✧ Chapitre 30 •

1.4K 164 68
                                    

 Des milliers de larmes ruisselaient le long de ses joues

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

 Des milliers de larmes ruisselaient le long de ses joues. Oui, il s'était donné le droit de pleurer, lui qui n'avait pas lâché une larme depuis le départ de son soleil.

Voilà maintenant deux semaines que le fameux repas chez les parents de Jisung avait eu lieu et voilà deux longues et interminables semaines qu'il n'avait plus eu aucune nouvelle de son petit ami qui se trouvait visiblement en Malaisie en ce moment comme venait de lui apprendre la lettre.
Voilà deux semaines qu'il n'avait pas laissé la preuve de son immense tristesse sortir. Sûrement pour ne pas inquiéter les six autres garçons avec qui ils formaient un groupe depuis le lycée ou bien pour ne pas s'avouer que Jisung n'était plus vraiment avec lui et se persuader inconsciemment que le petit bout d'homme avec qui il partageait sa vie depuis tant de temps déjà allait revenir comme par magie, tout simplement.

Oui Lee Minho pleurait.
Il pleurait pour libérer sa peine et en même temps sa haine, son chagrin et en même temps sa frustration, son envie de tout casser et en même temps son envie de serrer la personne qu'il aimait le plus sur cette terre dans ses bras.
Oui Lee Minho, celui qui ne laissait presque jamais rien paraître, celui qui donnait l'air de n'avoir aucune émotion, le garçon insensible à tout et qui restait de marbre, celui qui se fichait de tout et tout le monde... Oui.

Mais pourtant, Lee Minho n'était plus le garçon d'avant : Lee Minho il avait appris à exprimer ses émotions, à pleurer, à s'énerver, à rire et à sourire comme tout le monde. Il s'était fait des amis qu'il appréciait vraiment et en plus de tout ça et plus fort encore, il avait appris à aimer.
Aimer quelqu'un de toutes ses forces, toute son âme, tout son être, toute sa chair. Aimer quelqu'un comme personne n'aurait pu le faire et comme personne ne le pourrait jamais. Il avait appris et avait aimé de la manière la plus pure et la plus singulière possible; il avait aimé à sa manière et tout ça grâce à une seule et unique personne.

Il se leva de son lit en essuyant les perles salées qui dégringolaient sur ses joues. La lettre toujours en main, il pris son paquet de cigarette sur son bureau à moitié entamé et intouché depuis plus de deux semaine et en sortit un baton blanc puis de le glissa entre ses lèvres et l'alluma. Il regarda la fumée qui commençait à virevolter dans sa chambre mais se rassit sur son lit, ne prenant même pas la peine d'aller ouvrir la bais vitré de la pièce. À quoi bon faire des efforts après tout ?

Il aspira sa première goulée de fumée depuis deux semaines; non, il n'avait plus touché à cette chose-là depuis le repas et à vrai dire, il n'avait pas touché à grand-chose non plus car il n'avait plus vraiment envie de faire quoi que ce soit...
La fumée à présent dans ses poumons lui parut âcre et désagréable et le goût lui semblait étrangement amer. Ah oui, c'était le goût qu'il avait eu dans la bouche quand il avait touché à cette drogue pour la première fois. C'était donc ça la véritable saveur qu'avait ce fléau nocif ?
À y penser, ça avait le même goût que le chagrin d'amour. C'était quelque chose d'amer, d'inutile et en plus de tout, ça laissait un mauvais arrière goût et pendant excessivement longtemps.

𝐒𝐔𝐍𝐒𝐇𝐈𝐍𝐄 ⋮ ᵐᶦⁿˢᵘⁿᵍOù les histoires vivent. Découvrez maintenant