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Jakob。

— Le tuer, je vais le tuer !

Je balançais ma veste sur le canapé et je tournais en rond dans la pièce. Tanya était droite devant moi, je ne savais pas ce qui lui passait par le tête mais j'aurais aimé le savoir tout de suite. Je les ai surpris, collés tout les deux, entrain de se rouler une pèle dans un ascenseur.

Aston, tu as franchis la limite. Prépare toi à vivre un calvaire.

Tu ne daignes même pas m'expliquer ce que j'ai vu ? Quoi ? Tu vas faire mine de ne plus t'en souvenir ? Ne t'inquiète pas, j'ai un témoin, je geulais fou de rage.

— Jakob, je pensais que tu me faisais confiance. Que nous avions confiance l'un en l'autre, elle me disait calmement.

J'avais mis un coup de pied sur la table basse faisant tomber au passage le vase dans lequel se trouvait ses fleurs.

— Tu as vraiment la mémoire d'un poisson rouge, tu te souviens que je t'ai dis que je te faisais confiance mais que je ne faisais pas confiance à Aston ? Je t'avais prévenu, je t'avais dis de mettre tes distances.

Mes jambes tremblaient tellement j'étais énervé, jamais je n'avais ressenti une telle colère.

— J'ai gardé mes distances, c'est lui qui m'a forcé. Elle criait à son tour.

— Je ne sais plus qui croire, à peine j'ai le dos tourné, il se retrouve avec toi, comme de part hasard.

— Qu'est-ce que tu veux dire Jakob ?

Je m'avançais près d'elle et je l'a prenais par le bras.

— Tu essayes de lui plaire ? Tu le séduis ?

Elle se détachait de moi et me regardait furieusement.

— Tu t'entends parler Jakob ? Sérieusement ! Qu'est-ce que je peux faire si cet homme est un malade mental, un obsédé ! Tu ne penses pas que tu devrais plutôt prendre ma défense ?

Je tentais de me calmer mais je voyais rouge, je saisissais la première bouteille qui me venait sous la main et buvait jusqu'à la moitié. C'était la seule chose qui me rassurait. Elle m'avait prise la bouteille des mains et en essayant de l'attraper, je l'avais faite tomber, la bouteille s'était brisé en mille morceaux mais c'était ma main qui était en sang.

Je m'asseyais sur le canapé en soupirant, elle m'avait prise la main dans la sienne mais je l'avais immédiatement retiré.

— N'essaye surtout pas d'avoir pitié de moi, je vais me débrouiller seul.

Je me levais et m'en allais dans la chambre pour nettoyer ma blessure. Elle ne me lâchait pas d'une semelle mais je l'a grondais à chaque fois.
Alors que je tentais de passer par la porte pour quitter la pièce, elle me bloquait.

— Tu as assez parlé, c'est maintenant à ton tour de m'écouter. Ce que tu as vu était un mal entendu, il m'avait forcé en me racontant des âneries. Mais j'étais bloquée et je ne pouvais pas sortir, tu n'as pas la moindre idée de comment je me suis sentie !

J'évitais son regard, je ne voulais pas fléchir. J'étais trop rancunier pour ça.

— Tu sais, elle continua l'air apeurée, il m'a dit que tu n'étais pas comme tu prétendais l'être, que tu étais infidèle et devine quoi ? Il m'a montré une photo de toi avec Angie. Vous étiez assez intime au restaurant lors de ce dîner d'entreprise !

Il était vrai que je l'avais convaincue que tout les collègues seront présents lors de ce dîner, et c'était la vérité mais ce qui s'était passé avec Angie était uniquement de sa faute a elle, avec des talons hauts, elle avait raté une marche et s'était scotchée à moi.

— Quand je t'ai vue entrain de l'embrasser, tu peux pas savoir comment je me suis sentie mal. J'ai quelque chose qui s'est brisé en moi mais je ne t'ai pas fais de reproche parce que j'étais convaincu que tu étais fidèle. Mais ta manque de confiance en moi démontre l'inverse. Elle surenchérissait.

— J'ai vu cette photo Tanya, elle est tombée dans le groupe WhatsApp mais c'est juste la perspective dans laquelle elle a été prise qui donne cet effet. Je ne l'ai jamais embrassé. Je me suis aussi expliqué, un collègue a prit cette photo juste pour blaguer. Je me justifiais.

Elle prenait sa tête dans ses mains et pleurait, elle pleurait tellement fort que je m'en voulais terriblement. Pourquoi la vie était-elle si dure avec nous ? Pourquoi devions sans cesse être en guerre contre elle alors qu'il serait possible de vivre en parfaite harmonie ?

Elle se laissait glisser le long du mur en me cachant la vue sur son visage, assise au sol, elle déversait toute sa colère et sa peine. Je me baissais à sa hauteur, moi aussi.

— Je suis désolé Tanya, pardonne-moi.

Je caressais ses cheveux en la prenant dans mes bras. Elle tremblait comme une feuille, elle sanglotait en hoquetant.

— Je suis vraiment un con, je te fais pleurer...

Ses pleurs s'intensifiaient.

— Jakob...On ne pourra jamais être heureux...

Je lui tapotais le dos en murmurant que tout allait s'arranger mais elle m'ignorait.

— Je dois te dire quelque chose, elle chuchotait en reniflant. Tu m'as dis que tu voulais un enfant pas vrai ?

— Oui, pas maintenant mais à l'avenir, pourquoi tu te tracasses avec ça tout à coup ?

Elle roulait des yeux.

— Et si on ne peut pas non plus à l'avenir ?

— Comment ça ?

La pièce se faisait bercer par un silence strident, j'en devenais presque sourd alors que les pensées se bousculaient dans ma tête.

— Je ne peux pas avoir d'enfant Jakob, jamais....



Avis ?

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