Ramon Cano
Les coups de feu résonne sans arrêt. Dans ma tête. Et dehors.
- On est arrivé, me prévient Neran à l'avant de la voiture.
Nous sommes arrivés.
J'ouvre la portière avant qu'il ne se gare ou ne freine et saute par-dessus bord. Un Beretta sous la ceinture et un Cohari Arms CA-415* entre les deux mains, je cours sur le bitume et me décharge sur les premiers hommes que je vois me faire face. Mes hommes sortent peu à peu de leurs voitures mais je n'attends ni leur appui ni celui de Neran pour commencer l'assaut. Tout ce qu'il me faut, ce sont des cartouches et des cibles, rien d'autres pour pouvoir faire mon travail aujourd'hui.
Derrière moi, j'entends la portière claquer une seconde fois, c'est à coup sur Neran qui me rejoint. J'entends son souffle saccadé se rapprocher de moi derrière mon dos. Je lui lance un unique et rapide regard pour lui signaler que nous fonçons dans le tas cette fois-ci. Pas de plan, juste des armes et des morts. La première casse n'a rien donné, alors celle-ci sera la bonne.
Devant moi se trouve un grand entrepôt désolé. Il était énorme mais à la hauteur de ce que j'attendais. Il me montre déjà par son apparence la hauteur de ce qu'elle contient, et de celle que je vais brûler. Nous ne devrions normalement pas faire autant de boucan le jour et à feu ouvert, nous ne nous sommes même pas couverts le visages, mais aujourd'hui est un jour spécial, et ce ne sont ni les passants qui se cachent derrière leurs fenêtres ni la police que nous payons qui vont nous arrêter.
Personne ne le fera, sauf lorsque les flammes s'élèveront.
- Ne faites aucun survivants des hommes que vous trouverez en dehors de l'entrepôt, je hurle à mes hommes en cessant le feu un instant. Nous ne devons rien risquer, compris ?
Des cris positifs me parviennent et nous continuons à courir vers cet entrepôt que je convoite. Car avant de le brûler, je dois l'examiner de l'intérieur. La premier que nous avons visités un peu plus tôt a été une sacré mauvaise surprise, alors cette fois je veux m'assurer que mes efforts servent à quelque chose. Pendant ce temps, une autre équipe dirigée par Jadzia s'occupe des plantations repérées récemment pour les brûler.
- On entre ! je continue à rugir, commandant les actes de chacun.
Je me dirige vers la porte et saisis un énorme coupe-boulons puis casse les chaînes qui scellent l'entrepôt délabré. J'ouvre avec un peu de mal l'une des deux portes, à cause de poids de l'énorme fusil d'assaut que j'ai sur l'épaule, mais y parvient. Je laisse Neran mener la tête en lui lançant un dernier regard entendu. Il sait ce qu'il doit faire le temps que je les rejoignent. Car je lui ai confié cette partie du travail, il s'est porté volontaire pour le faire.
Je l'observe rapidement s'éloigner et repense instinctivement à Joana et sa relation avec lui. Si je ne suis pas doué de conscience ou culpabilité, j'ai quand même quitté Joana lorsque j'ai appris qu'ils s'étaient mis ensemble au restaurant. J'étais resté avec elle, pas que nous ayons de relation, parce qu'elle n'avait pas encore de relation avec lui. Elle a passé le pas cependant et à manqué de me le dire. Si elle a joué la comédie lorsque je l'ai pris entre deux feux, je sais que ça lui à plu de jouer à ce jeu mais moi ça ne me plait plus. Neran n'est pas du genre à s'engager, en fait il ne l'a jamais fait avant Joana. Alors, s'il s'engage avec elle, je me retire ; ca c'est la preuve qu'il l'aime vraiment.
Joana ne dira rien. Elle n'a pas le droit et le sait, car sinon j'irais faire part à son macro de la relation sérieuse qu'elle entame derrière son dos, et vu que ce n'est ni payé ni dans les règles, elle en payerai de sa vie. Elle a peur de lui, donc par conséquent, peur de dire la vérité. Je ne veux pas perdre Neran pour des foutaises pareilles. Je peux avoir n'importe qui d'autre si cela signifie qu'il l'aime et veut fonder quelque chose avec elle, même si en toute honnêteté, je doute que ça dure avec Joana, car celle-ci n'est pas capable de sincérité, fidélité ni de bon sentiments.
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HYDRA - the sinful souls {En Cours}
Romance« Au croisement de leurs âmes, là où leurs cœurs se sont égarés » Pour échapper à une vie de plus en plus désastreuse à Ave Maria, Valentina et son père Alvaro sont contraints de retourner à Porto Rico, sur les terres natales de son père et y vivre...