19. Une vieille connaissance...

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Ashton

Notre vol en direction de Boston a été épuisant pour Alice non pas à cause de la durée, mais plutôt des exercices physiques auxquels on a pris part dans le jet et encore dans la chambre d'hôtel en arrivant. C'était une mauvaise idée de m'éloigner d'elle après ce qui s'était passée avec le frère de Félix. Et Alice voulait également visiter la ville alors j'ai dit oui.

- Mon rendez-vous est dans une demi-heure mon cœur je dois y aller

- Je fais quoi pendant ce temps moi ?

- Tu vas rester sagement ici pour te reposer ma belle. Jaya sera juste à côté.

- Il revient quand César ?

- La semaine prochaine, pourquoi, tu n'aimes pas Jaya ?

- Ce que je n'aime pas, c'est de savoir une autre femme si proche de toi quand je ne suis pas là. Garde du corps ou pas

- Et on dit que celui qui est possessif, c'est moi.

- Je m'en fous, je suis ta femme...

- Bien sûr que tu l'es Al

- On visitera la ville après ?

- Si tu veux ma chérie

- D'accord, alors, vas-y.

- Sois sage, hein ?

Un sourire prit possession de mes lèvres quand elle m'embrassa avant de partir. Mon ami Max avait l'habitude de dire qu'un chef d'entreprise comme moi ne pouvait que briller dans son travail. J'avais pris l'habitude de tout superviser sur place, tous les dossiers qui nécessitaient mon attention parce que mon père avait travaillé dur pour redorer l'image de l'entreprise.

Quand j'étais en secondaire papa, est tombé malade. Avec Greeicy et Anna, on ne savait pas trop quoi faire alors j'ai appelé nos grands-parents qui étaient en voyage d'affaires depuis plusieurs mois. Je savais que mon père ne serait pas content. Quand il s'est réveillé à l'hôpital, car on a dû l'opérer, il a vu mamie et papi dans la chambre. On était présent également. Il m'a demandé d'emmener mes sœurs à la cafétéria pour pouvoir discuter tranquillement avec ses parents. C'était évident qu'ils allaient s'engueuler et justement après notre retour nos grands-parents n'étaient plus là. C'était la dernière fois que je les avais vues. J'ai demandé à mon père pourquoi il les avait chassés, il m'a répondu qu'on n'avait pas besoin d'eux dans nos vies et il m'a fait promettre de ne plus jamais les contacter. En grandissant, j'ai compris que ce n'était pas des gens bien, et que papa voulait simplement nous protéger en nous gardant éloignés d'eux.

- Mr Scott, comment allez-vous ?

- Mr Knocks, tout va bien merci...

- Nous allons prendre un verre dans un bar tout près d'ici après notre réunion, nous serons ravi de te compter parmi nous. Ça fait longtemps que l'on n'a pas prit un verre ensemble.

- Vous allez devoir m'excuser, mais j'ai promis à ma femme de lui faire visiter la ville.

- Ah, je comprends, des jeunes mariés, c'est toujours beau à voir...

Ce n'était qu'une mise au point à propos d'un contrat important. Je devais m'en occuper personnellement avant de signer les derniers papiers...

Quand je suis rentré, Alice dormait encore. Elle avait vraiment besoin de ces deux heures de sommeil. Je la réveillai en douceur peu de temps après ma douche.

"Cœur à la dérive" [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant