La Roue Tourne

Chapitre 39

J'avais eu la chance de tomber sur Chris avant de quitter les lieux. Perdu dans ses pensées il ne m'a pas vu arrivé.

Après l'avoir appeler plusieurs fois, il finit par sortir de sa tropeur. Il paraît soucieux et préoccuper.

_ Tout vas bien? Lui demandais je alarmée.

Il passe sa main sur son visage et souffle bruyamment.

_ Est ce que c'est à cause d'hier  ? Insistais je .

Il me regarde longuement sans vraiment me regarder avant de finir par prendre la parole.

_ Oui et non.

Sa réponse ne m'avance pas plus que je suis, le contraire même.

_Tu veux en parler ? Lui demandais inquiété de le voir en cet état.

Il me fait signe de le suivre jusqu'à la porte la plus proche, qu'il ouvre et nous engouffrons tout les deux.

Mon ami prend place sur un des fauteuils qui se trouve dans la pièce. Je le rejoins et prends place devant lui en lui prenant les mains.

_Qu'est qui ne vas pas ? Insitais je une fois de plus.

Il prend quelques minutes de silence et dans un dernier souffle, il se lance .

_ Bien que j'ai le dossier depuis plusieurs années mais je ne l'ai jamais terminé de l'étudié. De peur de ne pouvoir maintenir ma langue. Me dit il de un ton coupable les yeux fuyants.

Il me faut quelques seconde pour récolter toute l'information. Voyant que je galère à comprendre et que mon cerveau commence à chauffer de question, il humidifie ses lèvres en passant sa langue sur eux, le regard vers le bas.

_ Quand j'ai reçu le dossier, j'ai reçu un appel téléphonique de l'agent Bleu lui même. Il tenait à m'avertir du casier, mais aussi il voulait mon accord pour utiliser certaines informations en sa faveur, chose que je n'ai pu lui accordé sans être au courant bien sur.

Jusqu'à maintenant, j'arrive à le  suivre .

_ Durant l'appel il m'avait affirmé l'implication de Sacha sans dire plus. Mais maintenant que je rejoue la discussion dans ma tête, le sens de une  de ses phrases est plus clair dans mon esprit.

Il prend quelques minutes de silence pour songer, un regard peiné et lointain.

Je comprends sa situation, je me rappel quand il avait reçu ses informations, il avait prit le jet de sa famille pour me remettre le dossier, alors que je venais seulement de me reprendre sur pieds. J'ai refusé de entendre quoi que ce soit à ce propos, et même devant l'air réjouis et excité de mon ami et son insistance, je n'ai pas bronché.

_  Je vois, mais qu'est ce qui te mets dans un état pareil?

Il se met à gratter sa nuque le regard fuyant.

_ Quand tu m'as dit que tu voulais savoir toute la vérité, avant de venir aux États-Unis, j'ai fait sortir ce dossier de mes tiroirs et me mit à m'informer. Et le moindre que je puisse dire, j'étais ébahis et surpris d'avoir ma famille impliqué dans cette histoire. Le sentiment de culpabilité me range. J'aurais dû le lire au complet! C'était purement imprudent de moi ! .....

Il continue dans sa lancée à se critiquer soi-même. J'ai la peine de le voir comme ça, un peu plus parce que à cause de moi il s'était tenu à ne s'informer.  J'étais la cause de ses craintes.  Si seulement je ne me suis pas entêté à ne rien savoir!

Mais se lamenter ne réglera pas le problème. Personne n'est capable de remonter le temps ! Il faut savoir avancer .

_ Regarde-moi Chris! Si quelqu'un doit se sentir coupable ça sera eux pas nous ! Oui, têtue comme je suis, j'avais tenu à rester dans l'ignorance. Tu n'as fait que respecter mon choix ! Parce que tu es un bon ami ! C'est tout ce que tu dois y penser.