♥️Chapitre 32♥️

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Tous les regards se convergèrent dans une seule direction: Coralie. On attend tous sa réaction.
Cassie se précipita vers elle en remarquant le léger tremblement qui saisit son corps. Elle l'aida à prendre place dans le fauteuil le plus proche.
-Écoutez, je ne sais pas ce que maman t'a fait et je ne cherche pas non plus à la défendre mais elle vient à peine de sortir de l'hôpital alors peux-tu laisser cette conversation pour une autre fois? Notre mère a été très malade.
-Oui c'est ce qu'on m'a appris. Mais si elle avait le courage de quitter ce monstre, elle ne sera pas dans cet état. Si elle avait soucié une fois de ma disparition...
-Mais je t'ai cherché Vicky...
-C'est faux. Et tu as perdu le droit de m'appeler Vicky depuis que tu m'as abandonné entre les mains des hommes de ton mari.
-Je ne savais pas...
-Tu le savais Coralie, s'écria Victoria.
-Bon ça suffit, s'écria à son tour Cassie d'on ton ferme. On laisse cette conversation de côté pour le moment. Chéri, peux-tu m'aider à monter maman dans sa chambre? demanda t-elle en se tournant vers Nico.
-Bien sûr.
-On a installé maman dans la chambre à gauche au fond du couloir. Victoria, je crois que notre sœur a raison. Maman vient de subir un terrible choc, il faut qu'elle se repose un peu.
-Bien sûr, dit-elle en grinçant les dents.
Puis elle tourna les talons. Cassandra soupira.
-Patience ma chérie, dit Steeve en lui entourant ses épaules de ses bras. Victoria a été blessé et ses plaies auront du mal à cicatriser.
-Oui mais elle a été blessante envers maman.
-Elle a peut-être ses raisons et ta mère aussi.
-C'est vrai. D'après Cassie, mon père... Je veux dire Marc Jordanni a interdit à maman qu'elle fasse allusion à la disparition de sa fille. Il lui a même interdit qu'elle prononce son nom à la maison.
-Eh bien c'est fini maintenant. Cet homme ne peut plus faire rien contre ta mère et encore moins contre toi mon amour.

