Chapitre 59

2.2K 95 29
                                    

La voiture s'arrête devant l'hôtel, je tourne ma tête vers le brun à mes côtés.

- Ça va ?

- Mais oui Charlie, arrêtes de t'inquiéter comme ça. On est à peine parti de l'hôpital depuis quinze minutes et tu m'as déjà demandé quatre fois si ça allait.

- Désolé, c'est juste que je veux m'assurer que tu vas bien.

- Je vais bien, je ne vais pas me briser dès le premier coup de vent. Oui j'ai un peu forcé sur le travail les derniers jours mais là je me suis reposée et je vais bien. Ne crois pas que je vais arrêter de vivre après ce qui est arrivé.

Je le vois tiquer après ma dernière phrase.

- Ne t'avises même pas d'y penser Leclerc. Tu ne vas pas faire ton sur protecteur et me forcer à faire des choses que je ne veux pas comme me forcer à arrêter de travailler.

- On peut en discuter, non ?

- Non, c'est même pas négociable. Je n'arrêterai pas de travailler parce que j'ai fais un petit malaise. En plus, c'est bientôt la fin de mon stage et de mon diplôme.

- Ok, ok mais promets moi de faire doucement.

- Oui comme toi quand tu devais faire doucement avec ton bras.

Il pose sa main sur ma cuisse et m'observe droit dans les yeux.

- Je suis sérieux Giulia.

- C'est promis.

Il hoche doucement la tête et retire sa main de ma cuisse. Je sors de la voiture et il fait de même. Nous entrons dans l'hôtel, direction l'ascenseur.

- Tu as déjà parlé avec Charlotte ?

- Non, je ne l'ai pas vu depuis hier.

- Comment ça se fait ?

- Elle dormait quand je suis rentré et je suis parti avant son réveil.

- Ok.

- Je vais aller lui parler pendant que tu te reposes.

Je ne dis rien alors que nous sortons de l'ascenseur. Il m'accompagne devant ma porte et s'assure que j'ai tous ce qu'il me faut avant de me laisser.

PDV Charles :

Lorsque j'entre dans ma chambre, je n'ai envie que d'une seule chose, faire demi tour. Mais je suis très vite interrompu par Charlotte qui se redresse du canapé.

- Tu es rentré, je t'attendais. Je pensais que tu rentrerais plus tôt.

Je prends une inspiration puis m'approche de quelques pas.

- J'étais occupé.

- Charles, ça va ? Tu as l'air énervé, il y a eu quelque chose ?

- Tais toi, arrêtes de faire comme si tout allait bien entre nous. Comme si, on s'entendait bien et que tu t'inquiétais réellement pour moi.

La brune m'observe complètement abasourdie, elle ne devait sûrement pas s'attendre à ce que je réagisse de cette manière.

- Mais qu'est ce que je t'ai fais ?

- Qu'est ce que tu m'as fais ? Tu t'en es de nouveau prise à Giulia hier, tu es allée la voir alors que je t'ai demandé de ne plus t'approcher d'elle.

- Oui, je suis allée la voir, mais je ne l'ai pas touchée. Je ne comprends pas pourquoi tu réagis si mal. A chaque fois qu'elle est dans l'histoire, tu t'en prends à moi. Je n'ai rien fais de mal. Je ne comprends même pas pourquoi tu continues de la défendre comme ça !

STRANGERS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant