31.Tu me manques.

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PDV Mina

Il est à peine 5 heures du matin et là, tout de suite, roulée en boule sur un des canapé du salon, je déteste ma vie.
À me demander pourquoi la roue du destin, le une chance sur deux, a fait de moi une femme.
Pourquoi?
C'est bien un homme, en général, ils sont plus grand, plus fort et surtout, ils ne se font pas le charcuter le ventre tous les mois.

Bordel! J'ai intérêt à rentabiliser cette douleur plus tard. Quatre, cinq, peut être même six gosses.
Ouais, ça compensera bien et ça aura au moins servit à quelque chose.

Allez! Courage, respire!
Les garçons vont courir vers 6 heure, d'ici là, ça devrait allez mieux, enfin j'espère.
En même temps, je savais qu'elles arrivées, ces garces, mais j'ai pas pu m'empêcher de me donner à fond pour les répêts d'hier. Pour ma défense, le spectacle est dans cinq jours. Mais bordel, ça fait mal.

Grâce à un antidouleur, j'arrive à comater un peu. Mais lorsque j'entends les garçons arriver, tout ce que je peux faire, c'est remonter encore davantage mes cuisses contre mon ventre, en continuant de pester contre mes parents pour avoir osé me donner un utérus.
- Eh l'alien, ça va pas?
Je me contente de gémir mon agonie sans même ouvrir les yeux.

Mais quand je sens sa main chaude, très chaude, se poser sur mon front, mon instinct de survie se réveil et j'attrape cette formidable source de chaleur, pour la plaquer sur mon ventre.
AH OUI!!!
Je me tourne sur le dos pour mieux en profiter.
J'étais persuadée que Bakugou allait récupérer sa main en rallant, mais non, il s'accroupi à côté de moi, en poussant un énorme soupire.
- T'as pris un cachet? Me chuchote-t-il, avec une voix agréablement douce.
À laquelle je me contente de hocher la tête en guise de réponse.

- Ashido, qu'est ce qu'il t'arrive?
Je lève les yeux vers la voix inquiète de Kirishima et un sentiment oppressant m'envahi. Le manque, il me manque. Mais c'est stupide, on se voit tout les jours, pourquoi il me manquerait?
- T'as chopé la gastro? demande Kaminari en me ramenant à la réalité.
- Crétin, elle a ses règles, réplique Bakugou en grognant.
Si je n'étais pas aussi mal, j'aurai sûrement éclater de rire en les voyant tout les trois reculer d'un pas en faisant une grimace.
- C'est quoi ces réactions d'attardé, s'agace Bakugou. Si vos mères les avait pas, j'aurai pas eu à vous supporter. Rendez-vous plutôt utile et trouvez moi une bouillotte. J'suis sûr que l'exhibitionniste en a foutu quelque part.
- Hein, euh oui... Mais comment tu sais tout ça? Bredouille Sero.
- Ma vieille fait pas vraiment dans la dentelle, j'ai droit à tous les détails.

- Ouais non, enfin je veux dire comment t'as su de suite qu'elle avait ses... enfin ça.
- Ouvrez les yeux un peu bordel. Vous vivez avec sept nanas, il faut être aveugle pour pas voir quand l'une est indisposée.
- Pour ma défense, il paraît que je suis pas une lumière. Rétorque Kaminari sarcastiquement.
- C'est sacrément con, parce qu'il y en a une qui se transforme en sangsue quand elle a ses règles, à ta place, j'en aurais déjà profité.
- Hein!!!!
J'éclate de rire devant la tête complètement perdu de Kaminari, il est encore beaucoup trop tôt pour que son cerveau comprenne les remarques de Bakugou.
- Kyôka a tendance à demander des câlins quand elle est pas bien.
- Elle demande rien du tout, elle s'accroche à queue de cheval et à mon ange comme une mauvaise herbe grimpante.

Je ne peux retenir un immense sourire, aussi bien à cause de la jalousie que laisse passer sa voix, qu'au surnom qu'il laisse normalement échapper que quand il est avec moi.
- Ah ouais, je l'ai déjà vu faire, se marre Sero.
- Pourquoi, j'ai jamais fait gaffe, moi!
- Parce que t'es pas une lumière.
- Tu me gonfle Sero.
- Moi, vous me gonflez tous, grogne Bakugou.
- Et les autres, les coupe Kirishima en croisant les bras. Elles sont comment quand elles ont leurs règles?
Mon regard croise brièvement le sien avant qu'il ne porte son attention vers Bakugou.

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