17. Perdre le contrôle...

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Ashton

Nous dînâmes une demi-heure plus tard. Je racontai à Alice mon rendez-vous à Barcelone omettant le passage avec ma demi-sœur. Greeicy avait parlé d'Anna à Alice. Elle ne pouvait pas venir à notre mariage, car elle était à l'hôpital. Ma sœur avait bon cœur et je l'aimais autant que Greeicy. J'en n'avais que quelques mois de différence avec Anna et depuis son arrivé dans notre famille elle a toujours veillé sur nous. Elle n'avait pas encore rencontré Alice en personne, mais elle était au courant de tous. Elle a toujours été très douée pour mener des enquêtes et Anna était certainement la meilleure détective que je connaissais.

Alice me parlait de sa journée d'hier et je la regardais en souriant. Je me suis souvenue tout à coup des paroles de ma sœur. Anna a toujours été très douée pour mener des enquêtes et Anna était certainement la meilleure détective que je connaissais. Avec la piste qu'elle m'a donnée, j'espérais avoir des résultats satisfaisants.

Mon souffle chaud chatouillait déjà ses lèvres intimes. Elle aimait ça. Me voir ainsi entre ses jambes. Elle aimait davantage sentir ma langue dans son vagin. Proche de son ultime orgasme, la respiration haletante, pris de spasmes Alice s'accrocha fortement à ma chevelure alors que ses jambes se mirent à trembler. Je remontai lentement vers sa bouche pour l'embrasser...

La tête de femme était sur mon torse, soudain, j'entendis le vibreur de mon portable. C'était un appel. En voyant le nom de mon assistante s'afficher, je me détachai d'elle pour prendre l'appel.

Conversation téléphonique

- Mlle Herald.

- Bonsoir Mr Scott, je voulais vous rappeler votre rendez-vous avec Mr Joon demain vers 8 heures trente et j'ai vu que vous aviez oublié les documents concernant l'affaire Widal, je me demandais si je pouvais vous les déposer chez vous en rentrant...

- Pas la peine de vous déplacer Mlle Herald.

- Cela ne me dérange pas, vous savez.

- Ne vous en faites pas, je verrai cela demain.

- Bien monsieur

Alice avait le dos tourné fulminant dans son coin et elle mimait des grimaces.

- Je vais devoir corriger cette mauvaise manie que tu as à toujours marmonner comme ça.

- Pourquoi voulait-elle venir alors que vous avez un coursier à l'entreprise ? A-t-elle conscience de l'heure au moins ?

- Mon cœur, serais-tu jalouse ?

- Pourquoi le serais-je ? Dit-elle en se levant furieuse.

- He ! Où vas-tu ?

Son dos s'est abattu contre mon torse et je l'enveloppai de mes bras.

- Moi je ne supporte pas qu'un autre homme te regarde

- De quoi tu parles ?

- Ces putains de soirée de gala, et même ces réceptions... Pourquoi crois-tu que je ne veux pas te laisser sortir ?

- Pourquoi ?

- Parce que tu es à moi Alice

- C'est de la possessivité maladive...

- Tu veux voir ce que c'est que de la possessivité ? Dis-je en la retournant brusquement

"Cœur à la dérive" [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant