Chapitre 19 : Valentina Mahon

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Valentin Mahon

Depuis que j'ai failli... me faire enlever ? Deux jours sont passé. Je ne sais même pas qui voulait ma peau cette fois-ci, et je ne le saurais surement pas avant un moment, mais ce n'était pas le plus important bien qu'une question qui me taraude tout le temps où je ne dors pas. Car ces deux jours où été courts, parce que j'ai passé mon temps à dormir comme un loir contrairement aux autres nuits et surement à cause de l'accident et du choc, mais aussi très longue à la fois, sans que je ne sache pourquoi. Probablement à cause des flashs et de la douleur du traumatisme qu'il cause. Car ce n'est pas la première fois.

Encore une fois une voiture. Chaque jour, je me dis que j'avais je ne toucherais au volant d'une voiture. Plus, désormais. Mis-à-part, ces deux jours aussi longs qu'ils furent... je les ai passé à dormir. Si bien que quand je me suis réveillée, tous ces jours de jeune me sont retombé dessus et plus durement que jamais. Dormir à encouragé mon système au réveil à atteindre son point de rupture au réveil. Un réveil à près de minuit et mon ventre ne cessait de gargouiller. Car ces deux jours de sommeils, je les ais en conséquences passé sans boire un verre d'eau. Et ma gorge est sèche. Si sèche et mon ventre si vide, le désespoir si grand, que j'en oublie ce qu'il s'est passé un instant lors de cet accident, et qui j'ai étreins de mes bras...

Je me lève du lit avec difficulté. Mes jambes sont faibles, et elles ont trop de raisons de me reprocher cet état. Je déglutis après avoir atteint la porte de la chambre. Comme promis, Ramon l'a laissé ouverte. Elle n'est pas fermée. J'avais si peur qu'elle soit fermée, après tant de temps passé à double-tour qu'à mon réveil je n'ai pas tout de suite osée l'ouvrir de peur d'être déçue. Je n'ai pas vu le temps passer d'ailleurs. Je n'ai plus la notion du temps depuis un moment de toute façon.

Enfin, je dépasse le seuil de la porte pour atteindre le couloir. Je n'ai jamais mangé avec Ramon comme il me l'a il y a longtemps proposé, mais je sais où est cette cuisine. J'en avais profité pour le savoir le soir où je suis allée le voir dans son bureau. Le couloir me parait long et sombre durant ma marche, mais je ne mets pas longtemps à retrouver cette cuisine. Elle se trouve au rez-de-chaussée, à droite de l'escalier de gauche.

Lorsque j'y pénètre, mon impatiente me donne l'eau à la bouche. C'est pratiquement la folie de la faim réelle qui m'habite car je ne connais presque plus le gout de la nourriture par ma faute et j'ai réellement faim. De toute façon, et avec dépit, je pense que ce n'est plus comme si je me souciais de lui devoir quelque chose maintenant que je lui dois la vie...

La cuisine est plutôt grande. Enfin, comme ça demeure de toute façon. C'est plutôt spécial comme endroit. Le sol est parquet lisse et à la limite du blanc délavé. Les murs sont en briques noires et le plafond est à base blanche barré avec des poutres noires. Le frigo et les meubles ainsi que le comptoir sont de la même couleur. Si tard, c'est assez effrayant car il n'y a aucune lumière et rien n'est facilement repérable avec cette sombre couleur. Cependant, si elle est belle, je n'apprécie pas sa beauté. Je voudrais être dehors. Mais je ferais avec ce que j'ai, pour le moment.

Je m'avance dans une inspiration anticipatrice, et sans attendre, je me sers un verre d'eau pour désaltérer le Sahara qu'est ma gorge en ce moment. J'aurais pu souffrir, ça n'aurait été rien comparé à la faim et la soif combinée. J'ouvre ensuite le réfrigérateur. Rien ne m'apparait. Il est vide. J'empêche la vague de désespoir de me retourner les tripes, et je me dépêche d'ouvrir le congélateur.

Un glace m'apparaît. Au citron.

Ce n'est pas le genre de chose que je mangerais après m'être affamée mais à quoi bon s'en soucier tant que ça ce mange. Je le saisis et cherche dans les tiroirs une cuillère. Par bonheur, j'en trouve une. Alors j'ouvre le paquet et saisi une bouchée du produit. Lorsque la glace atteint mes papilles, je peux dire que j'en ai presque les larmes aux yeux. Plus jamais, plus jamais, je m'empêcherais de manger. C'est trop bon, trop réconfortant pour que je puisse m'infliger à nouveau une torture pareille.

HYDRA - the sinful souls {En Cours}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant