Chapitre 11 : Premier contact

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Camille
Le monstre qui se trouvait devant nous était un croisement entre un chien-loup et un ptéranodon. Il était tellement grand qu'il touchait presque le plafond avec son dos. Son gros pelage était de couleur verte à l'arrière, avec des taches foncées sur le dos, et jaune à l'avant. Ses pattes étaient aussi larges que le tronc d'un bouleau, et ses griffes apparentes devaient être aussi acérées qu'une lame de rasoir. Ses ailes membraneuses nous laissaient deviner leur grande envergure, bien que pliées. Son visage lupin nous regardait avec curiosité. Alan se racla la gorge et se lança :

– Bonjour, nous sommes des humains et venons en paix.

La créature lâcha un grognement d'interrogation. Alan, qui semblait comprendre le cri de cet animal, surtout avec sa capacité, poursuivit :

– Ah, oui ! C'est une longue histoire. Mais... on se demandait si vous aviez la gentillesse de nous laisser passer, s'il vous plaît ?

Dans ce genre de situation, il fallait d'abord faire une approche diplomatique, mais si l'interlocuteur n'était pas amical, au moins ce serait radical. La bête aboya avec enthousiasme, s'approcha de lui et, contre toute attente, lui lécha la joue. À ma grande surprise, ce monstre était tout à fait gentil. Alan se mit à lui gratter la tête avec enthousiasme :

– Wow ! Mais c'est qu'on est docile ! On dirait qu'il nous aime bien.

– C'est fascinant ! lui dit Daniel. Quel nom pourrait-on lui donner ?

– On l'appellerait le caninodon, vu qu'il est un hybride de chien-loup et de ptéranodon, lui dit Alan. Mais si on l'adoptait, je l'appellerais Icare.

– D'accord, mais il faut en être responsable, lui dit son père.

– Oui, comme lorsque j'ai gardé mon rat Rodrigue jusqu'à ses 4 ans, lui dit Alan.

Je m'approchai d'Alan et lui demandai si je pouvais caresser Icare. Il me laissa volontiers le toucher et je posai ma main sur son pelage, qui était aussi doux que de la soie. Je réalisai que je n'étais pas au bout de mes surprises en cette période d'apocalypse.

Nous sortîmes du sous-voie en compagnie de notre nouvel ami et nous dirigeâmes vers la porte de l'école primaire

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Nous sortîmes du sous-voie en compagnie de notre nouvel ami et nous dirigeâmes vers la porte de l'école primaire. Cette vieille bâtisse de 1896 avait accueilli beaucoup d'enfants durant des années, et elle a toujours gardé sa splendeur, même en cette période d'apocalypse. La couleur des murs était d'un blanc cassé et les briques de pierres d'un bel ocre. Haute de quatre étages, trois fenêtres sont alignées au rez-de-chaussée, et un encadrement de pierres est encastré au mur dans chacun des deux étages. Je regardai vers ma droite et de vieux souvenirs resurgissaient de la surface. Je me sentis prise d'une petite nostalgie en voyant les arbres. Quand j'étais petite, j'adorais grimper aux arbres, et j'étais un peu garçon manqué à cette époque. Je secouai la tête, chassant mes souvenirs, et me remis sur mes gardes.

 Je secouai la tête, chassant mes souvenirs, et me remis sur mes gardes

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