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09:26

Théo

Une semaine que Camille crèche chez moi. Enfin, non, elle est en collocation mais passe toute ses soirées chez moi.
Ce matin là, un bruit me réveille en sursaut, j'eu le réflexe de sortir de ma chambre en caleçon.
Dans mon salon ce trouver Camille, qui s'était fait un double de mes clés dans mon dos. Comme je disais, cette fille est le culot incarnée. Avec elle, Thomas.
Je souffle un coup, vue ma gueule et mon état d'esprit je ne cherche plu à comprendre. Je retourne dans ma chambre pour enfiler un Jogging et un maillot OP, avant de retourner au salon. Il y avait un café, et un sachet de viennoiseries. Camille buvait un chocolat en mangeant un pain suisse.
Je la fixe, elle fit de même.

-Désolé Mister B, je savais pas ce que tu préférais je t'ai pris un pain au chocolat. Dit-elle la bouche pleine.
-Bien trop aimable Camille.

Thomas vint vers moi, me salue et s'asseye à mes côtés. J'étais assis sur ma chaise haute, face à mon plan de travail, je bu mon café noir. Moi qui haïssais le café dans le passé, il n'y a que ça qui arrive à me réveiller depuis peu.
Un silence régnais pendant tout le temps où l'on déjeuner, après avoir débarrasser et nettoyer, Thomas me proposa un joint, que je ne pu refuser. On va a la terrasse avec Camille qui nous suivait.
Il s'assoit, tandis que je me tenu à la rambarde du balcon. Je t'irais sur le joint, et mon esprit ce vidais en l'espace de quelques secondes. Chacun de mes problèmes disparu le temps de quelques taffes, ce qui me soulager au plus profond de moi. Mon esprit était trop ronger par tout ce qui m'arriver.

-Théo, dit Thomas qui coupa ce silence, je dois te donner des nouvelles de Julie.

Je ne dis rien, mais mes oreilles elle avait bien capter ses mots.

-Il faut que je te raconte ce qu'il s'est passer pendant ce mois. Julie à démissionner, étant diagnostiqué dépressive elle a préférais, sous conseil de son médecin, de penser à elle quelques temps et a rien d'autre. Malheureusement, ça n'a pas suivi. Après avoir démissionner et rendu l'appartement, elle a appris que mes grands-parents vendaient leur maison. Ne voulant plu rester là où ils ont élever leur fille.
Notre père, lui, avait mal vécu la perte de ma mère. Du moins, c'est ce qu'il montrer. En réalité, mon père tromper ma mère depuis des années et ma mère le savais. Mais comme elle savait qu'on lui avait diagnostiqué un cancer, elle a préférer ce taire et faire comme si de rien été. Mon père est rentrer un soir avec cette fameuse femme, Julie était là. Elle n'a pas accepter, et maintenant elle est sur Paris. Dans un studio pourri.
Elle vie de ses streams et de ses shooting photos.

Je jette mon mégot du bout des doigts, et me tourne vers son frère.
Mes yeux était rouge, et tant mieux. Ça ne pouvait que cacher ce que mon coeur ressentait.
J'étais détruit, plus que je ne l'étais déjà. Je comprends mieux pourquoi elle avait perdu autant de poids, et pourquoi son médecin lui avait prescris autant d'anti-dépresseurs. Je pose mes yeux sur Camille, qui évita mon regard. Elle le savait, mais ne m'en avait pas parler. En sois, je ne lui en veux pas. Mais d'un autre sens, j'aurais préférais le savoir plus tôt.
Je rentre à l'intérieur d'un pas décidé, suivi par Thomas et Camille. J'entre dans ma chambre, attrape mon sac de voyage et met chaque morceaux de tissu me passant sous les mains.

-Théo, tu fout quoi? Me sort Camille.
-Je vais la chercher!
-Théo, avec tout mon respect, ne fais pas ça. Me dit Thomas, en m'attrapant par l'épaule.

Je me lève, en repoussant au passage sa main d'un coup d'épaule. Ma gorge ce serre, les nerfs me monte ainsi que des larmes. Mais je retenais tout ça.

-Pourquoi?! Vas-y Thomas, dit-moi, pourquoi je laisserais tomber ta soeur?! Dis-je sur un ton énerver.
-Parce qu'elle, elle t'as laisser tomber Théo.
-Quoi?
-Elle t'as oublier, crois moi, quand elle ce sentira prête à t'intégrer de nouveau à sa vie, elle reviendra.
-Bien Thomas, merci. Tu me sort ça comme si j'étais un putain de jouet! Elle ne peux pas partir comme ça! Pas de cette façon! Elle ce détruit et personne ne fait rien!

J'attrape le premier truc qui me vient dans les mains et le jette contre le mur. Malheureusement c'était un vase en verre, il explosa contre le mur.

-Théo, je te jure qu'on a tout essayer. Me dit Camille sur un ton triste.

Sa gorge était aussi serrer qu'était la mienne au même instant. Mais la seule chose à laquelle je pensais, été qu'elle était là depuis des jours, qu'elle en savait plus qu'elle ne m'en disait, et elle s'est abstenu de m'en parler. Dans cette histoire à la final, j'étais comme le vilain petit canard. Abandonner, encore.

Énergie SombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant