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08:02

Julie.

J'attrape mes talons, mon manteau et marche sur la pointes des pieds. J'enjambe les corps encore endormit des personnes présente dans cette appartement, où une soirée venait de ce terminer quelques heures plus tôt. Je n'ai pas dormit, et j'ai un shooting prévu à 10h.
Je sort doucement de la pièce, en prenant soin de ne pas claquer la porte. Arriver dans le couloir, je souffle un coup et sort mon paquet de cigarettes de ma poche.
Je pose la substance entre mes lèvres, l'allume et souffle la fumée toxique.
Une dame passe à ce même moment, en me regardant de travers.

-Bonjour. Dis-je froidement.
-C'est interdit de fumer à l'intérieur mademoiselle. Me dit-elle dans sa grande bonté.
-Je sais, et je m'en bas les couilles.

Elle me regarde, désespérée mais je pense qu'à mon regard, elle a très bien compris qu'entre elle et moi la plus désespérée, c'était bien moi.
Elle repris sa route, et moi je pris la mienne vers la sortie de l'appartement parisien où j'ai passer toute la nuit. Voilà à quoi ce résume ma vie depuis bientôt deux mois.
Arriver au trottoir, le froid me taillade le visage mais la douleur intérieur était plus forte que n'importe quel autre douleur physique.
Je marche jusque dans ma voiture, qui était dans un parking sous terrain.
Je fouille dans ma boîte un gant et en sort un sachet contenant une poudre blanche.
J'en pris un petit tas, poser sur le dos de ma main l'approcha à mes narines.
Cette merde m'aider à tenir debout, après les lendemains de soirée stupide auxquels je suis invitée. Mais j'y allais, sûrement pour me vider l'esprit, ou peut-être parce que je n'ai pas d'amis, j'en sais rien.
J'allume le contact et prends la route en direction de mon petit appartement.

10:06

J'étais assise, la maquilleuse faisait son travail, quand ma manager arrive en trombe.

-Julie, tu as encore un shooting pour une autre petite marque après celui-ci. Dit-elle en fouillant dans son planning.
-Je suis vraiment obliger?
-Oui, c'est une petite entreprise mais tu sera bien payer.
-Bien, merci Sylvie.

Je pris mon téléphone et Check mes réseaux sociaux. J'avais changer de téléphone, de numéro, en faite j'avais presque tout changer sauf mon profil insta. La seule chose que j'ai changer dessus, c'est l'espace commentaires. Personne ne pouvais commenter et je ne voulais pas que quelqu'un commente mes photos. J'avais restreint le compte de Théo, je pense que c'est le mieux pour nous.
Pour le moment, j'ai besoin d'air, d'être seule. Moi et ma peine comme meilleure et seule amie.
Je n'avais plus de nouvelles ni de mon frère, ni de Camille, ou qui que ce soit d'autre qui faisait partie de ma vie ses derniers mois, dernières années. Je voulais me reconstruire.
On pourrait penser que je suis égoïste, alors oui peut-être, si vouloir tout oublier et effacer la douleur en recommençant de zéro est égoïste, alors je le suis.
La maquilleuse ayant terminer, je me dirigea vers le photographe et commença à poser. J'aimais mon nouveau travail, même si il y avait quelques inconvénients. Du genre des vieux qui me reconnaisse dans la rue et me drague. Ça, c'est chiant.

Énergie SombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant