Chapitre 70

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Hellloooo ! J'espère que vous allez bien ?  Ça y est la saison est lancée, je ne sais pas vous mais je sens une très bonne saison pour Ferrari !  J'étais tellement contente de revoir Charles sur le podium aujourd'hui !  Du coup, pour fêter ça, un nouveau chapitre :) J'espère qu'il vous plaira :)

*****

Une fois sa mère partie, Charles se tourne vers moi et s'approche puis dépose ses mains sur mes hanches.

- Comment tu te sens, toi ?

J'hausse les épaules.

- Ça irait mieux si je n'avais pas la nausée, mais bon ça pourrait être pire.

- Tu ne m'en veux pas de l'avoir dit à ma mère si tôt ?

- Non, de toute façon elle voit tout, elle l'aurait remarqué rapidement.

Charles lâche un petit rire. 

- C'est vrai.  Dis moi, ça te dirait qu'on invite mes frères demain pour leur annoncer ? Au moins on est sûre que ma mère ne fasse pas de bourde avant qu'on leur annonce.

J'hoche la tête.

- On peut faire ça. Je ferais des spaghettis bolognaise comme ça tes frères seront ravis.

- Tu sais comment les amadouer.

- En même temps, ce n'est pas très dur avec vous les Leclerc. Vous adorez tous les trois ce plat. Hormis toi avec ton obsession bizarre sur le fait de mettre des petites pâtes à la place des spaghettis dans les carbonara, le reste c'est facile.

- C'est pas une obsession bizarre, c'est comme ça que font les vrais italiens.

J'hausse les sourcils.

- Tu oses réellement me dire ça à moi ?  De nous deux, qui est le plus italien rappel moi ?

Il se gratte l'arrière du crâne et lâche un rire en réalisant ce qu'il venait de dire. Il est clairement perdant pour le coup.  

- Bon okay, il se pourrait que tu sois peut être un peu plus italienne que moi.

- Un peu plus ?

- Bon ok, carrément plus.

Il lève les yeux aux ciel alors que je me colle à lui en souriant amusée et dépose un baiser sur le coin de ses lèvres.

- T'inquiètes pas va, tu es suffisamment italien pour que des italiens t'acceptent dans leur équipe.

- Non, ça c'est le talent ma chère.

- Peut être aussi un peu, ça doit jouer.

- Mais tu ne serais pas d'humeur à vouloir m'embêter toi ? 

J'hausse les épaules alors qu'un énorme sourire est plaqué sur mes lèvres.

- Tu vas voir !

Il me soulève tel un sac à patate ce qui me fait lâcher un petit cri de surprise.

- Charlie ! Poses moi ! 

- Non. Tu vas subir ma vengeance !

Il me dépose sur le canapé et commence à me chatouiller. J'explose de rire et me tortille dans tout les sens.

- Stop ! Stop !

- Non, non, non

Il continu alors que je rigole toujours autant.

- Si, si je vais me faire pipi dessus ! 

Il s'arrête et je me précipite pour aller aux toilettes. Ah là, là, les joies de la grossesse. J'ai l'impression de passer ma vie à manger, avoir la nausée ou avoir envie de faire pipi. Autant dire que je n'ai jamais été aussi souvent aux toilettes de ma vie.

Je reviens au salon après quelques minutes, Charles relève sa tête de son portable.

- Ça va mieux ?

Il me dit ça avec un petit sourire moqueur.

- C'est ça Leclerc, moques toi, souviens-toi la vengeance est un plat qui se mange froid. Je n'oublierai pas de me le rappeler quand il faudra se lever au milieu de la nuit pour aller donner le biberon à ta progéniture.

- C'est la tienne aussi.

- Je dis pas le contraire, mais moi je vais la porter 9 mois, donc toi tu pourras t'en occuper la nuit les 9 mois qui suivent sa naissance.

- Bon finalement, je suis plus sûre que je veuilles que tu emménages avec moi.

Il dit ça avec une moue boudeuse.

- Trop tard Charlie, tu l'as proposé, c'est décidé maintenant.

Je m'installe à côté de lui et commence à jouer avec une de ses mèches de cheveux.

- D'ailleurs, on pourrait peut être aller récupérer des affaires à ton appart, non ?

J'hoche la tête.

- Je prends une douche et on y va.

- Okay, de toute façon il faut que je me prépare aussi, c'est pas comme si j'avais été réveillée par ta maman.

Il lâche un petit rire et se lève puis part en direction de la chambre alors que je le suis du regard. Est ce que j'ai observé son postérieur dans son short moulant ? Oui peut être, mais j'ai le droit non ? Après tout c'est mon copain. Ça me fait bizarre de me dire que, je peux de nouveau le présenter comme étant mon copain, ça me semble si loin.

Je pars aussi me préparer malgré mon estomac qui a décidé de me faire la misère. Pas de vomissement, j'ai juste l'impression qu'on est entrain de tout remuer la dedans. Une fois prête à partir, je m'installe sur le canapé pour attendre le brun qui est entrain de se sécher les cheveux. Si je m'écoutais, je pourrais me rendormir pour une petite sieste, là maintenant.  Ça fait aussi partie d'une des choses présentes depuis quelques semaines avec manger et avoir la nausée. Je n'arrêtes pas de vouloir dormir, c'est à un point où je me demande si je ne souffre pas d'hypersomnie. J'ai toujours adoré dormir, mais là j'atteins un niveau de sommeil que je n'ai jamais eu. Alors que je lache un bâillement, Charles arrive dans le salon et souri.

- On dirait qu'il y en a une qui n'a pas suffisamment dormi.

- M'en parle pas, que croit que je pourrais hiberner telle une marmotte.

- Je n'en doute même pas.

- Aller on y va avant que je ne décide que dormir est plus intéressant que d'aller récupérer mes affaires.

Je me lève et récupère ma veste pendant que Charles enfile la sienne et prend les clés de sa voiture.

- On devrais pas plutôt prendre la mienne ? On passerai peut être plus inaperçu.

- C'est pas faux.

Je lui tends mes clés alors qu'il dépose les siennes sur le meuble. Nous rejoignons ma voiture et on se met en route pour mon appartement. Le trajet n'est pas long, il se gare sur la place prévue et nous sortons.

STRANGERS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant