AshtonAlice était sur le point de s'endormir a l'aide de l'antidépresseur que le lui ai donné. Je m'éloignai pour répondre à l'appel de César impatient d'avoir les nouvelles.
Conversation téléphonique
- César
- Monsieur, je n'ai pas encore trouvé comment, mais quelqu'un a dû le prévenir.
- Anthony, cet espèce de lâche. Il ne perd rien pour attendre. Et pour Félix ?
- J'ai fait ce que vous m'aviez demandé, il a été arrêté.
- Bien.
Anthony était le larbin de mon ennemi juré. On l'appelait "le phœnix", un dealer qui éliminait tous ceux qui refusaient de faire partie de son cartel, mon père était l'un de ses victimes et j'ai juré de me venger ce qui a déclenché une forme de guerre entre nous et elle n'était pas prête de s'arrêter. Dernièrement, ses agissements se rapprochaient de plus en plus de ma ville et j'aurais dû me préparer à ce qu'il tentait de s'en prendre à moi ou a mes proches.
J'ai passé la nuit a veiller sur Alice tout en mettant au point un plan de sécurité plus ferme sur la maison. Déjà qu'elle ne sortait pas beaucoup elle allait devoir accepter mes nouvelles conditions. Les agents de sécurités pour la maison de Max et Grace ont été choisis par César, c'étaient des agents compétents. Ils me prévenaient dès qu'il y avait quelque chose de suspect. Le boulot métier de Max rendait leur tâche un peu difficile, mais ils trouvèrent une stratégie pour le protéger à une certaine distance. Je m'assurais toujours que ma famille ne manquait de rien.
J'ai à peine eu trois heures de sommeil, il était six heures du matin quand je me suis réveillé et Alice dormait encore. Je descendis alors dans mon bureau pour appeler César. Ce que j'ai ressenti quand j'ai vu Félix menacé Alice était plus fort que la rage. Ma frustration grandissait à mesure que je pensais à ce que je ferais au commanditaire si j'avais réussi à lui mettre la main dessus. D'autant plus que César a eu la confirmation que le phœnix était bien celui qui tirait les ficelles. Ce connard s'était encore volatilisé, mais j'étais sûr qu'il réapparaîtrait.
Après avoir raccroché avec César, je décidai de faire ce que je faisais toujours pour me calmer les nerfs. Le tapis bien rangé sur le sol, je pris la posture d'équilibre d'assis, puis celle tittibhasana. Je souris en voyant Alice faire demi-tour avec son tapis pour la deuxième fois et revenir. J'avais pris une posture avec une variante beaucoup plus imposante et plus intense. Alice, saisie enfin son courage déplia ainsi son tapis et elle commença par la méditation en tailleur, ensuite elle prit une posture suscitant l'équilibre et la concentration pour ne pas s'écraser au sol. La shirshasana était l'une des poses yoga les plus difficiles. Je savais qu'elle faisait du yoga, mais je ne l'avais jamais vu en action alors je ne pensait pas qu'elle était dans la catégorie pro. On passait rarement plus d'une demi-heure dans la même pièce si ce n'était pas à une soirée ou qu'on ait été convié a dîner chez ma sœur. Ou la nuit, car on partageait la même chambre.
- Tu réfléchis beaucoup trop Alice.
- Tu ne me lâcheras pas hein ?
- Tu n'es pas sérieuse dis moi...
Cette pratique était pour elle le facteur de communication dont elle avait besoin pour réduire son stress et ses angoisses. Pour une fois, elle avait l'air d'être dans son élément et ce fut très agréable à voir...
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AliceQuelques jours plus tard
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"Cœur à la dérive" [Terminée]
Romance- Oui, je le veux... En prononçant ces paroles, Alice est consciente qu'elle ne pourra plus jamais savourer cette liberté qu'elle a acquise depuis son enfance. Afin de protéger sa vie, elle consent à épouser cet homme qui aime lui causer du tort. As...