⚝ Chapitre 38 •

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 Quand le réveil de Minho sonna ce matin-là, la pire des sensations l'envahit : il dormait si bien qu'il ne voulait pour rien au monde sortir de ses draps

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 Quand le réveil de Minho sonna ce matin-là, la pire des sensations l'envahit : il dormait si bien qu'il ne voulait pour rien au monde sortir de ses draps. En plus cette nuit, il avait fait un étrange rêve qui racontait que Jisung était venu lui rendre visite en étant complètement saoul et qu'ils s'étaient endormis ensemble et...

Minho ouvrit enfin les yeux et se tourna pour observer l'autre côté du matelas. Non ce n'était pas un songe mais bien la réalité : Jisung était bien là, endormi dans le même lit que lui et qui d'ailleurs avait lui aussi l'air d'émerger doucement du pays des rêves.

Quand le guitariste ouvrit les yeux à son tour, une sensation vraiment agréable l'enveloppa. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas aussi bien dormi : il n'aimait pas vraiment dormir seul depuis la période où il partageait ses nuits avec Minho mais malheureusement pour lui, il ne s'était pas à nouveau habitué à la solitude de la nuit malgré leurs longues années de séparation et leurs nuits l'un loin de l'autre.

Jisung aimait cette sensation de chaleur qu'il ressentait quand il dormait avec son aîné. Même s'il n'était plus blotti dans ses bras, la place à côté de lui était occupée par le noiraud et rien que de le voir et de le savoir le remplissait de joie.

Bien dormis ?

Mh... et toi ?

Ça faisait longtemps que j'avais pas aussi bien dormi !

Un grand sourire se dessina sur les lèvres du plus petit et Minho rougit légèrement à la vue de son cadet, les cheveux en broussailles, la voix un peu rauque mais surtout car ils avaient partagé le même lit cette nuit-là.

Minho cacha ses rougeurs en enfouissant sa tête dans son oreiller et en marmonnant quelques mots plus incompréhensibles les uns que les autres sous le regard bienveillant du plus jeune qui avait compris ce qui le mettait dans cet état. Alors Jisung tendit sa main et la passa dans les cheveux emmêlés et décoiffés de Minho.
Celui-ci se raidit, surpris par le geste mais se détendit dans la seconde qui suivit : il ne pouvait et ne pourrait jamais résister aux papouilles du guitariste.

Le réveil que Minho n'avait pas arrêté se remit à sonner et Minho compris qu'il était vraiment temps de se lever alors c'est ce qu'il fit tout en grommelant, sous les rires de son cadet. Visiblement ça n'avait pas changé : Minho détestait toujours autant la sonnerie du réveil.

Tu veux un petit-déjeuner ?

Ouais pourquoi pas...

Comme d'habitude ?

Le plus jeune sortit du lit et bailla un grand coup avant de répondre naturellement en s'étirant en même temps qu'il se dirigeait vers le salon pour prendre son petit-déjeuner :

Comme d'hab' ouais.

Là, les deux jeunes hommes arrêtèrent tout mouvement seulement après quelques secondes que la phrase du plus jeune eu était prononcée.
C'est comme si en l'espace d'une nuit, une simple nuit, tout était redevenu comme avant : un réveil plus ou moins difficile, des rechignements quant au fait de sortir des draps, quelques sonneries de réveil supplémentaires, des rires face à l'attitude de l'un ou de l'autre, un petit déjeuner composé de presque les mêmes ingrédients tous les matins...
Ce schéma et ces habitudes qu'ils avaient avant étaient là encore aujourd'hui, comme si rien ne s'était produit et comme si les aiguilles de l'horloge s'étaient arrêtées de tourner le temps de quelques années et venaient à peine de reprendre leur cours.

𝐒𝐔𝐍𝐒𝐇𝐈𝐍𝐄 ⋮ ᵐᶦⁿˢᵘⁿᵍOù les histoires vivent. Découvrez maintenant