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TANYA。

Je m'étirais dans mon lit, dormir avant de retourner en France m'avait fait du bien. Le regard embrouillé, je saisissais d'une main la bouteille d'eau se trouvant sur la table de chevet et buvais jusqu'à qu'il n'en reste aucune goutte.

Quelqu'un toquait à la porte, je devinais que c'était Cynthia, il ne nous restait plus que quelques heures avant le décollage.
J'enfilais pas robe de chambre et ouvrait la porte mais ce que je vis me surpris.

Bonjour, nous sommes venus vous apporter quelques entremets.

En voyant leurs badges, je devinais qu'ils étaient des personnels de l'hôtel.

Je n'ai pourtant rien demandé, je leurs indiquais alors qu'ils avaient déjà pousser les chariots à l'intérieur.

C'est un cadeau de la part de monsieur Kern.

Qui était ce fameux « Kern »? J'essayais de fouiller dans ma mémoire mais je n'arrivais pas à coller un visage à ce nom.

Écoutez, je pense que vous vous êtes trompés de chambre.

L'un d'entre eux s'apprêtaient à me répondre mais ils se taisaient.

Vous n'avez pas apprécié ce geste ?

Mais c'est pas vrai, encore lui !

Vous pouvez me lâcher d'une semelle ? Je suis fatiguée de vous expliquer que vous ne m'intéressez pas.

Il fit un signe aux employés qui quittaient la pièce.

Si je savais que vous seriez vêtue ainsi je serais passé devant votre chambre plus souvent.

Espèce de pervers narcissique !

Vous savez que je peux porter plainte contre vous pour ce comportement de détraqué que vous avez ?

Je gardais fermement mes mains sur le vêtement que je portais.

Il fit un pas de plus près de moi, son sourire en coin me faisait comprendre que la situation l'amusait.

Allez-y, essayez si vous parvenez à gagner le procès, je vous lâcherais.

Vous ne savez pas ce dont je suis capable ! Je le défiais.

Il me tendait sa carte.
Vous en aurez sûrement besoin pour entamer les procédures judiciaires.

Je ne l'a récupérais pas, je ne lisais même pas sa carte de visite et il le déposait sur mon lit.

Et ce si dit, vous n'êtes pas du tout féminine, avec ces goûts vestimentaires de pauvres, j'ai presque pitié de vous.

Je n'avais pas fais des efforts pendant toute ces années pour qu'on me fasse des remarques de ce genre.

Je prenais d'une main le verre où se trouvait le cocktail et le lui balançait le liquide au visage.

L'habille ne fait pas le moine, vous êtes peut-être riche mais vous n'avez rien dans le cœur et dans la tête. C'est moi, qui ai pitié de vous !

Je l'avais sûrement énervé, il m'attrapait vulgairement le poignet et me le bloquait sur le dos. Alors que je pensais qu'il allait m'insulter...Il m'embrassait à pleine bouche. C'était mon premier baiser et je ressentais quelque chose d'étrange se passer dans mon corps. Comme si tout mon être prenait feu, comme si des courants électriques se baladaient dans mon corps. Ses lèvres goûtaient les miennes, le goût fruité du cocktail me parvenait et alors que sa langue tentait d'explorer ma bouche, je lui mis un coup de pieds bien placé dans ses bijoux de famille et il se retrouvait plié en deux.

Liars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant