Soie & Cuir (- T2 chez les Desert Devils -)

~ Chapitre 12 : Chayton ~

~ Chapitre 12 : Chayton ~

(- POV Isabella -)

Tanner s'appelle en réalité Chayton Montana. C'est grâce à Babette que j'ai découvert ça hier soir et je n'ai pas appris que ça d'ailleurs.

Quand tatie nous a vu débarquer, le bras de Tanner enroulé autour de mes épaules et le mien accroché à sa taille, par la partie vitrée de la porte de derrière, elle n'a pas eu besoin d'un dessin pour comprendre qu'il se passait quelque chose entre nous.

— J'en étais sûre. Je t'avais dit quoi à propos de la merde, la poisse et le bonheur, s'est elle exclamée en nous ouvrant la porte avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Je crois qu'elle faisait allusion à son petit souci de crotte de chien le jour où on s'est rencontré.

Maintenant que j'y repense. Je m'étonne qu'il lui en ait parlé. En attendant, ça n'avait pas l'air de la choquer, mais plutôt de lui faire plaisir, qu'on se soit rapproché autant en si peu de temps.

— Tanner Chayton Montana, tu n'as pas trainé à ce que je vois, a renchérit Babette qui était apparemment rentrée entre temps.

Elle était sans doute revenue à la maison peu de temps après mon départ pour l'atelier de Tanner car elle avait déjà troqué sa tenue d'infirmière sexy, contre une mini jupe en cuir tout aussi courte que la petite blouse blanche qu'elle arborait en début d'après midi. Puis un petit haut en stretch flashy, assortie à ses talons compensés, peinait à contenir sa poitrine opulente.

Je me demande si j'aurais le cran de m'habiller aussi sexy quand j'aurai son âge. Peu probable, mes tenues sont bien plus sombres alors que je n'en ai même pas la moitié.

Babette est un peu « too much » à mon goût, mais bizarrement ça lui va bien et surtout, ça lui ressemble.

Ceci dit, je ne m'attendais pas à un tel accueil, encore moins que les prémices d'une éventuelle relation se retrouveraient ainsi exposés au grand jour,

— Alors mon petit, t'as eu peur qu'un de tes frères tente de te couper l'herbe sous les pieds, l'a-t-elle charrié ensuite, avant de replonger sa fourchette, qu'elle pointait vers lui tout en parlant la bouche pleine, dans une assiette qui sentait aussi bon que le plat que Violette avait préparé pour Tanner. J'ai découvert plus tard qu'elle n'exagérait pas quand elle gémissait à chaque bouchée. Ce plat au four était limite orgasmique.

A mon grand soulagement, mon beau brun n'a pas cherché à cacher quoi que ce soit, ni nié son intérêt pour moi. Au contraire même. A croire qu'il ait eu peur qu'un des frères en question puisse faire son entrée ici, car il s'était placé derrière moi et avait enroulé un bras possessif autour de ma taille pour plaquer mon dos contre son torse.

Je n'ai rien contre ce type de démonstrations d'affections alors je me suis empressée de poser ma main sur la sienne et prendre appuie contre lui. Comme mes cheveux, qui s'étaient défait à nouveau, me gênaient, je les ai glissés sur le côté, par-dessus mon épaule, lui donnant ainsi libre accès à une partie de ma nuque. A croire qu'il n'attendait que ça, car Tanner n'a pas hésité une seconde pour y presser ses lèvres et m'offrir un baiser appuyé, avant de réduire à nouveau l'espace qui s'était crée entre nous, quand il s'est incliné vers moi.

— Tiens, tiens, voilà de nouveaux tourtereaux, avait alors lancée une autre voix féminine, que mon cerveau à eu vite fait d'attribuer à Jolene avant même de la voir apparaitre dans mon champs de vision. Je crois qu'il y a de l'amour dans l'air, d'abord Hunter, maintenant Tanner.., poursuivait-elle avec un visage satisfait.