4. Un geste plaisant...

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Ashton

Je venais de raccrocher avec Greeicy qui était en panique quand elle a appris qu'Alice ne se portait pas bien. Sachant que j'étais forcément était derrière son état, j'ai eu du mal à répéter à ma sœur ce que m'avait dit le docteur. Mais bon, Greeicy n'était pas seulement ma petite sœur, elle était également ma confidente. C'était la seule personne qui s'était accordé le droit de me réprimander et ceci sur un ton exceptionnellement sévère.

Je revins dans la chambre auprès d'Alice qui était encore endormie. Elle avait l'air si bien dans cette position, que je n'avais pas pu m'empêcher de repenser aux paroles de ma sœur. Elle était très furieuse contre moi et ne m'avais même pas laisser en placer une. Perdue dans mes pensées, je n'avais pas remarqué qu'Alice avait ouvert les yeux. Ce fut d'un grand soulagement car ma sœur m'aurait tuer si je ne lui disais pas qu'Alice s'était réveillé et qu'elle allait bien quand elle me rappellerait a savoir dans une demi-heure.

- Je me suis endormie ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Évidemment que tu ne te souviens pas.

- Alors ? Dis-moi. Incista Alice

- Tu as eu un malaise et je t'ai ramené à la maison. J'ai appelé un médecin il t'a examiné et il es reparti.

- Ah... Excuse-moi...

- Était-ce du cinéma ?

- Quoi ? Non...

- Pour quelle raison dois-je t'excuser alors ? Pourquoi tu t'excuses ?

- Tu avais un truc à faire non ?

- Je l'ai fait pendant que tu dormais. As-tu pris ton petit-déjeuner ce matin ?

- Hum, je n'ai pas eu le temps.

- Est-ce que je te fais peur Alice ? Je veux dire, ma présence. Tu es stressé quand je suis là ?... As-tu peur de moi ?

- J'avoue que je me sens tout bizarre, mais...

- Repose-toi. Je vais te préparer quelque chose à manger.

- Je n'ai pas faim.

- Je ne t'ai pas demandé si tu avais faim.

Inutile de répliquer. J'allai dans la cuisine appeler ma sœur pour lui demander de l'aide. La réponse d'Alice n'a pas été claire mais ça se voyait que je lui faisais peur. Alors la moindre des choses serait que je lui rende le sourire rien que pour une journée, et quoi de mieux que de lui préparer à manger ? Je ne possédais pas les talents d'un cordon-bleu, mais je savais cuisiner quelques bons petits plats. Ce fut la toute première fois qu'Alice allait goûter à ma cuisine. Un riche héritier pourri gâté comme elle avait l'habitude de de le dire, un homme comme moi ne saurait pas cuisiner, j'imaginais déjà le cliché.

Notre terrasse fut particulièrement accueillante et j'avais rangé une table pour deux personnes. Le rictus qui agrandissait légèrement les commissures d'Alice en me voyant me fit remarquer que je portais encore mon tablier. Je souris à mon tour avant de lui annoncer que le repas était prêt. Alice a voulu se changer, mais j'ai préféré lui offrir mon aide. Le médecin avait insisté sur le fait qu'elle devait se reposer et que moi je devais l'éloigner de l'élément déclencheur, la personne ou la chose qui la stressait autant, mais je n'allais certainement pas suivre ce conseil-là. J'ai donc été dans le dressing lui chercher de quoi se changer. Une petite robe toute légère qu'elle avait achetée lors d'une journée shopping avec Greeicy. Je voyais encore sa tête lorsque ma sœur avait proposé de refaire sa garde-robe. Alice souhaitait tellement se montrer gentille qu'elle n'a pas refusé alors qu'elle n'avait pas du tout envie de changer de style vestimentaire.

"Cœur à la dérive" [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant