Chapitre 48

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Alors que je finis d'empaqueter mes affaires, quelques coups à la porte se font entendre. Je jette un regard à l'heure et constate qu'il n'est que dix neuf heure. Je pars ouvrir.

- Alors comme ça on part sans rien dire ?

Charles se trouve sur le pallier de la porte, son trophée en main. Je me décale pour le laisser entrer.

- Je savais qu'on se verrait et puis je voulais te laisser fêter ça avec ton équipe. Je suis même étonnée de te voir là en fait, je pensais que vous mangeriez tous ensemble.

- Non, une autre fois, les gars avaient pas mal de boulot encore. Et puis pour être honnête, je préfère être ici et fêter ça avec toi.

Il dépose le trophée puis s'approche de moi et dépose ses mains sur mes hanches. Il m'observe longuement puis reprend la parole.

- C'est grâce à toi, ta présence m'a aidé.

- Racontes pas n'importe quoi Charles.

- Je suis sérieux, le fait de savoir que tu étais là, ça m'a motivé à encore plus me battre. Je ne voulais pas te décevoir, je voulais vraiment gagner cette course pour toi.

- Tu es adorable.

Je dépose mes mains sur ses joues puis attire son visage prêt du mien et l'embrasse tendrement. Il m'attire un peu plus contre lui tout en continuant de m'embrasser.

Il décolle ensuite ses lèvres des miennes et plonge à nouveau son regard verts dans le miens.

- Je t'aime Giu.

Mon cœur s'accélère, depuis qu'on se reparle et même depuis qu'on est de nouveau plus proche, il n'a jamais dit ces mots. Oui, il a dit qu'il avait des sentiments pour moi, mais il ne m'a jamais dit « Je t'aime ».

- Désolé, j'aurai pas du, je...

Je dépose mon doigt sur ses lèvres.

- Je t'aime aussi Charles.

Un sourire se dessine sur ses lèvres alors que je remonte mon doigt vers sa joue et la caresse doucement.

- Il s'est passé quoi avec Charlotte ?

Sa mâchoire se contracte légèrement, je sais qu'il n'a pas forcement envie d'en parler maintenant, mais ça m'intrigue.

- On est vraiment obligé d'en parler maintenant ? J'ai envie de passer une bonne soirée et cela inclus de ne pas penser à elle.

- Charles s'ił te plait.

- Rien de spécial, je lui ai demandé de partir parce que je ne voulais pas qu'elle vienne à la course après le foutoir qu'elle a mis. Ma mère m'a prit la tête pendant une demi heure ce matin, parce que je ne lui ai pas dis que j'envisageais soit disant d'avoir un enfant. Je regrettes absolument pas de lui avoir demandé de partir.

- En même temps, je crois que Pascale se sent encore trop jeune pour devenir grand mère.

- Et puis franchement, si elle devait devenir grand mère, ça serait certainement du coté de Lorenzo que ça viendrait.

- C'est dommage qu'il n'ai pas pu venir d'ailleurs.

- Ouai, mais il avait du boulot, alors je comprends.

( ⚠️ Oye oye lecteurs et lectrices, la suite de ce chapitre contient des descriptions explicites, donc si vous ne voulez pas lire, je vous conseille de rejoindre l'itinéraire suivant qui est après le signe suivant ✅ Bonne lecture pour les autres 😏 )

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