Chapitre 35 : Confrontations ardentes

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D'un t-shirt et un jean vêtu, je me dirige vers la fenêtre et l'ouvre, les deux hommes se lancent des coups de poing mutuel, sous la tentive vaine de la seule femme de les séparés. Courant dans le couloir, je dévale les escalier à une vitesse hallucinante  ne se  souciant guère du danger. J'arrive à  la porte, tout est soudainement très calme. Un silence qui  fait peur seul le bruit de ma respiration erratique est présent.  Je constate que la bagarre est terminé, je ne sais dire si c'est une chance ou le contraire. L'homme est déjà parti, il ne reste que mon mari et Sacha sur le porche de la maison.

_ William, s'il te plait, tu connais Rose...mieux que quiconque.... elle.... doit ...elle doit ... elle doit avoir une explication . Elle ne pourra jamais te trahir ! Surtout pas de la sorte !  Me défend t elle en le suivant comme un petit toutou.

_ MAIS ELLE A FAIT !  S'exclame t il en me faisant sursauter, tellement son ton est tranchant.

Il souffle et dit plus calmement en la prenant par les épaules .

_ Rentre à la maison, s'il te plait . Elle ne mérite pas que tu la défende de la sorte. Et il lui plaque un bisou sur la tête en tournant les talents et entre en claquant la porte bruyamment.

Une seconde me suffit pour voir le fin sourire qui relève ses levres et le regard triomphant de une personne qui vient de conquérir le monde. Le geste de mon mari en vers elle n'est pas anodin, j'ai su à cet instant que si par malheur je rejette tout sur elle, sa nouvelle protégée je ne ferais pas long feu. Mon cerveau stagne a ce moment ; Dois-je lui révéler la vérité comme elle est, en prenant les conséquences d'un probable rejet ? Comprendra t'il ?  Et le plus important , me croira t il ?
Mon coeur se comprime de douleur, le grincement sinistre que fait la porte avant de se fermer traduit à merveille mon état qui jangle entre la terreur, la colère et l'hésitation; mais je sais que je n'ai pas le temps de m'appitoyer. À nous deux maintenant! 

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J'avance et je recule, le seul son qui assourdie mon ouïe n'est que les battements frénétiques de mon coeur.  Ma respiration erratique, mon corps glacé qui ne cesse de transpirer.  Les sueurs qui parcourent mon corps sont un doux rappel de la chaleur qui me quitte instantanément. 

Que dire ? Que faire ? Moi aussi je suis entre le déni d'une conclusion faite à la hate et d'un face à face qui s'annonce sûrement houleux .

Bloqué dans les abysses de mon esprit, des idées me portent et me ramènent comme les vagues de l'océan. Plus sinistre l'une que l'autre.

Soudain,  un tout petit bruit me ramène à l'instant présent pour me noyé une nouvelle fois dans son regard peuplé d'une tempête de colère. 

Je me sens transpercée de toute part , faible et esseulée. Comme un nouveau-né délaissé. 

Une petite voix qui me souffle trop faiblement ;

" Ça c'est seulement ce que tu ressens maintenant,  mais que ressentiras tu si tu abandonnes sans combattre ? Tu ne pourras plus jamais faire face à ton reflet au miroir ! Ni à tes enfants !"

Ces mots réagissent sur moi comme un seau d'eau glacée, et la flamme de combattre pour ma famille se ravive pour me réchauffé et me donner la force et le courage .

_ William !.... William !... Écoute moi s'il te plaît!  Lui implorais je au début avant que mon ton devient plus exigeant .

Les larmes dévalent mes joues alors que la confrontation ne viens que commencer . Les traitresses ! Ma voix  flanche, les hormones n'aident pas pour prendre la situation en main .

La Roue TourneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant