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Tanya。

— Heureusement on est dans la même équipe ! Sinon c'était la guerre entre nous. Je lançais en regardant son téléphone.

Il jetait un bref coup d'œil au mien et m'aidait à choisir des armes pour la prochaine manche.

— Jamais je ne ferais la guerre avec toi.

Je lui déposais un baiser furtif sur les lèvres et j'entendais la sonnerie de la porte d'entrée. Le jeu mobile consistait à tuer un certain nombre d'ennemi qui étaient en réalité formés en groupe afin d'obtenir la couronne.

— C'est sûrement la pizza, tu peux aller les chercher mon amour ?

— Bien sûr mademoiselle, il m'avait embrassé le front et avait presque couru vers la porte.

Je souriais et secouais la tête, qu'est-ce que j'étais chanceuse de l'avoir. Des odeurs appétissantes me venaient aux narines et je bavais presque ! Il déposait les boites et les boissons sur la table basse, je m'apprêtais à m'installer mais il me stoppait.

— On fini d'abord la partie !

— Ça marche, je murmurais mais mon ventre gargouillait tellement que j'étais persuadée que toute la rue m'avait entendue.

Il riait et on abandonnait nos téléphones pour manger devant une série télévisé, ils avaient mit en rediffusion la série, maintenant historique, Friends. Je ne l'avais jamais regardé jusqu'à maintenant, j'avais raté quelque chose ! Cette série était juste hilarante. Après le dîner, on nettoyait nos ordures, pendant que Jakob fermait la porte à clé, j'attachais ma ceinture.

— Tu es prête ? Il me demandait en mettant ses lunettes de soleil.

— Des lunettes alors qu'on est bientôt vingt-trois heure du soir ? T'es sérieux Jakob ?

Il m'exaspère.

— Tu sais l'aliment qui se mange après une pizza ? Un aliment qui est l'indispensable des soirées pizzas ?

Il me laissait un bon bout de temps pour que je puisse deviner mais je levais les mains, je n'avais pas trouvé.

— Une glace évidemment !

Youpi !

— Allons-y !

Il attendait quelque chose et je patientais aussi.

— La voiture démarre avec un bisous, il m'indiquait.

— Je dois embrasser la voiture ? Je demandais perplexe.

Il se pointait du doigt avec un sourire jusqu'au oreilles.
— Non, pas lui mais son conducteur.

Qu'est-ce qu'il peut être puéril, c'est aussi pour cela que je l'aime. Il me fait rire même quand je suis au plus bas, il me remonte le moral et m'aide à me relever d'où je suis tombée...

Je l'embrassais et on traversait la rue. Il n'y avait aucun lampadaire qui éclairait la chaussée mais heureusement, les lampes de sa voitures fonctionnaient. Nos mains étaient entrelacés tandis que nous avions tout les deux les yeux braqués sur la route. Je m'amusais à faire de la buée sur la fenêtre et à écrire des mots qui me passaient par la tête. Telle une lycéenne amoureuse, j'avais fais un coeur avec nos initiales.

Liars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant