20.Loin derrière.

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PDV Kyôka

Cette histoire sent mauvais.

Toute la classe vient d'être rassemblée dans le gymnase pour affronter un des premières années. Ouais, un seul contre toute la 1ère A. C'est n'importe quoi cette histoire et le petit sourire sadique du prof est pas rassurant. Pourquoi personne ne réalise qu'il y a une arnaque quelque part. Non, ils sont juste tranquillement entrain de regarder Togata faire ses étirements. Enfin, à part Mina qui se fait tripoter les cornes. Et Todoroki et Saori sont contre le mur. Elle fout quoi encore, celle là?

Je me rapproche un peu d'elle pour lui demander:
- Ben, t'es pas curieuse de ce qu'il nous réserve?
- J'ai déjà eu l'occasion de m'entraîner avec lui et je ne suis pas encore prête à recommencer, répond t'elle en hochant les épaules.
- Comment ça déjà? C'était quand et où? D'où tu le connais?
- Au début des vacances. Vas-y, ça commence.
Je l'adore, mais si y a bien un truc qui m'agace chez elle, c'est d'avoir l'impression de devoir lui arracher des informations de force. Je reprends ma place pendant que Midoriya lui fonce dessus et là...

- AAAAH!!!!!
C'est quoi ce délire, pourquoi il est tout nu?
Pourquoi je suis la seule à avoir crié?
C'est vrai quoi, des mecs à poils, on en croise pas tout les jours. Bon, au moins, il remet son pantalon, mais combien de temps il va le garder? En plus la jambe de Midoriya lui est passée au travers, comment on va faire pour le toucher? Et attend, il a disparu!
- D'abord les spécialistes de l'attaque à distance.
Je me retourne vers sa voix. Mais qu'est ce qu'il fout derrière moi, et bordel pourquoi il est encore tout nu. Je sais que ça ne devrait pas me déstabiliser autant et j'essai de me reprendre, mais je me prends un coup dans le ventre avant de l'avoir vu venir.

Et là, je me retrouve assise parterre attachée à quelqu'un avec mes propres câbles, la bonne blague, pendant que l'autre exhibitionniste étale le reste de la classe. Ouais, on s'est fait étaler en quelques secondes, ils assurent les futurs héros. Je me doutais bien que ça finirait comme ça, mais pas aussi vite. En plus, il s'est pas retenu, ça fait mal et l'autre derrière qui arrête pas de bouger. J'le cri pas sur les toits, mais mes câbles sont sensibles.

- Hé, doucement derrière.
- Désolé Jirô, ça va?
- Kaminari sérieux, pourquoi t'es attaché à moi?
Oui, pourquoi lui?
Pourquoi c'est toujours lui, il y a pas que lui dans la classe, sérieux!

- En faite, c'est plutôt toi qui est attachée à moi, plaisante t'il en se redressant et en appuyant sa tête contre la mienne.
- C'est pas le moment crétin.
- Ouais, mais avoue, t'a sourit.
Oui, mais pas question qu'il le sache.
- Au lieu de faire le clown, aide moi à desserrer le nœud.

Sa main droite vient rejoindre ma main gauche et on essai de se coordonner pour démêler tout ça.
- Je pensais que tu pouvais les bouger comme tu voulais.
- C'est le cas, mais ils sont trop serrés, j'arrive à rien.
- Et en les allongeant.
- J'suis au max.
- Mais comment il a fait pour tout tirer? Si c'était possible, je me serais déjà amuser à le faire.
- Kaminari ferme la.

Mais c'est une bonne question, comment j'ai pu le laisser les allonger au max sans les retenir, pour ensuite le laisser nous attacher avec. C'est n'importe quoi.
- Je sais! T'étais gênée qu'il soit tout nu.
- Peut être bien et alors?
- Ben rien, c'est mignon.

Mais c'est qu'il va réussir à me faire rougir cet imbécile.
J'essai d'oublier ce qu'il vient de dire pour me concentrer sur ma main qui essai de desserrer ce nœud, alors que sa main passe son temps à toucher la mienne. Je m'attendais qu'il y aille comme un bourrin pour nous détacher, ou au moins sentir ses ongles dans mes câbles mais non, il est délicat, doux et ça chatouille même un peu.
Cette constatation me fait vraiment rougir pour le coup.
On réussit à desserrer un peu et j'arrive à démêler une de mes prises de tout ça, une fois fait, il est facile de ranger toute cette longueur.

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