~ Chapitre 21 : Chez Miller & Co ~
(- POV de Tanner -)
— Tu es vraiment sûr de vouloir m'accompagner ? Tu peux m'attendre dans le petit café d'en face, si tu préfères, me propose ma belle, alors que l'appréhension se lit sur son visage. Ils font de délicieux muffins au cassis, précise-t-elle, comme si ça pouvait faire une différence.
Elle est incroyable. Elle flippe grave et a grand besoin de mon soutient, mais préfère m'offrir une échappatoire à ses histoires familiales tout ça parce que c'est soit disant déjà super que je l'ai accompagné jusqu'ici et, sous prétexte que cela ne fait pas si longtemps qu'on sort ensemble, je n'aurai pas à me farcir tout ce cirque.
Elle croit vraiment que je vais la laisser faire face à cette famille de dégénérés toute seule ?
On est garé en double file. Lee n'a pas trouvé d'emplacement pour stationner à proximité, donc il a fait le tour du pâté de maison pour revenir à la casse départ avec la même configuration, mais notre chauffeur a promis de rester à notre disposition. Il nous a proposé qu'on lui envoie un texto quand on sera prêt à repartir, afin qu'il nous récupère en passant, ici même, après nous avoir certifiait qu'il finirait par trouver à se garer un peu plus loin.
Je sors en premier, tends la main vers ma courageuse petite guerrière et l'aide à s'extraire de la voiture tout en admirant le joli décolleté qu'offre son chemisier blanc légèrement transparent au point que je devine la lingerie délicate et terriblement sexy qu'elle a enfilé pendant que j'étais sous la douche. Je me renfrogne un instant en me souvenant qu'à cause de tout ça, j'ai été privé de son corps délicieux ce matin, au réveil et que j'ai du me satisfaire tout seul sous la douche, mais je chasse bien vite cet idée de mon cerveau : débarquer avec une trique d'enfer pour faire face à sa famille ne serait pas du meilleur effet, sans oublier d'être inconfortable. Mais comment ne pas bander dur devant cette beauté naturelle. Son perfecto en cuir bleu nuit fait encore mieux ressortir la blondeur de sa belle chevelure, dans laquelle j'aime perdre mes doigts, et souligne la nuance gris-bleu de ses yeux, qui étaient bien plus lumineux hier soir pendant qu'on faisait l'amour.
Depuis quand je parle de faire l'amour moi.
Depuis Isabella, me souffle une voix dans la tête. Et elle a raison. Avec la nièce de Violette, il y a comme une évidence. Elle s'est imposé à moi avant même que j'en ai vraiment conscience.
J'adore sa silhouette fine qui contraste joliment avec à mon corps plus large, plus grand et surtout plus sombre, avec mon teint mat et mes cheveux noirs corbeaux qui accentuent nos belles différences. Ce contraste entre nos deux corps, me fait un effet incroyable, à chaque fois. Surtout dans l'intimité, quand nos bras nus s'enlacent, nos jambes nus s'emmêlent et mon sexe finit par s'enfoncer lentement dans son fourreau étroit jusqu'à ce que nous ne formions plus qu'un. Oui, j'aime nos différences. Enfin physique surtout, car d'un point de vu social, on n'a pas du tout démarré la vie avec le pied sur le même barreau de l'échelle.
Y a qu'à voir la façade imposante de l'entreprise familiale et ne parlons pas du luxueux appartement de ce Parson avec qui elle est en affaire depuis le début de sa réussite et qui a fait d'elle une femme, de toute évidence, bien plus riche que je ne le soupçonnais.
Ce n'est pas que je doute de ma valeur, mais je me demande quand même ce qu'une aussi jolie princesse peut bien trouver à un pauvre sans racine comme moi, en dehors de mon côté Bad-boy ténébreux qui plait aux femmes en général, mais dont elles finissent immanquablement par se lasser quand un type plein aux as et bien sous tout rapport vient à se pointer.
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Soie & Cuir (- T2 chez les Desert Devils -)
RomanceIsabella Miller pensait que partir étudier à New-York, même si le choix de son orientation professionnelle était dicté par sa famille, lui permettrait au moins de se soustraire un peu à l'autorité parentale mais, même à distance, sa mère n'a cessé d...