Je quitte la maison qui est devenue synonyme de malheur de monsenges et d'hypocrisie. Les larmes que j'ai retenu devant la maîtresse des lieux ruissellent sur mes joues comme des cascades.
_ LÉA ! S'IL TE PLAIT REVIENT ! JE T'EN SUPPLIE !
Les supplications de cette femme ne font que rajouter une couche à mes maux de tête, mais je refuse de me tourner, je refuse de lui accorder un simple regard.
Tout est fini !
Rien ne me lie à elle !
Plus rien !
Je traverse le jardin de un pas rageur, mêmes les plantes coriaces ne daignent pas à se mettre sur mon chemin.
J'atteins la voiture, avec quelques blessures superficielle, mais je ne sens rien. Anesthesiée de tout mon être. Mes gestes sont machinales, je suis comme un robot.
La femme qui m'a élevé se jette sur le devant de la voiture, les yeux rouges pleines de larmes, suppliantes. Ses supplications que je n'écoute pas déchirent pourtant l'air, plaidant pour que elle soient répondues.
Une minute, c'est le temps que je garde contacte visuelle avec elle. Les yeux dans les yeux, un langage ancestral qui traduit tout ce que ce passe dans nos esprits. Mettant un terme à ce contact tortutant, je fait marche arrière et et prend la route.
Avant de tourné, je lance un dernier regard à la route via le rétroviseur, je la vois là au milieu de la piste sur les genoux, les larmes aux yeux la bouche ouverte, son corps se lève sous ses violentes soubresauts mais même cette image d'elle ne me pousse pas à retourner.
Je décroche tout de même mon regard d'elle difficilement, le pincement au cœur, vite balayé sous la marré de colère.
..................................
Les vagues qui ne cessent de se cogner aux roches sont le seul bruit que j'entends.
Je ne saurais dire ou je suis précisément. J'avais roulé comme une malade, essayant d'échapper à la vérité qui vient de s'éclater? Ou peut-être à mes sentiments qui se ressemblent à la mer déchaînée?
D'un côté, bizarrement, je ne me sens pas si détruite, ou bien vulnérable. Seulement exténuée, à bout de force d'avoir donner confiance aux personnes qui ne mérite pas. D'un autre côté, Marguerite était la femme qui m'avait élevé, la confiance entre une mère et une fille ne s'établit pas mais elle grandit à fur et à mesure que l'enfant grandi.
Certes, on avait jamais cette relation fusionnelle ni proche que il se devait. Je sentais de la peine pour l'avoir négligé alors que elle avait bien avancé dans la vie. C'était tout simplement le devoir d'un enfant envers un parent.
Si naïve !
Je ris sous cette constatation.
Un parent !?
Un enfant !?
Tout n'était que un délire !
Une illusion!
Mon téléphone sonne me sort de mon moment de profonde réflexion. Je lève ma tête qui pèse un tonne du volant, et la sonnerie qui me paraît soudainement stridente sous mes maux de tête.
Je me mets à jurer en voyant le nom de mon ami s'afficher. Ami !? Je ris ironiquement.
Ma vie, que dire? Qui est qui vraiment pour moi ? Voilà une bonne question.
Je songe profondément à ce que je dois faire alors que je ne suis que une masse du désordre.
La seule partie qui ne contienne ni mensonges, ni trahisons, est bien cette decenie loin de tout.

VOUS LISEZ
La Roue Tourne
RastgeleIl a suffit d'une nuit pour que notre amour de plus six ans se détruit, une nuit pour savoir quelles sont les personnes qui tiennent à moi de ceux qui m'on détruit, blessée, opprimée, qui se rejuissent de mon sort dont je n'ai comprit que plutard...