Chapitre 13

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Debout devant la porte qui temoine de mon rejet il y a une décennie , le doute commence à prendre place dans mon esprit perdu . Est ce qu'elle acceptera de me voir ? De m'accueillir dans mon ancien chez moi ?  Ou est ce qu'elle me demandera de rebrousser chemin ?

Je cogne à la porte après avoir jeter un regard angoissé à Brayan , j'inspire profondément tirant le mieux que je peux le courage de mon act.  Brayan enlace nos doigts ,et des pas se font entendre de l'autre bout .

La porte s'ouvre sur une femme de cinquantaine d'année,  des cheveux gris ont pri d'espace , des rides qui témoignent d'une vie dure se sont formées sur les coins des yeux et sa bouche . Mais tout ses traits qui sont encré dans mon inconscience se diffère maintenant de petits déformations du à l'âge.

Elle paraît surprise, une étincelle de joie qu'elle essaie de la retenir , lui échappe . Elle met sa main sur sa bouche , ses yeux s'humidifient .

Je reste stratufié sur ma place incapable de réagir, les mots qui ont été déclaré avant de me jeter à la porte refont écho dans mon esprit : "..... tu n'es pas ma fille et tu ne le sera jamais ..."

Brayan force son étreinte sur ma main , me faisant réagir.  J'ouvre la bouche et demande d'une voix enrouée :

_ Est ce qu' on peut entrer ?

Elle se décale et ouvre en grand la porte , j'avance d'un pas hésitant et m'engouffre dans la maison qui témoigne de mon enfance à mon adolescence , Brayan sur les talons.  Je lance un regard circulaire et je constate que rien n'a changé d'un millimètre près. Elle nous invite à prendre place sur le sofa installé dans le salon devant la cuisine , et nous propose des tasses de café , on reffuse poliment mais elle fait la sourde oreille et se dirige vers la cuisine d'un pas lent .

Je lève mes yeux au ciel , incapable de réagir en face de son entêtement.  J'ai tant voulu la serré dans mes bras dans un câlin maternel, mais ses propos font barrage .

_ Tu te retiens . S'exclame Brayan devant mon hésitation .

Je me retourne vers lui , un visage que j'en déduis expressif de mon état d'esprit.  Je hoche la tête , depuis toujours avec les personnes qui me tiennent au coeur mes sentiments se traduisent  sur mon visage . Une odeur de thé à la menthe chatouille mes narines . Je lève ma tête,  et trois tasses de thé se posent sur la table basse . Elle remet à chacun une tasse et prend place sur le fauteuil qui nous fait face .

_ Comme tu l'aimais,  un thé à la menthe ma chérie.  Lance-t-elle d'une voix hésitante. 

Je ne réagi pas devant ses propos et pousse cette tasse exprimant mon refus , elle baisse sa tête et regarde ses pieds  mal à l'aise de mon refus . Cet act montre ma position de force ,  que cette fois c'est moi qui détienne les reines de la situation . Je profite de sa faiblesse et prononce le seul mot qui n'a fait que de tourner et me tourmenter de puis des longues années.

_ Pourquoi ?

Ma voix était tranchante , glaciale , qui exige une réponse.  Elle relève sa tête , ses yeux grand ouverts . Je ne peux même pas l'appeler ma mère , car ça sera purement par obligation . Et d'après ma propre expérience,  la chose dont la relation entre un parent et un enfant ne devrai jamais être bâti sur l'obligation.  

Elle commence à trembler , et dépose sa tasse sur la table basse , elle triture ses doigts geste qui reflète sa nervosité.  Des larmes commencent à parcourir ses joux,  et son regard de canelle  reflete sa douleure.

Elle secous la tête de droite à gauche et un sanglot lui échappe.  Ses larmes ne m'atteignent pas ou pour être exacte , ils m'atteignent mais pas au degré de me faire réagir.  Car dès que j'ai posé un pied dans cette demeure , c'était avec une conviction,  avoir des réponses à mes questions.  Surtout qu'aussi une face glaciale de moi à pris le controle de mon corps .

La Roue TourneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant