Chapitre 26 : Ramon Cano

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Ramon Cano

Valentina est là toute la journée. Dans cette maison, et ça ne m'aide pas. Je suis constamment tendu et hier a été la fois de trop. J'ai finit par me branler pour relâcher la pression, mais en faisant ça, je me suis aussi perdu. A prononcer son nom, et penser à elle. Merde.

Elle me dérange. La façon dont elle envahi mes pensées et la façon dont elle m'attire. Je ne suis pas censé agir ainsi. J'ai le contrôle, toujours, jamais je ne l'ai perdu. Je n'aime pas céder ce désir sans le vouloir à une femme, c'est moi qui décide avec qui je couche et quand. Qui je désire et à quel moment. Depuis Alondra en tout cas. J'ai Joana qui n'attend à chaque fois qu'un appel de ma part. Elle, comme beaucoup d'autres, s'impatiente à chaque fois de satisfaire mes désires. Je n'ai donc pas besoin de me taper Valentina. Même s'il elle m'attire désespérément, même si je perds le sens des priorités avec elle.

- Putain Valentina..., je soupire mon désire tout bas.

Je ne peux pas nier qu'elle me fait un effet de dingue. Je l'ai vu au port et je n'ai pas pu m'empêcher de la désirer. Elle n'est pas la plus belle que j'ai eu a voir ni la mieux gaulée, mais elle est parfaite. Assez pour faire taire toutes les pensées qui traversent constamment mon cerveau et qui font surchauffer ma tête. Et je n'aime pas ça, non je déteste ça. Je perds mes moyens et pourtant je la déteste. Nous nous détestons mais il y a cette tension qui perdure entre nous et elle est dangereuse. Neran l'a remarqué et n'a pas pu s'empêcher de me taquiner à ce sujet ce matin. J'espère qu'il n'a pas deviné ce qu'il s'est passé, ou qu'il ne se fait pas d'idées.

Ma main se dirige lentement vers le renflement qui s'est à nouveau développé sous mon pantalon. Je le frotte doucement ne voulant pas aller trop vite. Je me laisse aller pour une fois à mes pensées, ce n'est qu'une fois de toute façon. Je crois chanceler alors lorsque je touche mon érection à travers le jogging. Je ne me branle plus souvent, pas en ce moment, je suis occupé. Et son visage me revient en tête, encore. Ses yeux, ses cheveux de jais, sa peau claire et sa froideur hivernale. La façon dont ses hauts tracent la courbure de ses seins lorsqu'elle ne porte plus de soutien-gorge, ses tétons qui pointent lorsque le vent passe, ou son cul lorsqu'elle se penche. Putain, putain... putain.

Je glisse ma main sous les deux couches de tissu qui recouvrent mon sexe qui me fait souffrir de douleur et de plaisir. Il est dur et ne demande qu'à être soulagé, alors c'est ce que je fais. Par sa faite. Je le saisi entre mes mains, c'est agréable. Je commence à le caresser et penche la tête en arrière, me mordant ma lèvre inférieur.

Qu'est-ce qu'elle fait en ce moment ? Repense-t-elle à hier soir ?

J'accélère crescendo le mouvement tout en me visualisant son corps au-dessus de moi, comme si cette main était la sienne. Je pousse un léger grognement et apprécie ce frisson qui parcoure mon échine et me fait frémir. Je repense alors à la façon dont elle s'est penchée sur ce bureau qui me fait à présent face. La façon dont la courbure de ses fesses était devant moi, dévoilé de son haut qu'elle a elle-même relevé pour que je les vois. Cette seule et mince culotte qu'elle a vécu et la façon dont elle a glissé ses doigts sur son sexe comme si elle allait se doigter devant moi mais sans le faire. Elle mouillait sous ses doigts, j'ai vu sa culotte s'humidifier.

Elle était bourré. Je me demande comment aurait-elle agit si elle avait été sobre. Si elle se touche, et si elle pense à quelqu'un. Je déteste l'idée qu'elle pense à quelqu'un d'autre. Pas après hier soir. Elle ne peut pas me parler de toucher à mes hommes, qu'ils la voient de la même manière qu'elle s'est montré à moi, je le lui interdis. Elle est à moi.

Ma gorge se noue alors que je gémis et accélère mes mouvements. L'air de la pièce s'épaissi, et la tension qui avait envahi la pièce parvient à mes narines. Celle du sexe, celle du désire. J'ai envi de céder à mes pulsions et lui faire comprendre le sens du mot propriété. J'ai envie de la plaquer contre le lit ou un mur et la prendre. Céder. Non. Non. Jamais.

HYDRA - the sinful souls {En Cours}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant