Simple Sorcière

Chapitre 37

Moi : je veux retourner à Poudlard !

Mon père : non ! Tu n'y retourneras pas !

Moi : tu crois que je vais vraiment t'obéir ?

Mon père : je te rappelle que tu es obligée ! Tu n'as pas encore l'âge pour faire tes propres décisions !

Moi : j'ai 16 ans presque 17 ! Je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas !

Mon père : mais je m'en fous de ça ! Tu restes ici que tu sois d'accord ou pas !

Je partis du salon en courant. Il n'avait pas le droit. J'entrais dans ma chambre et je fis claquer la porte. Pourquoi il a fallut que je sois née en fin d'année ! J'entendis mon père crier depuis en bas de ne pas claquer la porte comme ça. Je levais les yeux au ciel. Les larmes commençaient à couler. Dans une semaine c'est la rentrée.

Je vis alors ma chouette à ma fenêtre. Je la fis rentrer. Je fis un petit sourire quand je vis la lettre. Je la pris puis mon animal alla dans sa cage. Je lus le contenu de la lettre.

Aidan : alors tu peux venir ? Tu sais que je peux venir te chercher

Je partis m'assoir à mon bureau. Je pris une feuille et un stylo. Je lui écris ma réponse. Je lui disais juste que je ne pouvais pas retourner à Poudlard cette année car mon père m'en empêcher. Et que ça ne servait à rien de venir car je n'avais pas encore la majorité. Je pliais la lettre puis je m'approchais de ma chouette.

Moi : prend ça. Tu dormiras là-bas. T'as bien travaillé aujourd'hui

Je lui caressais la tête puis mon oiseau prit la lettre pour ensuite s'envoler dehors. Je me dirigeais vers la porte. Je sortis pour me laver. Je retournais dans ma chambre en prenant soin de bien fermer la porte à clé. Je m'allongeais dans mon lit. Je remontais la couette jusqu'à mes joues. Je fermais les yeux et je pleurais. Je n'allais pas revoir Viktor et mes autres amis pendant un an. Mais surtout Aidan.

Je me réveillais à cause de la lumière du jour. En ouvrant les yeux, je vis que je n'avais pas fermé mes rideaux. Je me levais avec difficulté. Je me regardais dans le miroir de mon bureau. J'avais les yeux rouges. Je me retournais vers ma fenêtre. Je vis ma chouette. Je lui ouvris. Elle alla dans sa cage après m'avoir donné la lettre. Je dépliais cette dernière.

Aidan : je suis vraiment désolé pour toi. Je te promets que je vais t'envoyer des lettres dès que je reçois les tiennes. Tu me manques déjà trop alors ne t'avises pas d'oublier de me répondre. Je t'aime Enora

Je souris. Il est beaucoup trop mignon. Je répondis à sa dernière phrase puis je lui envoyai la lettre de la même manière qu'à chaque fois.

Plusieurs mois sont passés. Enfin plusieurs. Je voulais dire beaucoup. J'avais 17ans depuis longtemps mais comme la rentrée était déjà passée, je ne pouvais pas aller à Poudlard. Et puis je n'en avais plus très envie. Apparemment, Rogue était devenu le directeur et il y avait deux nouveaux professeurs. Les Carrow. Ils étaient soi-disant horribles.

Comment je savais tout ça ? Aidan me parlait. Il avait tenu sa promesse. Dès que je lui envoyais une lettre, il me répondait tout de suite. Et si j'ai bien compris, Aidan me répondait même parfois en plein cours. Il est vraiment fou. Mais un problème. Ça faisait une semaine qu'il ne m'avait pas répondu. Une semaine. C'était ma seule vrai occupation lui parler et lui il ne répond pas. Et ça fait une semaine ?! Quand on va se revoir il va m'entendre. Mais surtout, je parlais aussi à Viktor et elle ne répondait pas nous plus. Ils sont morts ou quoi ?

Sinon j'étais dans la cuisine. Comme mon père travaillait, j'avais la maison à moi toute seule la journée. J'étais en train de me faire des crêpes. Pour moi. Seulement moi. Je mis de la pâte dans la poêle puis je posais cette dernière sur le feu. Je commençais à attendre.

J'entendis toquer à la porte. Nan. Je ne viendrais pas. Je retournais ma crêpe mais n'étant pas douée, je la fis à moitié tombé sur mon pouce.

Moi : aïe !

Je remis bien la crêpe et je balançais à moitié la poêle. Je courus mettre mon pouce sous l'eau. C'est chaud la crêpe. Mais je suis con. Bien sûr qu'elle est chaude, je la fais cuir ! On retoqua à la porte. Je ne bougeais pas. On frappa une nouvelle fois mais plus fort.

Moi : c'est quand que je suis tranquille moi ?

J'éteignis l'eau et j'essuyais ma main. Je déposais ma crêpe dans une assiette avec les autres. J'éteignis le feu puis je me dirigeais vers la porte. J'ouvris cette dernière. Quoi ?

Je courus dans ses bras.

Moi : Aidan !

Pour réponse, il me serra contre lui en me déposant un baiser sur la tête. Toujours sans un mot, il commença à me porter. Il entra chez moi et il fit claquer la porte pour la fermer. Il fit encore quelques pas puis il me posa par terre. Je pris sa nuque avec mes mains.

Moi : tu m'expliques pourquoi ça fait une semaine que tu ne me réponds pas ? Et ne dis pas que c'était pour me faire une surprise

Aidan : t'es pas au courant ?

Moi : de quoi ?

Aidan : y'avait une guerre à Poudlard

Moi : une guerre !*en commençant à regarder partout* Et t'es blessé ?

Aidan*en m'arrêtant* : nan

Moi : et pourquoi tu ne m'as pas prévenu ?

Aidan : je ne voulais pas que tu viennes et que tu soies blessée. Et puis on s'en fout. C'est finit et je suis toujours là

Moi : idiot

Il m'embrassa. Ça m'avait beaucoup trop manqué. Mais il finit par partir. Je vis qu'il alla dans la cuisine. Je le suivis. J'aperçus qu'il prit une crêpe et qu'il la mangea. D'accord j'avais dit que ce n'était que pour moi. Mais lui c'est une exception.

Je rallumais le feu puis je refis une crêpe. Aidan se colla derrière moi. Je le sentis prendre ma main.

Aidan : t'as quoi au pouce ?

Je regardais. Je vis que j'étais un peu rouge.

Moi : je me suis fait mal en retournant la crêpe

Aidan : mais c'est mou une crêpe

Moi : peut-être mais elle était brulante

Aidan déposa un léger bisou sur ma blessure. Il est trop mignon. Il resta collé à moi pendant que je cuisinais. Quand j'eue posée la dernière crêpe sur la pile, Aidan me retourna.

Aidan : ça te dirait de partir ?

Moi : partir ?

Aidan : oui, partir ?

Moi : mais où et pourquoi ?

Mon copain me prit par les hanches et il me colla à lui.

Aidan : j'en sais rien de où on va aller. Tout ce que je veux c'est qu'on soie loin d'ici pour que personne ne vienne nous déranger

Moi : donc tu me proposes de partir d'ici et de tout quitter pour partir seule avec toi, toi, sans même savoir où on va aller ?

Aidan : exactement

Moi : d'accord

Je l'embrassais. En première année, on se détestait et sept ans plus tard je vais tout quitter pour partir avec lui. Il me rend vraiment folle celui-là.