Marc Jordanni avança dans la pièce et Leah recula.
-Je ne vais pas rester une minute de plus dans ta maison. C'est fini, je ne prendrai plus part à tes petits coups tordus.
-Voyez-vous ça Christian. Leah veut déjà nous laisser.
-Si tu ne me laisses pas partir Marc Jordanni, j'appellerai la police et je raconterai tout ce que tu as fait. J'ai déjà appelé mon oncle.
-Tu as fait quoi?
-J'ai appelé mon oncle.
-Et qu'as-tu dit à ton oncle?
-Que s'il ne me voit pas chez lui demain, c'est que tu me retiennes de force ici et qu'il appelle la police.
-Christian, laisses-nous seul, ordonna Marc d'une voix dure.
-Non Christian, s'il te plaît. Ne me laisse pas seule avec lui.
-Quoi? Tu as peur de moi maintenant? Tu sais très bien que je ne te ferai aucun mal.
-Alors pourquoi tu demandes à Christian de nous laisser seul?
-Tu veux qu'il assiste à ce que nous allons faire? Moi je n'aurai aucun problème.
-Et... et qu'allons-nous faire? bégaya Leah en regardant de droite à gauche. Tous ce que je veux c'est quitter cette maison et rentrer chez moi.
Marc enleva sa veste et commença à enlever les boutons de sa chemise, un sourire narquois au coin de ses lèvres.
-Je suis plus explicite maintenant?
Leah recula et son dos heurta le dos de Christian qui était derrière lui.
-Christian, dis-lui que je n'ai aucune envie de faire l'amour avec lui.
-Qui lui a parlé de faire l'amour? ricana Marc en détachant le boucle de sa ceinture. Ce soir, j'ai envie de me décompresser et vu que tu es celle que je trouve sous la main, je vais te prendre.
-Non, non je ne veux pas. Christian je t'en prie...
-Arrêtes cette comédie Leah, dit Christian en la secouant. Et ne joue pas le rôle des vierges effarouchées, cela ne te va pas du tout. Après tout, tout le monde sait que tu es une petite allumeuse rien qu'à voir la façon dont tu t'habilles.
Leah essaya de tirer sa robe courte sur ses jambes.
-Enlèves-la, ordonna Marc en voyant son geste
-Non.
D'un coup sec, Christian déchira le bas de la robe et la lui enleva complètement. Elle se retrouve en sous-vêtements devant les deux hommes.
Quand Marc découvre son anatomie et que les sous-vêtements ne cachent pratiquement rien, il passa la langue sur ses lèvres. Son regard descendit plus bas sur sa culotte d'où une fine bande élastique irisée vient apporter maintient au culotte puis son regard remonta au soutien gorge qui devoilèrent les pointes de ses seins. Ses yeux brillaient d'un désir sauvage.
-Joli sous-vêtements.
-Oui notre Leah a toujours eu très bon goût pour les dessous, dit Christian en soupesant ses seins comme si on vérifie un vulgaire marchandise.
-Je ne te le pardonnerai jamais, siffla Leah entre ses dents en toisant Christian.
-Que croyais-tu? Tu vivais dans la maison du patron, il te paie ta nourriture et tes vêtements et puis tu ne comptes rien donner en retour.
Ses mains glissèrent sur son ventre puis descendre plus bas pour caresser son mont Vénus.
Leah serra les jambes.
-Tu les écarteras bientôt de ton plein gré ma belle. Va trouver ton patron.
-Imbécile, marmonna Leah.
Malgré le dégoût que lui inspirait Marc, elle fut contente de lui inspirer ce désir. Et pourquoi ne pas prendre les choses comme elles viennent. Peut-être qu'elle peut utiliser son corps pour obtenir ce qu'elle veut de Marc.
Elle s'approcha d'une démarche lente vers lui et la fixa en mordant ses lèvres.
-J'ai toujours su qu'au fond tu étais une véritable petite salope, murmura Marc.
Ces mots lui frappèrent en plein fouet mais elle ne démontre pas qu'ils l'ont blessé. Elle sait depuis longtemps que Marc est un véritable goujat avec les femmes.
Elle poussa un petit cri quand en arrivant près de lui il l'attira vers lui d'une manière brusque.
Elle posa les mains sur lui et remarqua que ses muscles sont très fermes pour son âge. Elle continua de le caresser et sourit intérieurement en le voyant fermer les yeux et retint un gémissement quand une de ses mains descend plus bas pour toucher son érection.
-Très impressionnant, murmura t-elle.
Elle entendit le rire ironique de Christian derrière elle. Elle avait complètement oublié sa présence. Elle alla reculer mais il la retint d'une poigne de fer.
-Continue, intima t-il.
-Je veux que Christian sorte de la chambre.
-Pas question. C'est toi qui tenais à ce qu'il assiste à nos petits ébats. Il va regarder comment je vais te prendre partout dans cette chambre: contre le mur, la porte, sur le lit, contre le buffet, partout ma petite pimbêche.
Leah sursauta quand il écarta sa culotte d'un geste brusque et sec et enfouit son doigt en elle. Leah crut defaillir.
-Regardes-moi ça Christian, tu vois comment elle écartes ces jambes, cette fille qui prétend plutôt ne pas m'avoir désiré est déjà toute mouillée avant même que je la touchais.
-Tu n'es qu'un misérable, murmura Leah morte de honte de désirer les caresses de Marc Jordanni.
Et il sait très bien comment la faire fondre. Elle mordit les lèvres pour ne pas crier son plaisir. En la voyant se retenir pour ne pas gémir, Marc Jordanni exacerba ses caresses. Elle posa les mains sur son épaule pour ne pas tomber, ses deux jambes ne la portèrent plus.
Un sourire malsain se dessina sur ses lèvres.
-Vous, les femmes, vous êtes tous pareilles. Vous êtes menteuses et sournoises. Courtney prétendait ne pas me désirer mais au fond je savais que c'était faux, elle voulait que je la prenne mais elle avait honte de me l'avouer.
-Qu'est-ce que la mère de... de... Steeve a à voir avec nous?
-Parce que je la cherche dans chacune des femmes que je rencontre.
D'un mouvement sec, il dechira sa culotte et la plaqua contre la porte.
-Tu te souviendras toute ta vie de cette nuit.
Sans aucune autre forme de procès, il la pénétra d'un vigoureux coup de reins et la pillona sans pitié.
Les cris de Leah retentit dans toute la maison.

Entre Amour et Vengeance Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant