28

861 44 8
                                    

TANYA。

Ses yeux croisaient les miens, je m'apprêtais à ouvrir la porte mais alors que ma main était sur la poignée, sa main venait se poser dessus.

— J'ai compris que tu me détestes, il murmurait au creux de mon oreille.

Des frissons me parcouraient le corps et je déglutissais.

Je suis heureuse que tu l'ai assimilé, je répondait doucement.

— Mais tu devrais m'écouter, je vais commencer depuis le début, donne moi une chance de te dévoiler la vérité. La sincérité, c'est ce qui t'importe le plus non ?

Je me retournais soudainement, c'était une grave erreur de ma part. Seulement quelques centimètres séparaient nos visages, un peu trop proches à mon goût. J'essayais de m'éloigner de lui mais il posait une main derrière ma tête.

Fais attention, tu vas te blesser.

Je ne sais pas ce qui m'a prit à cet instant est-ce que c'était l'effet de ses yeux sur moi où celle de ses doigts emmêlés dans mes cheveux, mais j'avais saisie le col de sa chemise et mes lèvres s'étaient posées sur les siennes. C'était un baiser assez timide, à peine quelques secondes après, je m'étais décalée.

Qu'est-ce que tu fous Tanya ? Tu es tellement pudique, tu ne devrais pas en être capable alors qu'est-ce qu'il t'arrive ?

— Je suis désolée, je ne sais vraiment pas ce....

Sans que je puisse terminer ma phrase, ses lèvres retrouvaient les miennes. Il était doux avec moi et prenait son temps, d'abord, il m'embrassait lentement tout en maintenant ma tête puis lorsque sa langue demandait l'accès à ma bouche, mon coeur battait plus fort dans ma poitrine. J'avais posé mes mains sur son torse et il s'était écarté, le souffle court. Il m'avait ensuite prit dans ses bras.

— Je t'aime Tanya, il m'avait avoué.

Je lui caressais le dos.

Tu as intérêts à me dire toute la vérité.

Il déposait un baiser sur mon front.

Je te le promet.

Les bruits s'intensifiaient derrière la porte et on décidait de sortir de la cuisine, toutes les femmes de ménages s'étaient entassées, lorsqu'on fut à l'extérieur elles s'étaient précipitées en cuisine. Le cocktail que le père de Jakob souhaitait donner avait sûrement prit du retard à cause de nous. Les tables du jardin étaient encore vides et quelques invités étaient déjà présents. Jakob avait posé une main sur mon dos et m'entraînait vers une table non très loin du buffet qui commençait à prendre forme.

Attends-moi ici, je vais saluer quelques personnes.

Je hochais simplement la tête et posais mes mains sur mes joues brûlantes en le regardant s'éloigner de moi.

Tu es tombée amoureuse de cet idiot.

Je prenais mon téléphone et me regardais par la caméra de devant, mes joues étaient colorés de rose et j'avais l'air tendue.

Vous me prenez en photo ? Je laissais mon téléphone sur la petite table et portais mon regard sur mon interlocuteur.

Liars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant