  Marc Jordanni maudit encore cet homme qui a osé prévenir la police. Il aurait déjà fini bien longtemps avec Cassandra.
-Et vous avez trouvé qui avait l'objet qui m'a blessé, non? répliqua Marc énervé.
-Patron, calmez-vous, lui dit Robenson. Il ne sert à rien de s'énerver.
-Inspecteur, le couteau m'appartient. Ma sœur l'a pris quand il vous voyait arriver.
-Ah, je vois. Madame voulait jouer aux héroïnes. Et pourquoi avez-vous emmené ce couteau ici Mademoiselle?
-Pour me défendre contre mon père. Marc Jordanni. Il a essayé d'emmener ma sœur de force chez lui et je me suis débattue contre lui et il s'est blessé.
  Nico vient de se mettre à côté de sa fiancée et lui passa le bras autour de ses épaules.
-Moi j'appelle ça de la légitime défense, intervint Nico. Ma fiancée n'a fait que se défendre contre l'attaque d'un pervers.
-Qui tu traites de pervers imbécile? S'estomaqua Marc.
  Robenson le retient pour l'empêcher de se jetter sur Nico qui le nargua.
-C'est toi que l'inspecteur dois arrêter. Tu n'es qu'un vulgaire criminel qui aurait dû être derrière les barreaux depuis longtemps.
-Ça suffit! dit l'inspecteur. Si l'un de vous souhaite porter plainte, vous pouvez toujours vous rendre au commissariat. Pour la dernière fois, quelqu'un va finir par me dire qui est Victoria.
-Le nom est Victoria Lombardy, elle est la sœur de ma femme, la fille aînée de Coralie,  Marc Jordanni l'a vendu à des hommes riches quand elle a atteint l'âge de sept ans, expliqua Steeve.
-C'est une accusation très grave Monsieur Darrington, ajouta l'Inspecteur.
-C'est faux! s'exclama Marc.
-C'est à la justice de déterminer si vous êtes coupable ou pas Monsieur Jordanni, reprit l'inspecteur.
-Viens maman, on retourne à l'hôpital.
-Ma femme n'ira nul part avec vous. Elle reste avec moi, déclara Marc Jordanni d'un ton froid et déterminé.
-Visiblement votre femme ne va pas trop bien Monsieur Jordanni. Il doit retourner à l'hôpital sinon je vais enquêter plus sur la rumeur qui vous accuse d'avoir maltraiter votre femme.
-Si vous n'étiez pas un inspecteur de police, je vous...
-Oui je suis un Inspecteur de Police. C'est moi qui fais la loi. Sinon vous comptez faire quoi?
-Savez-vous que vous pouvez regretter vos petits excès de zèle, Inspecteur?
-Vous me menacez Monsieur Jordanni?
-Non, dit Marc en plaquant un faux sourire sur les lèvres. Je me contente tout simplement de vous prévenir de ce qui pourrait vous arriver Inspecteur si vous vous mettez en travers de mon chemin.
-Je ne fais que mon travail Monsieur Jordanni. Et je vous annonce toute de suite que je vais ouvrir une enquête sur vous et sur Victoria Lombardy.
  Tout le monde regarda l'inspecteur d'un air stupéfait.
-Mon prédécesseur avait reçu de nombreuses plaintes vous concernant, il a choisi de les ignorer moi je ne compterai pas agir ainsi. Dès demain, une enquête sera ouverte sur vous.
-Avouez que vous faites cela pour faire plaisir à ma belle-fille Cassandra...
-Votre belle-fille n'a rien à voir dans...
-Tss tss, je vois clairement dans votre jeu. Vous pouvez toujours enquêter sur moi mais vous ne trouverez rien.
-Vous vous trompez Monsieur Jordanni, avant mon arrivé, j'ai reçu un homme qui a déposé une plainte contre vous et m'a révélé des choses pour le moins inattendu sur vous.
  Marc sentit la panique le gagner mais il ne montre rien. Il remarqua le regard triomphant de Steeve.
-Si c'est de cet homme, commença t-il en pointant le doigt sur Steeve...
-Détrompez-vous, ce n'est pas Monsieur Darrington. Cet homme m'a révélé des choses affreuses que vous avez fait à Victoria, c'est pour ça que le nom de cette Victoria m'a un peu interpellé dans votre conversation.
  Cassandra et Cassie relevèrent leur tête. Cassandra regarda Steeve mais ce dernier secoua la tête et elle le voit occuper à parler au téléphone. Lui non plus n'était pas au courant. Alors qui est cet homme qui a déposé plainte contre Marc. Est-ce que ça se pourrait être son père? Non, impossible. Si Marc découvre qu'il est toujours vivant, il serait capable de tenter de le tuer à nouveau.
-Je suis un homme honnête Inspecteur et dès demain, je ferai appel à mes avocats. Préparez-vous.
  Marc alla s'éloigner mais il se tourna vers sa femme, leur regard se croisait, il leva un doigt menaçant vers elle comme pour la prévenir de quelque chose.
  Cassie conduit sa mère à sa voiture et l'aida à s'installer. Après avoir refermé la portière, elle se tourna vers son père.
-Je vous interdis de t'approcher de ma mère.
-Coralie est ma femme. Tu ne peux pas m'interdire quoi ce soit. Si je lui demande de rester, elle le fera. Même toi, tu ne pourrais pas l'en empêcher.
-C'est parce que tu la menaces, ajouta Cassandra.
-Nuance c'est parce qu'elle m'aime. Bientôt ma femme sera à mon côté et ce n'est pas un inspecteur de pacotille qui m'empêchera de la voir, dit-il en toisant l'inspecteur  avec dédain.
-Allons-y patron. Nous n'avons plus rien à faire ici.
-Sachez que je n'ai pas dit mon dernier mots, les prévint-il.
  Marc Jordanni regarda les trois voitures s'éloigner d'un air mauvais en les maudissant intérieurement.