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TANYA。

— Qu'est-ce que vous faites ici ?

Je sursautais à l'entente de sa voix et me levais rapidement sur mes pieds. Jakob avait fait de même, un sourire pendu sur les lèvres, il s'en allait vers la porte et posait une main sur l'épaule de son demi-frère.

— Ce n'est pas bien d'être aussi curieux.

Aston me fusillait du regard, qu'est-ce qu'il avait ?
Jakob avait quitté la pièce, nous étions à présent resté tout les deux dans la pièce de jeux.

— Je ne te préviendrais pas deux fois, met des distances entre mon frère et toi.

Mais pour qui il se prends ?

—Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, Aston.

Il s'était adossé contre le mur, les bras croisés, il me dévisageait.

— Ne crois pas que je suis encore amoureux de toi, j'avais juste fais une petite fixette sur toi au lycée mais ça s'arrête là.

Idiot.

Heureusement tu m'as prévenue, j'espérais secrètement que tu m'aimais encore, je me moquais en roulant des yeux.

Ce garçon était la cause de tout mes malheurs et il se tenait devant moi, il était tellement insolent.

— Tu es encore pudique j'imagine, vous l'avez peut-être même pas encore fait.

Pourquoi il se mêle de ma vie privée ?

— Ça ne te regarde pas.

Il éclatait de rire en applaudissant, quel genre de connard était-ce ?

— Cette réponse veut tout dire, j'arrive pas à croire.

La raison de notre rupture avec Aston, c'était cela. Il n'avait pas accepté ma façon d'être, il me forçait à tout alors que je ne me sentais pas prête. Il m'avait sans cesse mis la pression et j'avais fini par craquer. Je l'avais quitté au bout d'un mois. Je ne comptais même pas ce mois comme une vie de couple.

— J'attendais la bonne personne, désolée de ne pas être comme toi.

Ma main se posait sur la porte et je comptais de mettre fin à cette conversation mais il m'avait tenu le bras. Ses lèvres s'écrasaient sur mon cou alors que je le poussais du mieux que je pouvais, voyant qu'il ne bougeais pas, je lui avais mis un coup de pied bien placé et n'avait pas hésité à le gifler.

— Arrête de te faire désirer si tu ne veux pas que j'agisse ainsi.

— Je ne suis pas un objet ! T'as compris ? C'est pas de ma faute si tu n'arrives pas à contrôler tes pulsions répugnantes, les femmes ne sont aucunement responsables de vos agissements de pervers ! Ce que tu me fais subir c'est de l'harcèlement, tu n'as pas mon consentement pour lever un doigt sur moi, je criais les yeux larmoyants.

Il m'avait vraiment poussé à bout, pourquoi j'étais si malchanceuse ? Une main sur mon cou, j'avais quitté la pièce en claquant la porte.
J'étais monté dans la chambre et dépêchais de ranger mes affaires dans mon sac, je ne voulais pas rester ici une minute de plus, je ne voulais plus le voir. Me sentant nauséeuse, je courrais à la salle de bain, qu'est-ce qu'il m'avait fait ?

— Tanya ? J'entendais Jakob m'appeler, il avait poussé la porte un verre de jus d'orange dans la main.

— Je ne me sens pas bien Jakob.

Liars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant