14.Encore une nuit difficile

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PDV Momo

Pourquoi?
Pourquoi il avait fallu qu'ils entendent? Pourquoi il avait fallu qu'ils passent devant ma chambre à ce moment là? Pourquoi il avait fallu que cette porte soit ouverte?

Beaucoup de question et j'en ai encore plein qui me viennent en tête, mais devant le visage déterminé de Kirishima et Todoroki, j'ai surtout une certitude. Ils le feront, même si je ne leur donne pas de récepteur, ils trouverons une autre idée. Alors que si je leur donne, si je vais avec eux, je pourrais peut être les empêcher d'aller trop loin, d'avoir des ennuis. Je ne suis pas idiote, avec tout les sous entendu de monsieur Aizawa, il n'est pas difficile d'imaginer ce qui a pu se passer à Hosu pendant nos stages et si Todoroki est encore mêlé à une affaire de ce genre, pas sûr qu'il s'en sorte aussi bien.

Et puis personnellement, je me sens déjà mal de ne pas avoir pu être plus utile pendant l'attaque, alors si j'avais du voir un de mes camarades, mon binôme de soirée se faire enlever ou même mon meilleur ami sans que je puisse rien faire... oui, ça doit être rageant surtout pour des futurs héros. En clair, j'ai déjà pris ma décision même si nous n'avons aucune chance de pouvoir tenter quelque chose. Cependant, je ne leur dirait pas de suite, j'ai besoin d'y réfléchir et eux aussi. Peut être que la nuit portera conseil et puis, je n'ai pas le droit de sortir avant demain.
Je leur fais part de ma décision, ils approuvent au moment ou la porte de ma chambre d'hôpital s'ouvre.

- Salut tout le monde, je dérange? lance Awase en refermant la porte.
- Non mec, on allait partir, lui répond Kirishima en se rapprochant de lui avant de le serrer rapidement dans ses bras.
Ouioui, c'est ce qu'il est entrain de faire.
- Encore merci de nous avoir ramené notre intello.
- Hum, approuve Todoroki.
- C'est normal et la jolie demoiselle a aussi sauvé ma vie dans cette forêt.

Ne pas rougir, non ne rougit pas... En sentant mes joues chauffer, je sais que j'ai encore perdu ce combat là. Je secoue la tête en soupirant pendant que Awase vient s'asseoir sur mon lit, alors que les garçons s'en vont.
- Alors comment tu....
- Eh mec, elle t'a fait quoi cette porte?

On se retourne tout les deux pour voir un Todoroki toujours impassible, alors que sa main droite est complètement figée dans sa glace sur la poignet de la porte.
- Rien, je dois être fatigué, conclu t'il en utilisant son autre main pour tout faire fondre.
Kirishima nous fait un dernier signe avant qu'ils ne quittent la pièce.

J'avais ensuite passé un moment avec Awase. Le garçon qui avait risqué sa vie car il refusait de me lâcher. C'est une sensation très étrange, savoir que j'aurai tout perdu si il n'avait pas été là, si il n'avait pas tenu aussi longtemps. Et si le Nomu ne s'était pas arrêté? Oui, j'ai encore beaucoup de progrès à faire.
Mais j'ai passé un bon moment avec lui, il a même réussit à me faire rire, malgré la situation. J'ai également eu la visite de Monoma, Kendo et Tetsutestu et on peut dire que c'était animé. Apparemment les sept élèves réveillés de leur classe vont camper dans les chambres qu'occupent leurs camarades. Un arrangement entre UA et l'hôpital, je crois qu'il y a également un ou deux prof qui reste dans les parages au cas ou. Et on nous a à tous déconseillé de rester seul.

Et une fois vraiment seule, je me mis à réfléchir à la possibilité d'aller secourir Bakugou et d'envisager un maximum de situation possible. Bien sûr, je suis aussi aller voir mes camarades, Midoriya venait d'être remit sous sédatif et les filles n'ont montrées aucun signe de réveille.
Mais une des situaion que je n'avais pas du tout prévu, c'est que le lendemain, les garçons parleraient de leur projet au reste de la classe et que je me retrouverai avec les quatre filles venant me demander des comptes.

- Tu vas vraiment leur donner un récepteur?
- Pourquoi tu les laisses faire, kero?
J'aurai préférée que les autres ne soit pas au courant. Premièrement pour éviter de les mettre dans la situation inconfortable de devoir choisir d'aider un camarade ou ne rien faire. Deuxièmement, éviter qu'ils aient des ennuis pour nous avoir laissé faire. Et dernièrement, il y a cette petite voix dans ma tête qui me dit que ce n'est pas un hasard si les vilains nous ont attaqués au seul moment ou nous étions dispersés.

Ces liens qui nous unissentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant