Chapitre 23 : Valentina Mahon

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Valentina Mahon

Je savais qu'en me demandant d'appeler Jadzia il ne parlait pas de les lui ramener, mais je pense que c'était la meilleure solution. J'aurais pu lui faire confiance et le laisser mourir, mais quelque chose m'en a empêché et j'ai préféré appeler ses potes, qui au passage en ont prit du temps à me croire ? Peut-être était-ce par instinct de survie ? Car, je sais que si je l'avais laissé là bas en sachant ce qu'il faisait, je me serais prit la colère de ses deux amis. Mais je sais aussi que je ne l'ai pas fais uniquement pour ça. Sans savoir quelle en est la raison cependant.

Et si j'avais prévu qu'il m'en veuille, je n'avais pas prévu une colère pareille de sa part ni qu'il s'en prenne à Jadzia et Neran. En y assistant, j'ai bien cru rêver debout. Même eux ne s'y attendait pas. Je ne sais pas qui était cette Alondra, ni ce que lui a fait Oscar, mais il semble que ce soit assez profond pour le faire disjoncter contre ses propre potes. Ses frères. Assez pour qu'il prétende vouloir mourir si cela signifie les tuer eux deux.

« La chance de ma vie. » a-t-il hurlé juste quelques heures plus tôt.

Jadzia et Neran lui en ont voulu énormément ; car ce que Ramon a fait n'était pas sympa. Ils s'inquiétaient pour lui ; je peux le dire au visage qu'ils ont fait lorsqu'ils sont venu sorti de leur voiture devant le bâtiment. Jadzia que Neran lui en voulait car ce dernier n'est pas très rancunier sur la longueur contrairement au premier qui n'est pas allé voir de la soirée celui qui s'est enfermé dans sa chambre. Même pas dans son bureau. Il n'y allait pratiquement jamais, préférant souvent dormir dans son bureau pour je ne sais quelle raison. Comme si sa chambre ou n'importe quelle autre dans laquelle il devait dormir contenait une sorte de... piège ?

Toc ! Toc ! Toc ! Je tape contre sa porte de la main droite et patiente.

Ramon s'est fait invisible au repas. Je n'ai pas osé aller manger sans sa présence. Ce n'est pas comme si une autre personne que lui me tolérait Et lui aussi n'avait pas mangé. En fait, je doute qu'il n'ait fait quoi que ce soit, si ce n'est prendre une douche et ruminer dans son coin sa colère. Et pour être honnête, ce qui lui tourne dans la tête, ce qu'il pense m'intrigue. La scène de cet après-midi a été déroutante. Tout le monde savoir ce qu'il en est sauf moi, je suis dans l'inconnu et je veux savoir ce qu'il se passe.

Toc ! Toc ! Toc ! Je tape plus fort alors qu' aucune réponse ne vient.

- Putain dégage Jadzia ! s'égosille-t-il en colère et à travers la porte.

J'inspire un grand coup en me demandant un instant s'il va me rejeter en sachant que c'est moi. Car je sais que peux importe si on rejette nos grands amis, lorsqu'ils forcent l'entrée et viennent régler les choses, nous ne pouvons pas nous empêcher de les laisser faire et nous lâcher. Mais je ne suis pas son amie, ni rien d'autre que quelqu'un d'imprévu.

Je ne le saurais pas tant que je n'aurais pas essayé, me susurre une voix dans ma tête. Alors, au lieu de frapper une tierce fois, j'ouvre la porte sans son consentement ; car en demandant, il ne m'y aurait jamais autorisé.

Une fois la porte ouverte, c'est la pénombre qui m'accueil et une chambre rangée. Je m'attendais à trouver des objets cassés et des meubles renversés, puisque c'est ce que j'ai toujours connu, mais il n'en est rien. Il n'a rien touché et est resté sur son lit, les pieds au sol, accoudés, le dos courbés et face à la porte où je reste quelques instants. Je ferme la porte et lâche la poignée. Et Ramon se tourne vers moi.

Autant dire qu'il est surprit et qu'il ne le cache pas.

- Qu'est-ce que tu fais là toi ?

HYDRA - the sinful souls {En Cours}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant