Chapitre 18 : Ramon Cano

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Ramon Cano

Depuis que le port m'appartient enfin, les ventes augmentent plus que jamais. Nos chiffres d'affaires explosent et la cocaïne aussi bien que la marihuana ou l'héroïne se répandent plus facilement que je ne le pensais. L'industrie de la drogue est plus haute que jamais et la Colombie, le Mexique aussi bien que plusieurs villes proche aux États-Unis que nous où nous commerçons aussi croulent sous la drogue, overdoses, argent ; tout augmente et je sais aussi bien Jadzia et Neran mes bras droits, alias los copas, que nous nous attirerons tôt où tard, nous aussi, la fureur des estados-unidos et de la DEA, mais ce sont les risques du métier.

Sur l'île de Porto-Rico, je monte encore. Si je me fais de l'argent, je monte aussi, moi et ma familia, comme leader de l'île. Bientôt, si tout continu comme je l'espère, je pourrais rebâtir cette empire auquel j'aspire depuis si longtemps. Plus personne ne me fera face ni même Oscar.

Je n'ai d'ailleurs plus entendu parler de ce dernier depuis l'histoire du port. Surement se terre-t-il quelque part en attendant de mieux resurgir. De toute façon, qu'il se continu à se cacher, il doit avoir comprit qui mène la danse, même si je doute encore qu'il se l'avoue. Cependant, il sait que cette idée ne vient pas de moi. Je ne suis pas du genre à me servir des forces de polices et encore moins des forces gouvernementales des États-Unis. Mais jamais, il ne saura qui en est a l'origine. Il ne connait pas Valentina, du moins pas encore je l'espère. Car elle m'est utile.

C'est difficile à se l'avouer, mais si je suis là aujourd'hui c'est bien car elle a eu cette idée. Néanmoins, je ne veux pas lui faire le plaisir de lui confirmer que ce qu'elle pense est vrai, ou que je suis reconnaissant. Elle demandera surement plus que ce que je ne voudrais lui donner. Alors, je ne suis pas allé la voir. Pas encore. Je me suis seulement occupé de faire en sorte que les hommes qui surveillent sa porte l'ouvre de temps en temps pour la forcer à manger. Je ne sais pas combien de temps ça fait, mais elle ne doit plus avoir d'énergie pour bouger. Elle ne fait que boire, et je veux éviter qu'elle ne tombe trop bas pour me ralentir. J'espère qu'elle a cédé.

Quoi que j'en doute. Valentina ne craquera pas et c'est malheureux pour elle, car je n'en pâtis pas.

- Nous sommes arrivés ? demande Neran alors que je hoche la tête.

Nous avons prévu de nous rendre chez les contadors, soit nos comptables. Mais pour cela, il nous fallait nous rendre à une autre propriété que celle que j'habitais la plupart du temps. Un endroit plutôt ingénieux plutôt qu'une planque au milieu de nulle-part où ils pourraient compter en toute tranquillité tout le pactole qu'on se faisait en une nuit et un jour entier chaque fois.

Ils se trouvaient à un Casino au milieu de San Juan.

Un paradis du fric où on gagnait aussi bien que les grands le faisaient à Las Vegas. Les Casinos de San Juan : une paradis sur terre où le fric tournait sans arrêt. Tu n'as pas le temps de dire ouf qu'une nouvelle tournée de fric te tombe dans les bras ; car oui, il n'y a pas que dans la drogue qu'on gagne un sacré pactole mais aussi dans les jeux. Là-bas, il n'y a pas de gagnant, du moins, c'est ce que pensent les clients qui viennent dépenser leur argent dans les casinos et la plupart du temps tout perdre. Et si par bonheur, tu gagnes un pactole, l'euphorie de la gagne et de la soirée t'amène à tout miser à nouveau et tout perdre ensuite.

Au final, les grands gagnants, ce sont nous, les dirigeants de ces casinos qui peuvent encaisser des milliards et des milliards de dollars sans personne pour s'en apercevoir, encore aujourd'hui et grâces aux grands touristes venus passer leurs vacances ici. Et s'il n'y a pas que nous, en comprenant le truc, tu peux encaisser autant que ces vieux pourris de Las Vegas. Il suffit seulement d'être réfléchi, astucieux et raisonnable. Mais, lorsque tu gouttes à ce paradis, tu en veux toujours plus. Des dollars, des dollars, et encore des dollars. C'est un enfer déguisé. Un enfer qui te lave de tes péchés comme on balaye une poussière. Un endroit où les dirigeants vendent des rêves payables comptants, et où on s'en met plein les poches.

HYDRA - the sinful souls {En Cours}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant