STRANGERS

Chapitre 29

Hello ! Voici le nouveau chapitre qui je l'espère vous plaira. Je vous souhaite un bon grand prix a tousser une bonne soirée ! Pour ma part, j'espère ne pas être trop déçu des résultats de Ferrari... 

*****

On continu de marcher tranquillement dans le couloir côte à côte quand Charles ralenti.

⁃ Ma chambre est là.

Il s'arrête et cherche la carte de sa chambre dans son porte feuille. Une fois entre ses doigts, il relève sa tête vers moi.

⁃ Tu veux entrer ? On discute ?

J'hoche la tête doucement. Il ouvre donc la porte et se met sur le coté pour me laisser passer. J'entre tranquillement alors qu'il allume une des petites lumières, ce qui nous laisse dans une ambiance tamisée.

Je retire ma veste et il fait de même.

⁃ Tu veux quelque chose à boire ?

⁃ Non, c'est bon, merci.

On s'installe sur le canapé et c'est la qu'un silence s'installe. Il est plutôt pesant, voir même gênant, mais c'est parce qu'aucun de nous n'ose commencer. Il joue avec sa bague mais ça ne m'étonne pas vraiment. Après un petit temps, il finit tous de même par rompre le silence qui c'était installé.

⁃ Je suis désolé.

⁃ Pourquoi tu t'excuses ?

⁃ Parce que je n'ai pas accepté ton choix après notre baiser.

⁃ Tu n'as pas à t'excuser pour ça Charles, je suis celle qui a initié le baiser, alors je peux comprendre que tu ai été un peu perdu après. Je n'aurais pas du, j'ai foutu le doute entre nous et ça ne devrait pas arriver. C'est à moi de m'excuser, je n'aurais pas dû faire ça.

⁃ Tu n'as pas à t'excuser non plus, depuis qu'on c'est revu, j'ai plus d'une fois failli craquer et t'embrasser. Ça devait arriver à un moment donner.

Je me mords la lèvre.

⁃ On fait quoi ? Est ce que tu veux que je quitte le stage ? Je peux comprendre que ça ne soit pas évident de me voir presque tous les jours.

⁃ Ne racontes pas de conneries, tu vas pas arrêter ton stage et risquer de ne pas avoir ton diplôme. On est civilisé non ? On peut très bien se voir sans que ce soit le bordel ?

⁃ Je pense, oui...

Je passe mes mains sur mon visage. Puis relève la tête vers lui. Il me fixe tout en fronçant les sourcils.

⁃ Qu'est ce qu'il y a ?

⁃ Je peux te poser une question, ça fait depuis avant que ça me travail.

⁃ Euh oui vas y ?

⁃ Qu'est ce que tu as fais à ta joue ?

Je passe ma main sur ma joue presque automatiquement, comme pour cacher alors qu'il l'a déjà vu. Je ne sais pas si je dois lui dire...

⁃ Giulia ?

Je relève mon regard vers lui.

⁃ J'ai eu une petite altercation avec quelqu'un.

⁃ Avec qui ? Pourquoi ?

Je détourne le regard.

⁃ Je sais pas si je dois te le dire...

⁃ Giulia, qui t'as fais ça ?

⁃ C'est pas important... c'est arrivé, je peux comprendre qu'elle ai été énervé...

⁃ Elle ?

Je me mords la lèvre, je devrais vraiment me la fermer maintenant.

⁃ C'est Charlotte ?

Je ne dis rien, mais il sait très bien lire en moi après toutes nos années de vie commune.

⁃ Mais pourquoi elle a fait ça ?!

Je m'approche de lui et prends ses mains dans les miennes alors qu'il commençait à tirer sur ses cheveux.

⁃ Calme toi, ça ne sert à rien de t'énerver... Je réglerais toute seule mon problème avec elle, j'étais pas en état de le faire le jour où c'est arrivé mais crois moi que je vais régler ça.

⁃ Pourquoi pas en état ?

⁃ C'était Samedi soir, juste après qu'on ai eu notre échange toi et moi...

⁃ Oh... c'est de ma faute alors si elle a débarqué chez toi. Elle m'en voulait à cause de notre dispute alors elle s'est vengée sur toi, pardon Giu...

Il dépose ses mains sur mes joues tout en disant ça. Il passe doucement un de ses doigts au niveau de l'entaille.

⁃ Je n'aime pas savoir qu'on te fait du mal à cause de moi.

⁃ C'est rien Charles.

⁃ Non, ce n'est pas rien. C'est moi qui ai provoqué ça et je m'excuse.

⁃ Promet moi juste de ne pas t'en mêler, c'est entre elle et moi.

Il ne dit rien.

⁃ Charles, promets le !

⁃ Ok... ok... je ne ferais rien...

⁃ Merci.

⁃ Tu ne me laisses pas vraiment le choix.

Il joue avec une de mes mèches de cheveux alors que son autre main est posée sur sa cuisse. Je pose mon regard sur celle-ci.

⁃ Tu ne comptes pas faire la course ce week-end, pas vrai ?

⁃ Je sais pas...

⁃ Charles, les médecins ont dits doucement avec ta main tu te rappels?

⁃ Mais j'ai déjà loupé deux grands prix avec ces conneries, j'en ai marre de perdre des points.

⁃ Alors quoi ? Tu vas faire les courses et risquer de te blesser encore plus le bras, histoire de ne plus pouvoir piloter pour le reste de la saison ?

⁃ Bien sure que non, je dis juste qu'en fonction de comment se passe mon essai vendredi, j'envisagerai de peut être faire la course.

Je lâche un soupire, de toute façon ça ne sert à rien de parlementer avec lui, il est buté.

⁃ Arrêtes de t'inquiéter, j'ai plus mal, tu crois vraiment que je le ferais sinon ?

⁃ Tu es borné, alors oui...

⁃ Et j'en connais une qui est tout aussi bornée que moi et qui me mettra un bon coup de pied au cul si il s'avère que j'avais tord et que c'était trop tôt pour piloter.

⁃ Ça fait à peine 6 semaines, bien sûre que c'est trop tôt.

⁃ Fais moi confiance. Je te dis que ça ira.

Sans s'en être vraiment rendu compte, on c'est rapprocher l'un de l'autre, à un point d'en être plutôt proche. Au moment où il a dit sa dernière phrase, c'est la que je m'en suis rendu compte, quand j'ai sentis son souffle sur ma peau. Ses yeux verts me fixent, pour le coup, l'effet qu'à son regard sur moi n'a pas changé. Parfois, il fixe les gens avec une telle intensité que ça en est déstabilisant. Je sais que je me suis plusieurs fois perdu dans son regard. Je le vois descendre plus bas, au niveau de mes lèvres.

⁃ Charles...

⁃ Si tu savais comme j'en ai envie là...