Valentina Mahon
Le second jour se termine à peine mais nous avons déjà réglé la moitié de nos problèmes. Du moins, c'est une pensée que j'essaye de conserver au mieux alors que je consulte les rapports.
Hier nous avons vendu notre dernière plantation, la plus grande de celles que nous possédions, à une des familia de Porto-Rico : les Riveras. Ils ont de l'argent mais pas de terres, et c'est ce qui leur manque. Alors, tandis que personne n'est prêt à leur faire offre, j'ai accepté de le leur vendre en échange d'un million de dollars. Elle valait heureusement et bien exactement cette sommes-là, cependant pas plus. C'est ainsi que nous avons obtenu notre premier million. Un quart de la dette à rembourser.
A la fin du premier jour du compte-à-rebours, j'ai fais sortir la moitié de nos dernières réserves de cocaïne et ait ordonné de la faire vendre sur tout l'île jusqu'à ce soir. A prix un peu plus bas pour deux doses, donc une promotion, les camés de l'île dépenserait à flot, rien que pour refaire leurs réserves. Ils ont été inconsciemment poussé à dépenser plus qu'aux prix normaux, c'était là tout le concept du sold. On a put grâce à ça obtenir cinq cent milles dollars, soit la moitié d'un million.
Et la dernière moitié du second million, c'est dans une banque que nous avons pu l'avoir. Car heureusement, certaines petites banques du coin, très rares aujourd'hui, conserve encore la monnaie scripturale dans des coffres, et nous avons quelques contacts dans la police. Cependant, celles-ci ne conservent pas assez que pour que ayons eu plus. Alors il nous manquait à présent un million... Et c'était là que se posait tout le problème.
Nous n'avions plus aucun moyen de nous procurer de l'argent en ne passant pas par les autres familia concurrentes qui ne coopéreraient pas du tout. Le dernier recours était la vente à l'étranger de la cocaïne qu'il nous restait. Nous avions deux tonnes restantes de poudre à vendre, et nous la ferions passer la frontière de Porto-Rico en direction des États-Unis.
J'ai prévu de la faire vendre à Miami, car dans mes souvenirs, là-bas il y avait beaucoup plus de camés que nous pouvions officiellement nous en douter et c'était l'occase parfaite. Cette ville regorgeait de toxicos qui serait près à dépenser dix dollars le gramme s'il le fallait, et c'était ce que nous voulions. L'argent coulerait à flot.
Cependant, il y avait un problème : le temps et l'argent.
Le port des conteneurs était prit par les Cano qui eux-mêmes pourtant la plus puissante famille narcotrafiquante sur l'île le louait aux Rosas. Et même en y allant, nous ne pourrions corrompre aucun passeur car ils étaient déjà surpayés assez pour être fidèles à leurs maîtres à vie. Sans parler du fait qu'en un jour nous ne pouvions pas réaliser un passage en directement des États-Unis, quand bien même on vendrait sur le chemin en attendant Miami, et attendre le retour de l'argent dès minuit. Nous sommes foutus et je sais que je ne m'en sortirais pas vivante...
Si je perd ma position je meurs.
Et si je ne paies pas mes dettes, avant même de perdre ma position, je mourrais des mains de Ramon Cano, s'il ne décidait pas de m'épargner. Mais une vie avec lui était aussi synonyme de mort...
Nous allons devoir tenter le tout pour le tout même en sachant que c'est une mission suicide et agir avec el pomo.
- Prêt ? murmure une voix à mes oreilles alors que nous montons dans le camions qui habite la drogue.
Je me tourne vers Dario qui me fixe silencieux.
Je suis prête et déterminée. Nous allons à la mort nous le savons.
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HYDRA - the sinful souls {En Cours}
Romansa« Au croisement de leurs âmes, là où leurs cœurs se sont égarés » Pour échapper à une vie de plus en plus désastreuse à Ave Maria, Valentina et son père Alvaro sont contraints de retourner à Porto Rico, sur les terres natales de son père et y vivre...